«L'Algérie est un pays majeur pour Wiko»

Didier Carmeille, directeur régional de Wiko pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (MENA), au Soir d'Algérie :

De notre envoyé spécial, Ahmed Ammour
Didier Carmeille, directeur régional de Wiko pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Mena), qui a assisté au lancement de l'usine de fabrication de smartphones Wiko en Algérie, revient, dans cet entretien qu'il nous a accordé, sur les ambitions de la marque en Algérie à court et long terme.
Le Soir d'Algérie : Quand est-ce que Wiko a songé à se lancer dans la fabrication des smartphones en Algérie ? Cela faisait-il partie de vos projets dès l'installation de la marque en 2013 ?
Dédier Carmeille : Sincèrement, cela ne faisait pas partie des projets de Wiko dans l'immédiat, soit en 2013, mais c'était une idée qui a germé déjà en 2017. On l'a bien étudiée, et cela s'est concrétisé en 2018. Très concrètement, la décision a été prise au premier semestre 2017, et le choix du partenaire a été fait au second semestre de la même année.
Donc, il fallait soit lancer et concrétiser le projet, soit plier bagage et partir du pays suite à la décision de l'Etat d'interdire l'importation de plusieurs produits dont les téléphones mobiles, n'est-ce pas ?
C'est pour répondre à la nouvelle politique du pays, une politique qui me semble logique dans cette partie du monde, il nous fallait donc anticiper les choses, mais c'était déjà à l'esprit d'aller vers une usine d'assemblage des téléphones Wiko en Algérie.
Comment cette idée a-t-elle été accueillie au sein du groupe, sachant que Wiko ne dispose que d'une usine de fabrication au niveau mondial, celle de Tino en Chine ?
En plus de celle Tino en Chine, on a une autre usine en Indonésie que beaucoup de monde ne connaît pas. Aujourd'hui, la politique du groupe est d'abord de répondre à une demande locale à partir du moment où on parle d'un pays majeur pour Wiko.
L'Algérie, au vu des résultats qu'on a obtenus auparavant, est pour Wiko un pays majeur et important. Donc, il était essentiel d'avoir une usine en Algérie. Maintenant, cette usine, est-ce qu'elle est à vocation internationale ? On doit d'abord répondre aux besoins nationaux, et ensuite on verra comment aller vers l'exportation.
Pour choisir Sacomi comme partenaire pour l'assemblage, vous avez certainement mis en place un cahier des charges...
On a lancé un appel d'offres sur plusieurs critères, d'abord techniques, qui était le premier point. Assembler nos téléphones en Algérie sans sacrifier la qualité. On a exactement les mêmes composants, la même qualité des téléphones qu'on produit en Chine et qu'on vend partout dans le monde. C'était le premier impératif, comme je le disais.
Le deuxième point, c'est l'esprit de partenariat. On a ainsi mesuré ce dernier avec l'ambition de chacun et puis la capacité financière de notre futur partenaire. C'est en fait un ensemble de choses sur lesquelles on a lancé un appel d'offres. On était en discussion avec plusieurs partenaires potentiels, et Sacomi s'est révélé simplement le meilleur.
Quand est-ce que l'assemblage a commencé et quand est-ce que vos produits seront sur le marché ?
Nous avons commencé la production depuis moins d'un mois et nous allons mettre nos produits sur le marché bientôt. En fait, ce sont dix modèles de notre gamme qui sont assemblés localement dans un premier temps, à savoir 3 smartphones 3G et 7 autres modèles offrant une connectivité 4G aussi bien en entrée de gamme que des modèles sophistiqués pour un volume de un million d'unités par an.
La question qui revient souvent est de savoir quel est le taux d'intégration local et quelle est la valeur ajoutée pour l'économie nationale ?
C'est une usine qui répond à la fois aux critères d'assemblage en SKD, exigés par le gouvernement, aux normes de qualité internationales et au cahier des charges de la marque pour assurer l'assemblage de smartphones de qualité répondant aux normes internationales. C'est pour cela que nous avons choisi notre partenaire, le bon partenaire. L'idée est de lancer une usine localement et d'intégrer une valeur ajoutée localement. On veut avoir un produit qualitatif et cela exige d'avoir des composants ramenés directement de notre usine de Chine, mais dans le futur, on va élargir cela à ce qui peut être fait localement l'Algérie, en fonction des compétences et du transfert de savoir-faire. Dans ce projet avec Sacomi, on a déjà pris tout cela en compte. On sait déjà qu'il y aura de nouvelles étapes à l'avenir et d'autres évolutions. On est préparé à ça et on le fera. La première étape est d'abord de lancer la production globale en Algérie en fonction de la demande nationale et après ce sera des choix stratégiques. C'est-à-dire si l'on doit d'abord s'orienter vers l'exportation ou faire plus de transfert de savoir-faire et est-ce qu'on a les capacités de faire les deux. On le fera dans la mesure où on sera à chaque fois capable d'atteindre nos objectifs.
Je vous rappelle que c'est la première usine Wiko en Afrique qui emploie 100 personnes dans un premier temps avec comme objectif de doubler les effectifs avant la fin de l'année en cours, en plus de 200 autres emplois indirects.
Parlons de l'après-vente. Vous avez annoncé lors la cérémonie de lancement de l'usine l'ouverture d'un centre de service après-vente (SAV) avec une vingtaine de points de collecte sur tout le territoire algérien...
En fait, on veut avoir un service complet pour nos clients. Pour l'instant, on a un centre de SAV à Alger et 20 points de collecte sur le territoire national en plus des accords de logistique conclus pour réceptionner ces téléphones le plus rapidement possible et les renvoyer le plus rapidement possible aux clients une fois réparés. On va également étendre nos points de vente pour avoir une large couverture au niveau national et ensuite former le personnel des points de vente dans une seconde étape pour assurer la réparation sur place.
Quel est le taux de retour en après-vente ?
On est sur un taux très faible.
Samsung présente son nouveau Galaxy S9
Une année après le lancement du S8, Samsung présente à l'occasion du Salon mondial du mobile de Barcelone, Mobile Word Congress (MWC 2018) son dernier smartphone haut de gamme, les nouveaux Galaxy S9 et S9+ qui introduisent quelques nouveautés. Toutefois, les différences visuelles sont minimes comparativement aux S8 et S8+ avec des écrans similaires, soit les mêmes dimensions en diagonale (5,8'' pour Galaxy S9 et 6,2'' pour Galaxy S9+) Infinity Display qui s'étend de haut en bas pour couvrir presque toute la façade du téléphone Curved Super Amoled au format 18,5:9e. On trouve de nouveaux processeurs, mis à jour avec du Qualcomm Snapdragon 845 et du Samsung Exynos 9810.
D'une mémoire RAM de 4 Go pour le Galaxy S9 et et de 6 Go sur le Galaxy S9+, l'emplacement du capteur d'empreintes digitales est désormais situé sous la caméra arrière alors qu'auparavant, il était situé à la droite de la caméra. Autre nouveauté, Samsung introduit une nouvelle technologie sur la caméra de son smartphone, un capteur avec un objectif à double ouverture mécanique. Enfin, le géant sud-coréen emboîte le pas à l'american Apple avec ses Animoji de l'iPhone X avec une fonction nommée AR Emoji chez Samsung qui permet de scanner le visage avec n'importe quelle caméra de l'appareil pour créer un avatar en trois dimensions. Disponibles dès le 15 mars prochain, le prix de départ du nouveau Galaxy S9 est annoncé à 859 euros pour la version 64 Go et 959 euros pour le S9+ de 64 Go.
Wiko démocratise les dernières tendances technologiques
Comme à chaque édition du Salon mondial du mobile de Barcelone, Wiko, qui a officialisé récemment son alliance avec Tino, pour ne devenir qu'une seule société, n'a pas manqué d'afficher ses nouveautés au MWC 2018. Ainsi, Wiko affiche cette année sa passion pour les grands écrans au Salon MWC 2018, en présentant une toute nouvelle expérience.
Le stand tout entier met en avant des appareils à écran large. Wiko est arrivé également avec une gamme View étendue avec le View Go qui offre un excellent rapport qualité-prix en proposant l'essentiel pour une bonne immersion. L'écran 5,7" HD+ équipe un smartphone offrant des prestations multimédia complètes, permettant de réaliser de superbes photos pouvant être stockées dans un espace mémoire adapté.
Le View Lite, un ultra-compact et ultra-maniable, même dans les plus petites mains. Son écran 5,45" s'inscrit dans un boîtier compact idéalement adapté à un usage sans effort, à une main ! Le View Max, avec son écran 5,99" extra-large, est conçu pour regarder les films à volonté, soit une expérience multimédia optimisée.
On y découvre également la nouvelle gamme Y, dotée des écrans larges 18:9 à la portée de tous avec des modèles très colorés et d'une grande simplicité d'utilisation, à savoir le Tommy3 avec son écran 5,45", le Lenny5 doté d'un écran 5,7" HD ou encore le Jerry3 qui regroupe l'essentiel des fonctionnalités dans un smartphone compact avec un écran 5,45" et un processeur Quad-Core.
Les accessoires ne sont pas en reste puisque Wiko présente ses dernières créations dont le smart folio qui a une protection fine et astucieuse, parfaitement ajustée aux smartphones ou encore les nouvelles coques de protection solides et polyvalentes.
Leur encadrement surélevé et leur conception absorbant les chocs assurent une protection optimale avec une face arrière transparente rigide. On notera également la coque ProCase qui apporte plus de protection grâce à une conception bi-matière renforcée. Elle est dotée d'une face arrière rigide transparente au ton noir fumé.
Enfin, le verre trempé fait partie des innovations de Wiko avec la vitre ultra-résistante, anti-traces de doigt, avec une conception 2.5D permettant un ajustement parfait sans sacrifier la sensibilité de l'écran tactile. Ces nouveaux produits et d'autres nouveautés ont été annoncés dans le cadre de l'expérience Wiko au Salon MWC 2018.
Ah. A.