Premier congrès extraordinaire pour le Mouvement démocratique social (MDS) en vingt ans. Il s'agit d'un «congrès d'étape». Son coordinateur affirme que le parti reste «porteur des rêves de la gauche» en dépit des nombreux «coups reçus». Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Après plusieurs années d'hibernation politique, le MDS a tenu ce week-end son congrès extraordinaire. Son coordinateur national, Hamid Ferhi, a affirmé à cette occasion que son parti restait «en dépit des coups reçus, le mouvement qui porte les rêves de la gauche», ajoutant que sa formation politique n'avait fait «aucun calcul politicien sur le dos de la démocratie». Evoquant l'élection présidentielle de 2019, Ferhi affirme qu'il «ne faut pas tomber dans les futilités du cinquième mandat». Le fait de l'évoquer, dit-il, est «une honte» et cela, ajoute-t-il, «n'a rien à voir avec l'état de santé du Président mais avec son bilan puisque 20 ans après, où en sont la démocratie et le développement économique ?» Le congrès placé sous le slogan «Pour un large gouvernement de travail» intervient selon lui «dans un contexte très dangereux interne et externe qui peut mener à des dérapages» et le MDS a «le devoir de mettre en garde la société contre ces dangers et œuvrer à «rénover le régime» et faire de l'Algérie La Mecque de la démocratie. Pour ce faire, le MDS a besoin de créer un lien entre générations et donner aux plus jeunes l'envie de militer aux côtés des plus anciens. Les congressistes ont pu, au cours de la journée d'hier, adopter à l'unanimité le rapport moral présenté par son premier responsable. Le parti s'engage ainsi dans un processus de restructuration. N. I.