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Le panel de Karim Younes : un appendice du régime
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 25 - 08 - 2019

Le panel, présidé par le fils du régime honni, Karim Younes, peut se vanter de tout sauf de comprendre les revendications du hirak. En effet, après 57 ans de règne sans partage d'un régime obnubilé par ses propres intérêts, le peuple algérien réclame un nouveau départ où les responsables de la crise ne jouent aucun rôle.
Bien qu'ils se disent purs –Karim Younes parle même d'un passé honorable des dirigeants –, il n'en reste pas moins que sans les pratiques antidémocratiques et antinationales des dirigeants, l'Algérie n'en serait pas là. Qu'ils le veuillent ou non, cette crise est celle du régime. À ce titre, ils sont collectivement responsables.
En tout cas, à l'examen de la composition du panel, on peut dire que le régime sait recycler les siens. Ainsi, tous les soutiens au cinquième mandat de la honte se convertissent, sans fard ni acrimonie, à la nouvelle feuille de route du chef des armées. Pour rappel, Gaid Salah était, lui aussi, un soutien indéfectible à Abdelaziz Bouteflika jusqu'à fin mars 2019. Ce rappel est nécessaire aux amnésiques, car dans l'histoire du régime, les retournements de veste sont légion.
Dans le fond, est-ce que nos responsables ont la mémoire courte ? Ce n'est pas sûr. Ces gens-là peuvent défendre une thèse et son contraire en y mettant la même conviction et sans qu'ils aient la moindre gêne. Sur l'échelle des valeurs, ils sont à la ramasse, et ce, bien qu'ils élèvent la voix quand ils parlent. Mais, là où le bât blesse, c'est quand ils accusent les citoyens pacifiques, dont la seule préoccupation est d'œuvrer pour bâtir une nouvelle Algérie, de vouloir incendier le pays.
Dans la réalité, ceux qui veulent achever la destruction du pays, ce sont ceux qui essaient d'imposer les échéances sans le consentement du peuple. En tout état de cause, en dépit du refus du peuple algérien de cautionner les pratiques du régime, le panel reprendra, dans ses conclusions, les mêmes propositions que le chef de l'état-major. Encore une fois, au nom des intérêts du clan régnant, ils diront que « l'élection présidentielle est le meilleur moyen de sortir le pays de la crise. » Pour tromper l'opinion, ils pourraient sacrifier leur candidat en promettant une présidence de transition.
Mais, comment refuser une transition qui permettrait au pays de redémarrer sur des nouvelles bases et proposer un président de transition ? Malin est celui qui parviendra à expliquer les intentions du régime. À vrai dire, tout ce que l'on sait du régime, c'est qu'il est inconcevable pour lui de céder les rênes du pouvoir. Leur maintien au sommet de l'Etat leur procure sans doute des avantages incommensurables.
Il faut dire que le contrôle de la rente pétrolière a permis et permis à certains de construire une vie en or. Sinon, comment expliquer qu'à 80 ans, ils s'accrochent encore au pouvoir ? Alors que les gens qui s'approchent de la cinquantaine estiment que l'avenir de ce pays appartient à la jeunesse, cette vieille génération fait tout pour perpétuer le statu quo qui n'arrange que leur proche entourage. Dans ces conditions, le panel peut-il revendiquer une quelconque autonomie ? Bien qu'il puisse émettre quelques avis, les grandes décisions appartiennent aux propriétaires illégitimes du pouvoir.
Avant même la formation du panel, les décisions étaient déjà prises : organiser l'élection présidentielle dans les plus brefs délais. Quant au hirak –chaque vendredi, il fait la démonstration qu'il représente largement le peuple –, il doit poursuivre son chemin sans tenir compte des intermédiaires partiaux, voire issus du régime.
L'Algérie mérite mieux que ces faux responsables et ces intermédiaires irresponsables.


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