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Lettre à l'opinion publique. Un Doyen intérimaire bloque une thèse de doctorat soutenue.
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 02 - 07 - 2017


Lettre à l'opinion publique.
Un Doyen intérimaire bloque une thèse de doctorat soutenue.
A l'heure où la situation peu reluisante de notre Université est en débat, je me permets de m'adresser à l'opinion publique d'une manière générale et à nos universitaires dignes et probes, d'une manière particulière, pour dénoncer les pratiques indignes et insanes de harcèlement dont je fais l'objet depuis la soutenance de ma thèse de Doctorat à la faculté des sciences politiques, Alger 3, qui avait comme sujet : «Le rôle de l'élite au pouvoir dans le processus de transition démocratique en Algérie 1989-2016».
Les membres du jury et son président, après avoir expertisé la thèse, donnèrent leur accord pour la soutenance et la date du 07 juin 2017 fut fixée pour cela. Après la soutenance publique et la délibération secrète, le jury décide de m'attribuer la mention très honorable, sous réserve de supprimer certains paragraphes jugés par certains d'entre eux comme inopportuns. J'ai scrupuleusement respecté ces réserves et remis, dans la semaine qui suivait, la thèse corrigée à Monsieur le Président du jury, qui, à son tour, après consultation des autres membres, avait rédigé le rapport final de levée des réserves. Ce rapport a été remis au service de la post-graduation qui l'avait transmis à son tour au doyen intérimaire de la faculté, Mr Mohamed Khodja.
Depuis lors, les obstacles et le harcèlement provenant du Doyen intérimaire s'intensifièrent au mépris de la loi et de l'éthique.
Premièrement, il rejettera le rapport final du Président du jury, entrant dans des considérations politiciennes et idéologiques, signifiant qu'il s'agissait d'une thèse « subversive » et que « les services de sécurité étaient au courant » (!!!!).
Deuxièmement, il n'hésitera pas à introduire un individu dans son bureau qu'il présentera comme un membre de la « sécurité présidentielle ». En présence de ce dernier, le Doyen intérimaire exigera du Président du jury de soutenance que tout ce qui a trait au Président de la République soit supprimé de la thèse. Cet individu appartenait-il réellement à la « sécurité présidentielle » ?… Un fait qui serait très grave... Ou s'agissait-il d'une usurpation d'identité visant à intimider le Président de jury, ce qui serait encore plus grave?! Depuis quand la « sécurité présidentielle » s'immisce-t-elle dans les contenus des thèses de doctorat et dans leur appréciation ?? Le jury, offusqué par cette nouvelle atteinte sans précédent à ses prérogatives, protestera contre ces pratiques iniques, uniques dans les annales universitaires.
Troisièmement, le rapport de levée de réserves rédigé par Monsieur Le Président de Jury m'avait permis de déposer ma thèse au niveau de la bibliothèque et d'obtenir le quitus de dépôt (ci-joint une copie du quitus). Or, le doyen fera retirer la thèse de la bibliothèque et le quitus de dépôt de mon dossier.
Quatrièmement, le doyen piétinant et violant impunément la souveraineté du jury, reviendra à la charge et exigera non pas un rapport unique, rédigé et remis par son Président, mais un rapport de chaque membre du jury signé à titre individuel !! Bien qu'outrés par ces provocations, ce harcèlement moral et ce piétinement de leur souveraineté et de la loi, les membres du jury rédigèrent un nouveau rapport de levée de réserves, le signant individuellement, espérant ainsi mettre un terme aux tergiversations du doyen intérimaire (ci-joint copie du rapport du jury). En vain.
Cinquième manifestation de harcèlement caractérisé, le doyen exigera de relire personnellement la thèse et de supprimer tout ce qui a trait à l'armée, au Président de la République et au mouvement islamiste !!
Respectueuse de la légalité (qui malheureusement n'est pas respectée par ceux qui doivent donner l'exemple et garantir son application), j'ai alerté ma hiérarchie universitaire et la tutelle au sujet de cette hogra caractérisée, de cette violation de la souveraineté du jury et dénoncé ce harcèlement moral dont je suis victime depuis près d'un mois (lettres au vice-recteur chargé de la post-graduation, au ministre de l'enseignement supérieur et à la Présidence de la République).
Il n'est pas question pour moi de me taire devant cette injustice. Il y va de ma dignité et de mon honneur qui passent avant mes diplômes et mes grades. L'Education parentale que j'ai reçue m'a appris à respecter et à défendre des principes, des valeurs et l'Intérêt de ma patrie. En revanche, l'allégeance politicienne, l'aplat-ventrisme et le larbinage n'ont jamais été et ne feront jamais partie des moyens de ma progression professionnelle. Je ne serai pas, malgré mon jeune âge, de ceux ou de celles qui « pour progresser dans leur carrière professionnelle, descendent l'échelle des valeurs humaines », pour reprendre un de nos romanciers.
Ce harcèlement moral et ces provocations ne sont en réalité que des représailles liées à ma position ferme et ma solidarité indéfectible envers mes collègues enseignants, lâchement agressés en février 2017, dans la salle des professeurs de la faculté des Sciences politiques. Une agression exécutée par des étudiants baltaguias couverts jusqu'à aujourd'hui par l'impunité.
Ce harcèlement moral et ces provocations sont aussi le produit d'un milieu « pseudo » universitaire. Un milieu où la médiocrité, l'intrigue et l'allégeance permettent de grimper les échelons et où la marginalisation des compétences contribue à la déliquescence de notre très chère Université. Un milieu qui voudrait nous imposer, à nous jeunes enseignants et à nos étudiants, une Histoire aseptisée par une pensée unique à la Nord-Coréenne. La pensée de son Maître du moment.
De l'aveu même de la majorité des membres du jury de soutenance, la thèse que j'avais défendue était audacieuse, en allant au fond des problèmes et en nommant chaque chose par son nom. Or, les attaques dont je suis la cible me révèlent que même dans un milieu académique, la pensée autonome et libre est un tabou. Analyser le rôle des militaires de l'indépendance à nos jours ? Un tabou qui vous rend coupable d'opposition à l'Institution militaire... Discuter du rôle de la Présidence de 1999 à nos jours ? Un tabou qui vous rend coupable d'opposition au Président de la République… Etudier le rôle des leaders du FIS dissout comme acteurs politiques durant les dramatiques événements vécus par notre pays ? Un tabou qui vous rend coupable de soutien aux islamistes du FIS dissout...
Décidément ! Que d'aberrations, de raccourcis, d'inepties et de couleuvres de l'ignorance fait-on avaler à une jeunesse avide de Savoir et de Vérité, pour plaire aux Maitres de l'heure !
Je souhaite que mon combat d'universitaire contre cet acharnement, unique dans les annales de l'Université ainsi que le scandale qu'il a provoqué dans le milieu universitaire, servent de leçon à ceux qui veulent remplacer les lois de la République par les leurs, assouvir leurs intérêts personnels, aux dépends de l'intérêt de la Nation et se perpétuer à leurs postes en imposant le règne de la hogra aux jeunes générations.
Que ceux qui pensent faire courber l'échine aux volontés dignes et aux compétences sincères, sachent qu'ils se trompent d'adresse. Nous ne nous inclinons que devant DIEU et El HAQ.
Avec mes fraternelles et respectueuses salutations.
Que Dieu Protège notre chère Algérie.
Alger le 1er juillet 2017
Madame Leila SIDHOUM.
Maître-assistante
Faculté des sciences Politiques et des Relations Internationales.
Université Alger 3.
رسالة إلى الرأي العام الوطني،
عميد بالنيابة يعرقل رسالة دكتوراه تمّت مناقشتها
في الوقت الذي يعود فيه الكلام بقوٌة، على الوضع المتردّي الذي تعرفه الجامعة، أودٌ لفت نظر الرأي العام الوطني عامةً، والجامعيين الشرفاء بصفة خاصة، من أجل التنديد بالمضايقات المشينة التي مورست ضدٌي منذ مناقشتي لرسالة الدكتوراه في العلوم السياسية، بعنوان « دور النخب الحاكمة في عملية التحول الديمقراطي في الجزائر 1989 – 2016″، وذلك بتاريخ 07 جوان 2017. بحضور كل أعضاء لجنة المناقشة الذين اطلعوا على الرسالة ووافقوا على مناقشتها وفق ما هو معمول به في كل الجامعات.
وبعد المناقشة العلنية والمداولة السرية، قررت اللجنة منحي شهادة الدكتوراه بتقدير » مشرٌف جداً » – مع تحفظات بعض الأعضاء حيال بعض الفقرات التي التزمت بتصحيحها لاحقا – سلٌمت النسخة المصححة، وفق ما طلبته لجنة المناقشة، في بحر الأسبوع الموالي، إلى السيد رئيس لجنة المناقشة الذي قام بتحرير التقرير النهائي برفع التحفظات (نسخة مرفقة)، بعد استشارة زملائه في اللجنة، وسلمه إلى مصلحة ما بعد التدرج، التي سلمته بدورها إلى العميد بالنيابة السيد محمد خوجة.
وهنا بدأت المعاناة والمضايقات من طرف عميد الكلية بالنيابة… بدءً برفضه اعتماد تقرير رئيس لجنة المناقشة، لاعتبارات سياسوية وأيديولوجية خاصة به، متذرعاً بحجة أن الأطروحة تحمل أفكاراً غير مقبولة لكي لا نقول هدّامة(subversives) ، وأنٌ مصالح الأمن على علم بها (!!!!) بل، وقام العميد بالنيابة، بتقديم شخص كان حاضراً في مكتبه، على أنه عضو في الأمن الرئاسي… مطالبا أمامه، رئيس لجنة المناقشة بحذف كل ما يشير إلى رئيس الجمهورية من نص الأطروحة… وهنا نقول، إن كان الأمر يتعلق بلعبة سخيفة، لتخويف رئيس اللجنة وترهيبه فهي كارثة، أمٌا إن كان الشخص مجهول الهوٌية يمثل حقاً مصلحة أمن الرئاسة، فتلك هي الكارثة الكبرى !؟ إذ من حقنا أن نتساءل : منذ متى أصبح « الأمن الرئاسي » يتدخل في الشؤون الأكاديمية ومضمون الأطروحات والرسائل الجامعية ؟؟
ولقد عبرت لجنة المناقشة بقوة عن رفضها لهذا التعدي السافر على صلاحياتها من طرف العميد بالنيابة وكذا الممارسات الظالمة والفريدة من نوعها التي يقوم بها والتي هي سابقة في تاريخ الجامعة الجزائرية.
بالرغم من ذلك، وبمجرٌد ما حرٌر السيد رئيس لجنة المناقشة تقرير رفع التحفظات، أوْدعتُ أطروحتي بمكتبة الكلية و الجامعة التي سلمت إليٌ الوصل الرسمي بذلك (حسب النسخة المرفقة).
حيث عاد من جديد العميد بالنيابة للمضايقة ودوس القانون وسيادة لجنة المناقشة، مطالبا من أعضاءها بتحرير تقرير برفع التحفظ كلاٌ على حدة، ملغيا بذلك التقرير الجماعي! بل ذهب إلى حد محاولة سحب الاطروحة من المكتبة والوصل الرسمي من الملف الاداري الذي أودعته لاستخراج الشهادة.
أمام هذا التحامل الغريب، قام رئيس لجنة المناقشة بتحرير تقرير ثاني لرفع التحفظات مع إمضائه من طرف الأعضاء كل باسمه، محاولة منهم انهاء مضايقات العميد بالنيابة (النسخة مرفقة). لكن بدون جدوى، إذ اشترط العميد – رغم استوفاء كل الشروط القانونية – قراءة الأطروحة بنفسه، ليحذف منها كل الفقرات التي تشير إلى الجيش أو إلى رئيس الجمهورية، أو إلى الحركة الإسلامية !
احتراماً مني للقانون – حتى وإن اخترقه مَن يُفترض به تطبيقه – أحطت علماً بالأمر، الهيئات والسلطات المعنية للفت انتباهها إلى معاناتي من هذه » الحقرة » التي تمارس ضدي منذ قرابة شهر كامل…(رسائل إلى نائب عميد الجامعة المكلف بما بعد التدرج، ووزير التعليم العالي، ورئاسة الجمهورية).
إنني أرفض بتاتا التزام الصمت أمام هذا الظلم في حق كرامتي التي أجعلها فوق كل شهادة وفوق كل مرتبة جامعية، إذ أنٌ التربية التي تلقيت من والديٌ علمتني الدفاع عن المبادئ والقيم والمصلحة الوطنية… والابتعاد عن كل شكل من أشكال التملق والتذلل من أجل الصعود في سلم المهنة أو المكانة الاجتماعية… ولن أكون يوماً ضمن طوابير أولئك الذين « يصعدون سلم الوظيفية بنزولهم سلم القيم الإنسانية »… كما قال أحد الروائيين الجزائيين.
والذي يؤسف له في آخر المطاف، هو أنٌ كلٌ هذه المضايقات والتعسف الممارس ضدي، يرجع سببهما إلى مواقفي التضامنية مع زملائي الأساتذة الذين تعرضوا للاعتداء– فبراير 2017 – وهم في قاعة الأساتذة المخصٌصَة لكلية العلوم السياسية، أي، داخل الحرم الجامعي من طرف بعض الطلبة « البلطجية » المحميين…
هذا التحرش المعنوي والمضايقات هما أيضا للأسف واقع ونتاج بعض الأوساط الشبه جامعية التي تتميز برداءتها، مما جعلها تصعد سلم الترقيات بكل سلاسة، من خلال تآمرها على الكفاءات وتهميشها، حتى أصبحت جامعتنا العزيزة تعاني واقعاً مراً، يحاول من خلاله بعض المسؤولين أن يفرضوا على أساتذتها وطلابها، نمط كوريا الشمالية وأفكار سيٌد اليوم.
وقد حاوَلتُ على ضوء أطروحتي، والتي بحسب معظم أعضاء هيئة التحكيم، تميٌزت بالجرأة العلمية وتسمية الأشياء بمسمياتها بعيداً عن لغة الخشب التي أضحت – للأسف – تلوٌث حرٌية الفكر والرأي في معظم الأوساط الأكاديمية، أن أحلل الواقع الجزائري كما هو من أجل إيجاد الحلول، حيث لاحظت بأن الكلام عن دور المؤسسة العسكرية يعتبر بمثابة « طابو »، أو مساساً بتلك المؤسسة… ويُعتبر كل كلام عن دور رئاسة الجمهورية منذ 1999، مساساً برئيس الجمهورية… ويُعتبر ذكر قيادة الجبهة الإسلامية للإنقاذ كفاعل سياسي في الازمة الوطنية، انحيازا لهذا الحزب…؟؟
كل أمالي أن تكون هذه الواقعة الفريدة من نوعها في الأوساط الجامعية، درسا يستوعبه أولئك الذين يريدون قولبة الأجيال الصاعدة في نفس قالب « الحقرة » التي فرضت على سابقيهم، من أجل مصالحهم الذاتية على حساب مصلحة الوطن… وليعلم كل من يطمح إلى اخضاع الشرفاء وقهر الكفاءات، أننا لا نركع إلا لله الحق.
مع تحياتي الأخوية و كل احتراماتي
حفظ الله جزائرنا العزيزة.
الجزائر 1 جولية 2017
ليلى سيدهم.
استاذة مساعدة بكلية العلوم السياسية
جامعة الجزائر 3


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