L'UGTA DE Sidi Said, tout comme la FNTR; lesquels ont été interpellés pour agir et venir en aide aux survivants parmi les retraités partis antérieurement au 01/01/2000, semblent avoir fait la ‘sourde oreille' à cet appel lancé par cette frange particulière de retraités et, qui constituent d'ailleurs, une minorité en comparaison avec le reste des retraités que prend actuellement en charge la CNR Algérienne. Il faut rappeler à cet effet, que ces retraités ont été poussés vers la sortie en application des instructions du FMI pour permettre le passage sans transition de l'économie dirigée vers l'économie de marché. Ainsi, et dans ce cadre, les Entreprises publiques Algériennes furent sommées de mettre en place avec la complicité de l'UGTA de multiples PRI (Plan de Redressement interne) au niveau de ces Entreprises publiques que l'on devait liquider afin de leur mettre ‘les clés sous le paillasson' et permettre leur privatisation. il fallait donc libérer les effectifs hérités du système de la GSE ou du moins, alléger significativement ces effectifs; pour les rendre plus attractive et plus facile à privatiser. L'UGTA de Sidi Said en sa qualité de représentants des travailleurs et de partenaire social, s'attela à participer et à donner sa bénédiction en paraphant toutes les décisions prise dans le cadre par les cadres dirigeants. Il faut rappeler que cette unique structure syndicale commença à répandre dans le milieu ouvrier que nous allons vers la fermeture de l'ensemble des entreprises publiques, et que de ce fait, tous ceux qui seront portés par les employeurs; sur la liste des sureffectifs, seront inéluctablement licenciés en contrepartie d'une minable indemnité de licenciement. Sinon et dans le meilleur des cas, ils seront pris en charge par la CNC (Caisse Nationale de Chômage, fraîchement mise en place) et ce, après le versement par l'employeur, pour chaque travailleur concerné, du COD (Contribution à l'Ouverture des Droits). Pour ceux qui ont peur de cette formule; le départ volontaire indemnisé comme dernière option leur est proposé. Il faut noter cependant que du fait d'être membre de l'organisation syndicale UGTA. Une immunité dite syndicale été accordée à tout membre de cette puissante organisation. C'est un privilège qui les mettait à l'abri de la menace de « l'épée de Damoclès » qui pesait sur le reste du collectif des travailleurs et ce, même si un syndicaliste donné est notoirement connu pour être un ‘bras cassé' n'ayant jamais occupé un poste de travail, et moins encore « retroussé les manches ». Bien sûr, cette disposition était au fait un privilège exigé par l'UGTA au bénéfice exclusif de ses membres en contrepartie de sa contribution à la mise en oeuvre de ces PRI. Rapidement des centaines de travailleurs apeurés et contraints ont déposés avec amertume leur demande de départ, pour quitter ces lieux auxquels ils ont consacré leur jeunesse. Même des cadres qui ont contribuer à assurer le fonctionnement des différentes structures étaient invités à déposer leur demande qui furent accepter sans état d'âme. Le comble est que des travailleurs détachés pour formation ont été libérés avant même, la fin de formation. (Mais là, c'est une autre histoire). Ainsi, en quelques années, voire quelques mois, les entreprises publiques furent vidées de leur potentiel humain, en particulier les travailleurs laborieux et expérimentés. Pour ceux la situation correspondait aux conditions d'éligibilité à la moindre formule de retraite; ils ne sont pas fait prier pour en faire la demande. Heureux de pouvoir fuir et échapper au risque de fermeture et de chômage pour raison économique disait-on. ils sont partis avec une minable retraite et une indemnité de retraite ne dépassant pas le salaire mensuel actuel d'un simple technicien. Enfin, comme une cerise sur un gâteau, ils auront de la part des œuvres sociales UGTA comme cadeau d'adieu, une couverture Sonitex ou un poste-cassette Taiwan. Il est évident que durant cette période la retraite d'un cadre même le plus ancien et le plus compétent ne dépassait pas les 16 à 18000 da. Cependant, cette frange de retraités que l'UGTA a poussé vers la sortie lors de la décennie noire, s'est sentie réellement trahie lorsque dès l'année 2000, l'UGTA a réussi à négocier avec aisance et avec une facilité déconcertante pour acquérir des avantages faramineux aux travailleurs retenus et en premier lieu, les syndicaliste non concerné par la batterie de PRI et des autres dispositions sociales. En effet, cela a été tellement facile et rapide à obtenir de la tutelle et des employeurs que ça prenait l'aspect d'une récompense pour service rendu. ‘ Bravo l'UGTA, partageons le gâteau maintenant' n'ayant pas répondu à l'interpellation qui a été faite en 2011 à l'UGTA de Sidi Said et à la FNTR, pour agir et répondre à la sollicitation des retraités arnaqués et lésés, afin d'obtenir la possibilité de revoir les cas de cette minorité de survivants parmi les retraités partis antérieurement à janvier 2000. Des retraités partis dans la précipitation et sous la pression de l'UGTA avec des indemnités de retraite minables, qui ne leur permettent guère de finir leurs jours dans la dignité. C'est pourquoi , je lance un appel à tous les retraités qui se reconnaissent et qui se sentent concernés. Eux, dont les conditions de départ à la retraite correspondent à celles définies (antérieurement au 01/01/2000; dernière date d'effet de départ 31/12/1999) de se manifester et de se faire connaitre, afin de constituer une association dans les objectifs est de défendre les intérêts des retraités enregistrés et pris en charge par la CNR, antérieurement à l'année 2000. Elle aura pour libelle : Association des Retraités Algériens Antérieurs à 2000 par abréviation ARAA 2000. Merzak OUABED Alger, le 25/09/2014