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L'injustice dans le partage, l'inégalité dans la répartition et Al Hogra dans l'échange
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 22 - 11 - 2016

« Nous n'avons point d'Etat. Nous avons des administrations. Ce que nous appelons la raison d'Etat, c'est la raison des bureaux. On nous dit qu'elle est auguste. En fait, elle permet à l'administration de cacher ses fautes et de les aggraver. »Anatole France
Les algériens ont une contrainte consolidée en un gène qui compose leur instinct dans ce contexte trop déséquilibré. Ce gène leurs permet de créer de fausses interrogations, courir sans cesse après les ennuis erronés, de vivre avec de faux problèmes ou supposés risques, d'avoir trop d'illusions, de se croire les plus forts, toujours les premiers, toujours les meilleurs....et d'omettre de s'attaquer aux vraies difficultés du présent et d'avenir. C'est très difficile pour eux de ne plus croire à la rente pétrolière qui actionne peu dans le bien et beaucoup dans le mal. Pour bientôt, cette ressource va tarir, et le manque du savoir de faire de la substitution positive en cas ou le pétrole et le gaz ne nous permettent plus de subvenir à nos propres besoins. les algériens sont en effet encore nombreux à croire que a la vache providentiel (Bakarat al haloub) .
Pendant la période du socialisme algériendes solutions viables et utiles pour bien vivredans l'à venir dans une société postindustrielle(les industries industrialisantes = géni algérien gâché), pour une Algérie pouvant faire vivre plus de 100 millions d'habitants, si l'optimisation et la rationalisation des ressources humaines et technologiques qui sont quasi-illimitées (à la différence des ressources naturelles) pouvait créer toujours plus, une valeur ajoutée, donc un capital qui enfante de l'accumulation du capitalcréatif .
Le positivisme se fait par la construction d'un Etat de droit. Cet état de droit est plus important que la démocratie( responsable-populaire....), car il permet à travers ses propres institutions d'animer les bonnes idées,serait encore capable et utile pour mieux guider le pays, de faire de ses institutions qui ressemblent à une mère capable d'accompagner et prendre soin et en charge ses propres habitants, éducationdes enfants , des élèves, des lycéens des étudiants pour enfin arriver de développer un écosystème environnemental et institutionnel de qualité ou chaque citoyen positif trouvera sa place et sa force selon la norme de l'état et non du « bniaamiste »( clientélisme).
Dans un état de droit, la plus belle chose que le lambda Algérien espère( le rêve algérien)est que devant la « LOI » on est tous « EGAUX », le socialisme voulait nous faire valoir l'égalitématérielle au détriment de la liberté de conscience, faisant que la liberté l'emporte sur l'égalité, la société se retrouve altérée dans un sens comme dans l'autre.Comment peut-onconcilier le droit de l'esprit par une foi véritable, il faudrait mettre en place un système ou se joue la foi, la compétence, l'émulation et un système de mérite....
Actuellement, la société algérienne est en dehors de l'état de droit, elle se doit de lutter encore et toujours contre les injustices sociales et les inégalités sociales qui se dessinent dans le cadre d'absence de création de richesse et la mauvaise distribution de revenus. Ladémocratie ne peut garantir ni la justice, ni l'égalité.....Les « quatre poids quatre mesures »( injustices)ont été fabriqués dans les pays les plus démocratiques.
Quand on parle de liberté, il y a celle se rapportant à la création de richesse c'est-à-dire d'entreprendre, plusieurs systèmes existes depuis les classiques en passant par les marxistes (socialisme et communisme), dulibéralisme à l'ultralibéralisme..)Mais il ya aussi la liberté politique (voter librement, élire des représentants)qu'il ne faudrait pas oublier, ni mettre de côté.
La liberté était aussi de ne plus être ponctionné par la fausse noblesse la « loi de la force » mais bien par la citoyenneté c'est-à-dire celui qui est à jour avec ses paiements d'impôts (droits et obligations).
Nous ne sollicitons pas l'instauration del'égalitarisme tel qu'il a été mis en œuvre en partiedurant la période du socialismealgérien car l'égalitarisme contraint à une perte invariable de chance pour toute la société. Ce socialisme a engendré des conséquences asphyxiants sur toute la société et son état d'esprit d'assistanat(les biens appartiennent à tout le monde et à personne à la fois mettaient le patrimoine du pays en danger avec l'expression « Hadataa bak ! »).Cette situation qui date depuis 70 à nos jours s'est caractérisé encore par :
–Le système (socialiste « années 80 » et l'économie de Bazard « années 90à nos jours ») a rendu le travail médiocre etcouteux ettrès conflictuel (trop de règlementations non respectées sauf pour les lambadas, des contraintes formant des goulots d'étranglements, de rigidités d'esprit et d'entreprise, trop d'impunité, trop de laxisme.....et de bureaucratie alarmante nuisent évidemment à l'efficacitééconomique, sociale et culturelle).Il tue l'envie et le besoin de réussir et même celui de travailler. Il détruit l'école etl'instruction publique.il répand le mal dans le contexte et compresse le bien pour l'éliminer.
*En prétendant que tout le monde ( legros %) devait avoir un bac (alors qu'on aurait dû favoriser l'éducation tout au long de la vie.
* on a massacré le goût et l'envie d'apprendre, de lire, d'étudier, de se cultiver, de créer la richesse... de passer du temps et de l'énergie pour progresser.
*certains pensent (« pédagogues ») que les jeunes élèves sont très influençables : non seulement ils constatent que ceux qui ne travaillent pas restent dans les classes (peur de la déperdition scolaire), ces vauriens continuent leur travail de sabotage de classe. Comme ceux qui ne réussissent pas dans leurs cursus scolaire se trouvent bien placé et les autres en mauvaise posture.
*d'autres enfants issus de familles humbles, connaisseuses et concernées sont souvent tournés en dérision, stipendiés ou même harcelés par les cancres et voyous, m'harga( baltajya) qui ont désormais tous les droits et les instituteurs et profs pratiquant plus la paix scolaire comme en entreprise on pratique la paix sociale.
*l'Internet est l'unique outil informationnel, il est un lieu de débat où notre anonymat nous permet de nous exprimer librementTant les médias institutionnels (publics et privés : médias dits alternatifs) nous enfument.Comprenons enfin qu'il y a certes une pléthore de médias presses écrites et audiovisuelles, mais une binarité( Pouvoir-argent) dans la réflexion, la morale et la science étant quasiment absentes dans ce contexte.
Le résultat final est le suivant c'est la destructionpréméditée de la société :
-*les pauvres (povricos=lambadas) sont balisés dans un circuit inextricable d'aidessocialeset un assistanat qui leur retire à la fois dignité et capacité de se prendre en main.
-*la classe moyenne est tiraillée vers la pauvreté : le chômage, la crise économique, la rente insuffisante,l'inflation....
-*les faux richesou « KhanzinebeDrahem » ne savent du tout pas jouer le rôle de locomotive financière et sociale dans l'économie.
-*Les « beznassas »( spéculateurs) ,on les encourage à thésauriserde la rente par le gain très facile pour pérenniser l'économie spéculative. Savoir gagner de l'argent sans travailler est un modèle très répandu chez nous qui relève du négativisme sociétale...
La lutte contre les inégalités
Le libéralisme confondu avec le « bazardisme »actuel a fait tomber le taux d'extrême pauvreté des algériens à un pourcentage conséquent (voir les chômeurs, les mendiants, les « hittistes »et les laissés pour compte...).Il y a mille manières de justifier ces inégalitésqu'une politique égalitaire est nécessairement liberticide. La délinquance financière qui se manifeste au niveau de notre environnement politique et économique n'est pas seulement un scandale moral : c'est un grand préjudice pour la nation. Les milliards qui sont détournés par les grands responsables cités par la presse sont autant de Dinars qui n'iront pas renflouer les caisses de la sécurité sociale et des contributions diverses. Cette délinquance financière contribue forcement au renforcement de l'insécurité sociale, politique et économique. Les plus riches dans ce pays se croient déjà au-dessus des lois. Ils transgressent les lois et ils pensent avoir intérêt à le faire. Par conséquent, pour que la société algérienne puisse tenir dans la justesse, il faut obligatoirement faire marcher les gens à la carotte et au bâton dans le cadre de la règle de droit: réprimer sévèrement les criminels et les délinquants, et récompenser ceux qui travaillent bien et dur ou ceux qui contribuent à l'enrichissement global de la société.
. Les responsables qui dirigent une institution qu'il soit état ou autre, et qui a le monopole de la violence légitime ainsi qu'une gestion purement étatique de l'économie aboutit non seulement à des abus de pouvoir mais aussi à une répartition inégale des richesses . Enfin, on peut constater qu'un accroissement démesuré des inégalités engendre nécessairement une diminution de la liberté. Quand les pouvoirs politiques ou économiques sont concentrés entre un groupe très restreint, il en résulte toujours une forme de tyrannie sous diverses formes.
La prison est l'école du crime
La lutte contre les inégalités est un concept que bientôt plus aucune tête pensante et entreprenante ne devrait ignorer: les jeunes « HARRAGAS » partent à l'étranger pour faire des affaires et avoir une situation( les exemples de ceux qui ont réussi sont patent ), les « enfants » de la classe technocratique rêvent d'un travail peinard dans les institutions d'état et les laissés pour compte les lambadas tergiversent au gré du vent et des rencontres entre la désespérance sociale, les multi- trafics en tout genre ou le djhiad chez DAECH.......
Ce pays d'aujourd'hui n'a rien d'autre à proposer aux algériens lambadas que des incantations contre les riches ou les inégalités provoquant la désintégration de la société.Ce pays négatif est condamnée dans la médiocrité car il refuse de comprendre et d'accepter que la réalité amère résiste à ses dogmes injustes et inégales et que les bons hommes ceux qui aiment progresser ont besoin de rêver, de s'élever, de se développer, de se distinguer par leurs qualités humaines, scientifiques, culturelles et créatives
Quant aux mauvaises solutions sinon débiles (retouches sans modèle, ni stratégie de développement, ni projet de société, ni espoir de bien faire) qui consisterait à ne réserver la rente qu'aux « Beznassas » et la responsabilité de toutes leserreurs de l'esprit qui fait prendre des apparences pour des réalitéssociales c'est en fin de compte une assurance de la ruine, de la déliquescence de l'Algérie à moyen terme. La loi, la morale, la justice, l'égalité et le respect qui devront édifiés l'état de droit ne trouve pas de place dans ce pays.
les électeurs sont complices de tous les actes idiots, frauduleux et criminels accomplis par le gouvernement ; ils sont responsables de choses qu'ils n'ont aucun moyen de comprendre ou de contrôler.
… La démocratie corrompt aussi bien les votants que les bénéficiaires du vote. Des études montrent que les électeurs sont incapables d'isoler leur vote de leurs intérêts personnels. Ils ne votent pas en conscience ; ils votent pour leur portefeuille. Les retraités votent pour davantage de Sécurité sociale et d'assurance-maladie. Les riches votent pour payer moins d'impôts. Les pauvres votent pour avoir davantage d'aides sociales. Et les initiés manipulent les deux candidats et les électeurs afin d'obtenir ce qu'ils veulent.
« les gens ne sont ni toujours bons ni toujours mauvais, mais toujours sous influence ».
L'influence exercée par la politique est comme une énorme pleine lune : les plantes germent, les femmes accouchent… et les fous hurlent dans les asiles.
Le tiraillement de cette attraction lunaire est même source de dépravation et de dégénérescence chez des gens sympathiques et normaux. Peu d'électeurs peuvent y résister. Et pratiquement aucun politicien.
Même s'ils ne sont pas lâches avant de prendre leurs fonctions, une fois que les nouveaux élus entrent dans la porcherie, ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne dérapent et ne se vautrent dans la fange avec les porcs.
BENALLAL MOHAMED


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