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Elitisme évènementiel : Quand la conclusion désirée est formulée comme hypothèse de départ
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 14 - 12 - 2014


وَخُلِقَ الْإِنْسَانُ ضَعِيفًا
Abdelhamid Charif
Professeur, King Saud University
« Et l'être humain a été créé faible ! ». Comme dans un mode opératoire, c'est Le Créateur lui-même qui lance cet avertissement, Coran 4/28, tout en intimant implicitement les bons entendeurs à prendre les précautions d'usage.
La faiblesse et l'erreur humaines sont innées et constituent l'essence même de l'existence ; et la vie demeure avant et après tout un simple examen éphémère pour la seule créature intelligente et responsabilisée qu'est l'homme. Le droit à l'erreur a donc été décrété bien avant toute revendication, y compris la fameuse déclaration des droits de l'homme du 18ème siècle, universellement célébrée, mais qui occulte pourtant ce droit originel élémentaire. S'agit-il alors d'une simple omission fortuite et innocente, ou bien d'une négation délibérée de la faiblesse humaine par une élite révoltée et imbue de ses victoires et de l'égo-emprise ? Fortuite ou volontaire, cette négation fait l'impasse sur les limites des prérogatives humaines, et ne restera pas sans conséquences en traçant la voie aux dérives civilisationnelles et aux diverses déviations et perversions collectives ultérieures. Sans nier la faiblesse humaine flagrante mais en outrepassant toujours le mode opératoire, d'autres détracteurs s'acharnent quant à eux à chercher la petite bête au Bon Dieu et le discréditer, en lui reprochant justement cette vulnérabilité ainsi que d'autres non-sens telle la pseudo-inégalité des chances.
Nous sommes donc tous faibles et les moins affectés ne sont certainement pas les plus puissants, ni ceux qui sont plus intelligents ou croient ainsi l'être, car le génie humain demeure plutôt obscur et incomplètement perçu et défini, avec des dimensions importantes ignorées. L'intelligence, ou composante cérébrale, constamment glorifiée est par ailleurs continuellement agressée, desservie et polluée par les sensations et passions humaines ainsi que par les instincts et organes, et agit ainsi fréquemment dans des directions antagonistes et conflictuelles.
Les moins faibles et les plus intelligents seraient en fait simplement ceux qui sont les plus conscients de leurs limites, et donc plus aptes à reconnaitre leurs erreurs et à s'en repentir, en étant convaincus de la justice divine envers les puissants et les faibles, les riches et les pauvres, les hommes et les femmes ; et que tout ce monde possède autant de chance de réussir son examen, dans le confort ou dans l'épreuve difficile, avec les attributs des deux vertus consubstantielles que sont la gratitude et la patience.
Qu'elle soit individuelle ou collective, l'erreur est humaine, mais il est cependant moins humain de nier la responsabilité et davantage lâche d'essayer de l'attribuer à autrui. De par un mécanisme de prise de décision plus complexe, la dérive collective est toujours moins fréquente et aussi difficile à initier qu'à juguler et circonscrire, par rapport aux défaillances individuelles.
Fréquence et réversibilité des erreurs et dérapages individuels
Les mauvais élèves font toujours preuve de plus d'imagination que leurs camarades, mais la fourberie et roublardise n'ont jamais réussi à jouer un rôle de compensation cérébrale. Contrairement aux limites neuronales, il est plus difficile de définir des bornes pour la bêtise humaine ; et les déchéances modernistes sans cesse innovantes confortent la thèse de la dégringolade continue du quotient intellectuel.
Mais louange au Bon Dieu, aussi graves et fréquentes puissent-elles être, les erreurs individuelles demeurent très facilement réversibles et souvent pardonnables. Par la grâce divine, la compétence morale sous la forme de discernement et sagesse permet à l'être humain d'éprouver des remords et regretter ses forfaitures, quelle qu'en soit l'ampleur. Même en absence de motivation religieuse, la seule force de rappel de la conscience permet aux fauteurs de regretter et réparer leurs erreurs. Que de cambrioleurs et auteurs de hold-up ont restitué les biens volés à leurs propriétaires. Que d'assassins et criminels se sont rendus librement à la justice, soit pour sauver des innocents injustement accusés, ou simplement pour répondre de leurs actes. Il est à cet effet très important de reconnaitre que la moralité de certains intellectuels irréligieux et même athées dépasse en droiture la probité de beaucoup de mauvais représentants, et même certains responsables, religieux, et cela sans même évoquer les hypocrites et faux dévots.
La religion authentique quant à elle, avec sa dimension de justice divine et d'une vie ultérieure éternelle sanctionnant l'examen éphémère d'ici-bas, fournit des exemples extraordinaires, au point d'être dénigrés par certains esprits, et que seule la miséricorde divine peut expliquer. Ainsi un tueur et sa victime peuvent se retrouver ensemble au paradis, tout comme Khalid Ibn El Walid et ses victimes parmi les compagnons du Prophète (SAWS) durant sa période préislamique. Plus prés de nous, citons le cas du réalisateur du fameux film blasphématoire sur l'Islam, qui après avoir failli causer un conflit mondial, a simplement fini par se convertir à l'Islam, et échanger ensuite des larmes de joie et d'affection avec de nouveaux frères qui étaient pourtant la veille résolus à le tuer.
Les erreurs individuelles sont quotidiennes, très fréquentes et parfois imperceptibles ; et notre Prophète (SAWS), meilleur humain mais sans vanité, se contentait de se repentir une centaine de fois par jour « seulement ».
C'est ainsi qu'il est généralement recommandé de prendre des gants quand il s'agit de dénoncer les dérapages individuels, en insistant plus sur la faute que sur l'auteur.
Gravité et quasi-irréversibilité des dérives collectives
Même s'il n'arrive pas à résister à certaines tentations et vices, et qu'il peut succomber occasionnellement ou même régulièrement, un individu normal et de moralité moyenne essaie en général, tant par honte que par pudeur, de dissimuler sa faiblesse, et n'envisagera certainement jamais de s'en vanter. En compagnie de ses pairs, ils ne consentiront en aucun cas de légiférer en faveur d'une permissivité de ces vices et égarements pour leur progéniture et leur communauté. Cela est en totale conformité avec le hadith qui stipule qu'un croyant est faible en solitaire, mais fort au milieu des siens.
En fait seules des associations de malfaiteurs et hors-la-loi peuvent manigancer et échafauder en groupe des complots contre la société. Et fort heureusement il s'agit souvent de clans se trouvant déjà au ban de la société avec des capacités de nuisance limitées, et qui sont normalement neutralisées par les forces de l'ordre et la justice, les lois dissuasives devant ensuite éviter ou minimiser les récidives et les émulations.
La dérive collective est ainsi extrêmement rare et ne peut être que l'œuvre d'individus de foi ébranlée et moralité pervertie. Et quand c'est hélas le cas, la marche arrière et la réversibilité sont malheureusement très difficiles et peu envisageables. D'autant plus irréversibles que les personnes défaillantes et perverties occupent des positions importantes dans la société.
Fatalité des défaillances collectives des dirigeants et responsables
Quand les dérives collectives touchent des groupes d'influence et des dirigeants, il est aisé d'imaginer la spirale infernale qui s'ensuit. Et seul l'Islam avertit et évoque franchement et sans complaisance cette situation gravissime, à travers le célèbre hadith sur la nation, dont le commandement est confié à ceux qui n'en sont pas dignes.
Si elle ne fait pas déjà partie des motivations initiales, une mesure d'accompagnement immédiate de la perversion c'est l'accaparement de privilèges démesurés aussi bien par abus d'autorité que par législation taillée sur mesure. Et commence dés lors la similitude pathologique et comportementale avec les gangs de malfaiteurs justiciables, et donc condamnés au seul entêtement dans le pire ; et ceux qui se sentent quelque peu gênés par des scrupules résiduels, se contenteront simplement de ne rien refuser et de bien gérer leurs carrières et acquis. La réversibilité devient dans ce cas le rêve des utopistes car l'enthousiasme collectif enivrant ainsi que l'émulation pyramidale qui en résulte inhiberont tout remord individuel. Difficile alors pour la sagesse de s'exprimer, et le leadership ne se maintient qu'en composant avec les surenchères radicales et en les ménageant. Et tout le reste ne sera que simple littérature despotique. Exceptée une complication fréquente importante, c'est quand cette caste dirigeante bénéficie d'un soutien et d'un collaborationnisme intellectuel inespéré, de la part d'une ligue spécifique d'élites professionnelles. Des professionnels dont une bonne partie n'arrive pas à traverser l'amateurisme d'apprentissage par la douleur, et qui se débat sous l'emprise des passions individuelles et naufrage du déficit chronique en rationalité.
Cheminement circulaire de la logique des passions
Entre ce vieil arbre qui sans prononcer un mot se contente de tenir bon face au choc très violent de ce jeune automobiliste qui vient s'écraser tragiquement contre lui, et le discours rhétorique et propagandiste de Joseph Goebbels justifiant une guerre mondiale faisant des millions de victimes, le droit ancestral de légitime défense se retrouve suspendu en ballotage arbitraire et précaire. Il est à la merci de tous les abus, mensonges, malices et incompétences, bref à la merci des faiblesses humaines délibérément acquises et non innées.
Quand on invoque la légitime défense contre les mauvaises intentions présumées des adversaires politiques, quand on arrive divinement à prédire un destin pire afin de justifier son changement préventif miraculeux, tragique mais forcément moins coûteux, quand on utilise les réactions réelles ou orchestrées des victimes comme rétro-justificatifs, et quand on peut se permettre comme Goebbels de « Concevoir la presse comme un grand clavier avec lequel le gouvernement peut jouer », la destruction massive des neurones se met alors en branle, et le bon sens est définitivement enterré, et toute notion de justice avec. Les supporters enthousiastes et excités qui applaudissent les premiers exploits n'ont plus alors le droit moral d'arrêter leurs ovations pour les prouesses suivantes, à moins d'admettre d'abord avec courage et honneur la bourde initiale.
Avec ma logique imparable des passions, que je qualifie de rationnelle comme tout le monde, je retrouve, confirme et embellis indéfectiblement ma fidèle et précieuse conclusion, puisque j'ai intelligemment pris soin au préalable de l'installer confortablement comme hypothèse de départ.
Rationalité, que de bêtises et stupidités ont été commises en ton nom ! Et que de crimes et attentats peuvent être perpétrés ou cautionnés en ton honneur !
Face à de telles postures pathologiques non négociables, la colonisabilité de Bennabi fait figure de vertu patriotique exemplaire que seuls de dignes héritiers des Novembristes pourraient revendiquer. Ce sous-développement intellectuel chronique, où l'adversité politique est hissée et promue au rang de haine répulsive suprême justifiant toute forme d'injustice contre les adversaires et la tyrannie d'accompagnement contre tous, est la forme la plus abjecte de ce que Bennabi d'outre- tombe, qualifierait d'opprimabilité.
Outre la qualité déplorable de certaines formations, cette misérable déficience et distorsion intellectuelle résulte aussi de l'érosion causée par la langue de bois subie et relayée. Le rabâchage continu de slogans aliénants et célébrant une Algérie géostratégique (existe-t-il un point du globe qui ne l'est pas ?) et disposant de grandes richesses naturelles et humaines, ne fait que marrer les observateurs lointains et partenaires étrangers, qui se rassurent qu'en plus de la pauvreté non assumée en richesses naturelles et matières premières, l'Algérie est davantage desservie en termes de matière grise.
La panne de la dimension intellectuelle demeure le principal blocage du pays, y compris et notamment chez les responsables et décideurs qui n'y croient pas, trop occupés qu'ils sont à gérer leurs carrières et jauger leurs acquis par des échelles purement matérielles.
Si toutes les solutions étaient justes
« Quand on se retrouve dans un trou, la première chose sensée à faire c'est d'arrêter de creuser », Will Rogers. Sage, et normalement à ma portée. Sauf malheureusement que « Quand je ne dispose que d'un marteau comme outil, tous mes problèmes ressemblent à des clous », Abraham Maslow.
Ah si toutes les solutions étaient justes ! Le métier d'enseignant deviendrait alors tellement simple et glamour. Et tellement convoité, même si la pertinence de la continuité de son existence pourrait être posée. Mais dans tous les cas, nous formerons un peuple de génies doublement fiers et heureux devant tant d'embarras de choix.
Une autre situation tout aussi scientifiquement socialiste, et qui devrait séduire, tout autant que la première, les Marxistes et Trotskistes résiduels, c'est quand toutes les solutions sont fausses ! Et justement, ne sommes-nous pas plutôt proches de ce second scénario ? Et partageant ainsi collectivement la position de dernier de la classe, nous n'aurons d'autre choix que de continuer de creuser ensemble vers plus de profondeur, tout en rêvant joyeusement de prendre de la hauteur.
« Mon cher élève, je vais vous donner un problème dont seul Le Bon Dieu et moi-même connaissons la solution ! ». C'est ainsi que le moudjahid non agréé, et néanmoins professeur de mathématiques, Mohand Aouedjhane, lors de l'examen oral du Bac en 1961, s'est adressé à son élève pied noir, qui l'avait traumatisé toute l'année, en étalant quotidiennement et studieusement sur sa table ses affaires et stylos ainsi qu'un revolver.
Oui mais attention, pas si vite ! Une fois de plus, ne précipitons pas notre patriotisme ! N'est pas Aouedjhane qui veut ! C'est plutôt en cet élève pied noir, impuissant devant une situation stupidement cherchée, que nous devons nous reconnaitre !
A moins de ressusciter ce modèle d'Aouedjhane ou l'un de ses semblables, tel Bennabi, nous devons peut-être nous contenter de juste exposer et admirer nos revolvers. Toutefois, par instinct, pas moins patriotique, d'opposition et de pluralisme, certains parmi nous privilégieront l'œuvre nationale de creusement, alors que d'autres préfèreront continuer inlassablement à nous clouer plus profondément avec leurs marteaux.
Sauf, sauf, il est toujours permis de rêver, sauf si l'on décide de retourner au conseil des grand-mères, de se rappeler et de reprendre acte de l'existence d'une certaine faiblesse humaine, et de relire attentivement la notice d'utilisation.
La vérité peut blesser, mais guérit toujours. L'embarras et la douleur inhérents à la vérité, à travers le courage et l'audace qu'ils exigent et le respect et l'admiration qu'ils suscitent, sont justement les composants des vertus curatives et réconciliatrices de la vérité, et finissent toujours par guérir tous les maux, y compris et particulièrement celui que la confession et le repentir provoquent.
Quant aux vertus de tolérance et pardon, elles ne doivent pas être taillées sur mesure ni pour la perversion illimitée des uns, ni pour l'obstination et entêtement asphyxiants des autres. « La véritable indulgence, c'est d'arriver à comprendre et pardonner ce que l'on est incapable de faire ». Victor Hugo nous donne ainsi une leçon sur la miséricorde du Créateur envers ses sujets.
Telles sont donc, pour les bons entendeurs, les prescriptions du mode opératoire.
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