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La seule voie qui permettra de sortir du marasme est celle de l'élaboration d'un compromis politique.
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 02 - 07 - 2013

La politique est la manifestation des forces qui traversent la société et celles qui agissent sur elle de l'extérieur. L'art de faire de la politique est l'art de comprendre et d'apprécier correctement le rapport des forces en présence et d'élaborer une démarche optimale en conséquence.
En politique, comme à la guerre, accuser l'adversaire de nous empoisonner la vie, c'est faire preuve d'inconséquence. L'adversaire – et l'ennemi – sont faits pour nous empoisonner la vie.
La démocratie ne supprime pas les conflits. Elle permet seulement de les gérer de manière pacifique, sans recourir aux armes, sous réserve que chaque acteur s'exprime dans le respect des lois – manifestations, écrits, etc. Elle ne peut fonctionner normalement, cependant, que si les différents acteurs s'acceptent et se respectent mutuellement, chacun considérant les programmes des autres comme pouvant raisonnablement prétendre à être appliqués. Si la volonté de vivre ensemble pacifiquement dans le même pays, en acceptant les différences, n'existe pas, alors la démocratie n'est pas possible.
Un adversaire politique qu'on dit minoritaire et non représentatif doit pouvoir être ignoré sans trop de problèmes. Si son action gêne la bonne marche du pays et empêche le parti majoritaire de gouverner dans la sérénité, alors cet adversaire ne peut pas être ignoré et il y a deux solutions possibles : soit on le réduit par la force (c'est la dictature), avec tous les risques encourus, soit on essaie de négocier et de trouver un compromis avec lui.
Croire que les peuples du Machreq et du Maghreb, une fois débarrassés des castes mafieuses qui les étouffaient, se retrouveraient en deux temps trois mouvements au « paradis démocratique », c'est croire au Père Noël. La seule voie qui permettra de sortir du marasme est celle de l'élaboration d'un compromis politique entre toutes les forces en présence et de former un gouvernement d'union nationale pour une période de transition qui permettrait de remettre le pays sur les bons rails et de relancer l'économie dans la sérénité. Mais les égoïsmes et les œillères idéologiques empêcheront la plupart des leaders politiques qui ont commencé leur carrière sous l'ancien régime d'aller d'emblée vers cette solution. Il faudra tomber et se relever plusieurs fois de suite avant de comprendre enfin où se trouve le salut. Notre pays a déjà payé une très lourde facture dans les années 90 et la leçon n'a pas encore été comprise. Espérons que le peuple égyptien n'aura pas à payer le même prix.
Tout comme le FIS, les Frères Musulmans égyptiens semblent croire qu'étant donné que le peuple est, dans son écrasante majorité, musulman, alors l'application de leur programme de mise en place de l'Etat islamique et d'application stricte de la Shari`a passera comme une lettre à la poste, une fois les élections gagnées. Le pragmatisme n'est malheureusement pas la qualité principale des dirigeants « islamistes ». Ils finiront certainement par apprendre, mais à quel prix?


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