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Le changement doit se faire avec tous les Algériens et contre le régime.
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 15 - 03 - 2014


15 mars 2014
Après la validation de la candidature de A. Bouteflika, on peut dire que l'élection est pliée. Bien que le candidat du régime ne puisse même pas contribuer à sa propre victoire, au nom des intérêts privés, cette joute sera soutenue par les prédateurs de tout acabit et verra une grande mobilisation de la clientèle du régime. En mettant ainsi les Algériens devant le fait accompli, ces derniers n'ont alors que des choix cruciaux. Evidemment, le plus pusillanime serait de dire qu'il n'y a rien à faire. Quant à ceux qui veulent égayer la galerie, ils peuvent continuer leur combat contre le quatrième mandat. Or, malgré certains désaccords internes, les dirigeants algériens ressouderont leurs rangs si jamais la perspective de perdre le pouvoir se profile à l'horizon.
Toutefois, sans être un connaisseur, il me semble que la solution consiste à éveiller les consciences. Comme au début des années 1990, le thème central doit être la sanction de ce régime dans son ensemble. Hélas, le mouvement «barakat», qui se définit comme un mouvement national, reste ambigu sur cette question. Dans une vidéo circulant sur internet, Karima Bouraoui s'oppose au quatrième mandat parce que l'Algérie n'est pas une dictature, dit-elle. Même TSA relève que le mouvement élude la question de la police politique, «dont la dissolution est réclamée par plusieurs mouvements et partis politiques.» De toute évidence, pour les observateurs de la scène politique algérienne, cette revendication est nécessaire pour instaurer une réelle démocratie en Algérie.
Par ailleurs, bien qu'il faille saluer le courage de cette dame bravant les forces de l'ordre, sa colère n'est pas suffisante -et c'est le moins que l'on puisse dire -pour parvenir au véritable changement. Et pour cause! La crise algérienne exige un examen approfondi pour situer les responsabilités. Ainsi, pour Ahmed Dahmani, « le contrat national qui s'est imposé (plus exactement qui a été imposé aux Algériens) a fait que l'armée (et son bras politique, la police politique) a toujours eu (pendant la guerre de libération nationale et depuis l'indépendance à nos jours) un rôle central, a toujours monopolisé les principaux leviers du pouvoir.»
Cela dit, bien que ce soit une opposition partielle, le mouvement « barakat» n'est pas à incriminer. Il n'est en aucun cas responsable de ce qui se passe actuellement en Algérie. Mais, pour ceux qui se disent pourquoi un mouvement qui brave les forces de l'ordre ne bénéficie pas d'un large soutien, on peut répondre ceci: barrer la route à Bouteflika, sans exiger le départ de tout le régime, ne garantit pas le changement.
En revanche, un mouvement qui appelle au rassemblement des Algériens -en Iran, par exemple, l'alliance qui a fait chuter le Chah allait du parti communiste jusqu'aux islamistes radicaux -en vue de contraindre le régime à partir, celui-ci a de fortes chances d'être suivi. Or, en Algérie, dès qu'on parle de ce genre de rassemblement, certains évoquent justement le cas iranien pour exclure une partie des Algériens. Au grand dam de l'Algérie, et au grand bonheur du régime, pour eux, le projet démocratique exclut de fait la tendance religieuse, sauf celle qui est gentille. Dans une conférence-débat, organisée à Toulouse, et à laquelle j'ai assisté, Saïd Sadi nous a dit ceci: «Si un tel cas [la victoire du FIS en 1991] se présentait derechef, j'appellerais à l'arrêt du processus démocratique.» Voilà grosso modo les idées qui empêchement qu'un large rassemblement puisse avoir lieu en Algérie.
Pour conclure, il va de soi que le maintien du régime, à sa tête A. Bouteflika, est porteur de tous les dangers. Cela dit, s'opposer à un seul homme, me semble-t-il, ne peut pas conduire au changement. Or, pour que celui-ci ait les chances de se réaliser, il faudrait qu'il se fasse contre le régime dans son ensemble. Pour parvenir à créer les conditions de ce changement, tous les courants doivent être associés, mais chacun doit garder son autonomie. Car, aucun mouvement ne peut, à lui tout seul, réaliser ce projet. Mais, les Algériens s'acceptent-ils mutuellement pour songer à un tel rassemblement? A vrai dire, il faudrait d'abord commencer par s'accepter mutuellement.


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