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Y a-t-il un lien entre les deux scandales ?
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 18 - 01 - 2010

par Kharroubi Habib, Le Quotidien d'Oran, 18 janvier 2010
A priori, il n'y aurait pas de liens directs entre les scandales qui ont éclaboussé, pour le premier, la haute administration du ministère des Travaux publics, et pour le second, la direction générale de Sonatrach, si ce n'est que les personnes impliquées dans l'un et l'autre sont accusées d'avoir trempé dans des affaires de corruption.
L'opinion publique, révulsée par la corruption qui gangrène l'administration et les institutions économiques, ne peut que se féliciter que des enquêtes aient été menées ayant permis de débusquer ces réseaux de hauts fonctionnaires et cadres supérieurs qui s'y adonnaient sous couvert de leurs postes de responsabilité. Mais l'intime conviction est prégnante chez nombre de citoyens qu'il n'existe pas une volonté politique déterminée à lutter contre ce fléau de la corruption, qui gangrène désormais le pays à tous les niveaux et tous les centres de décision. C'est pourquoi, ils sont sceptiques à croire que les affaires de corruption dévoilées concernant le ministère des Travaux publics et Sonatrach l'ont été dans le cadre d'une opération d'assainissement qui ne doit rien aux règlements de compte.
Le scepticisme ambiant qui entoure ces deux affaires n'est pas alimenté par le doute que les faits reprochés aux prévenus n'aient pas de matérialité. Les citoyens en sont au contraire à estimer que ce qui leur a été révélé des résultats des enquêtes menées dans ces deux cas est anodin par rapport à la perception qu'ils ont du degré atteint par la corruption dans ces deux institutions, comme dans toutes les autres du pays. D'où la certitude chez beaucoup d'entre eux que les opérations «coups-de-poing» qui ont concerné le ministère des Travaux publics et l'entreprise pétrolière répondent à un autre impératif que celui de la lutte contre la corruption.
Ce qui pousse d'aucuns à ne voir dans les deux affaires que péripétie de la guerre des clans qui a lieu souterrainement au sommet de l'Etat. Le raccourci est ainsi fait qui conduit à conclure que le scandale qui a éclaboussé Sonatrach n'est rien d'autre que la «réponse du berger à la bergère», après qu'ait été révélé celui de l'autoroute Est-Ouest. En d'autres termes, que le clan du pouvoir qui a été visé dans celle-ci a tenu à faire savoir qu'il en avait autant à dévoiler contre le clan adverse. En somme, l'on serait dans la logique du «tu me tiens par la moustache, je te tiens par la barbichette»…
Ce décryptage populaire fait des deux scandales qui alimentent l'actualité n'est pas dénué de pertinence, au regard de la qualité et des accointances réelles ou supposées des personnes impliquées avec les deux clans censés se disputer l'accaparement de l'argent dévolu aux projets de développement.
A tort ou à raison, ceux qui sont les auteurs du scandale des Travaux publics sont réputés être proches des cercles militaires, alors que les protagonistes de celui de Sonatrach le seraient de l'entourage présidentiel. Le silence officiel qui entoure les deux scandales ne fait que conforter cette lecture parmi l'opinion publique. Surtout que dans les deux cas, les ministres concernés en tant que premiers responsables des institutions éclaboussées ne pipent mot, donnant ainsi l'impression d'être dépassés par un bras de fer dont les acteurs réels se situent à un niveau qui les dépasse et qu'ils n'ont pas connaissance véritable des enjeux en question dans ce bras de fer.
En tout cas, le manque de transparence qui entoure ces deux affaires ne plaide nullement en faveur de l'opinion qui y verrait la traduction de la détermination du pouvoir à combattre le phénomène de la corruption.


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