+Acesso l'application qui permet aux handicapés de signaler les bâtiments inaccessibles au Portugal Au Portugal, les handicapés et utilisateurs de fauteuils roulants ont désormais la possibilité de signaler instantanément les obstacles, les passages étroits, et les escaliers sans rampe, via une application mobile. Développée conjointement avec l'association caritative portugaise Salvador Association, + Acesso est considérée comme la première application au monde permettant aux utilisateurs de déposer des plaintes officielles contre les bâtiments publics et les entreprises qui ne respectent pas les lois sur l'accessibilité. Agé de 41 ans, un entrepreneur numérique, un tétraplégique depuis l'âge de 18 ans, a eu l'idée, il y a un an, après une expérience décevante lors de sa fête d'anniversaire de mariage dans un restaurant, qui se présentait comme accessible. «Mais nous avons été surpris de trouver un grand pas à l'entrée», a-t-il déclaré à Reuters. «Je ne voulais pas gâcher la soirée mais ça m'a fait penser à quel point ce serait génial d'avoir quelque chose dans ma poche pour me plaindre.» L'application gratuite, qui couvre tout le Portugal, identifie l'emplacement de l'utilisateur sur une carte interactive qui montre tous les bâtiments à proximité. En un clic, l'utilisateur peut sélectionner un magasin ou un restaurant et le classer en fonction de son accessibilité, y compris s'il dispose de toilettes adaptées, d'un parking ou d'une rampe, et remplir un formulaire de réclamation. Les plaintes envoyées via l'application atteignent instantanément les conseils municipaux respectifs et l'Institut national de réadaptation, chargé de respecter les lois sur l'accessibilité. Le processus prend moins de cinq minutes. «Il existe des applications que les gens peuvent utiliser pour évaluer les bâtiments en fonction de l'accessibilité, mais il n'y a rien de tel», a déclaré Vera Bonvalot, membre du conseil d'administration du European Disability Forum, basé à Bruxelles. Depuis le lancement de l'application en mai, 95 plaintes ont déjà été déposées dans les boîtes aux lettres des autorités, contre 70 plaintes déposées au Portugal en 2016, a révélé un rapport de l'Observatoire du handicap et des droits de l'Homme. Comcast obtient de l'UE une approbation inconditionnelle pour acheter Sky Les régulateurs antitrust de l'Union européenne ont donné le feu vert au projet de la société américaine de câblodistribution Comcast d'acquérir le groupe européen de télévision à péage Sky, sans exiger de concessions. La Commission européenne a déclaré que l'accord ne soulevait aucun problème de concurrence. «L'opération envisagée n'entraînerait qu'une augmentation limitée de la part actuelle de Sky sur les marchés d'acquisition de contenus télévisuels, ainsi que sur le marché de la fourniture en gros de chaînes de télévision dans les Etats membres concernés», a déclaré la CE vendredi dernier. Comcast, la plus grande société de divertissement au monde, est en concurrence avec Twenty-First Century Fox de Rupert Murdoch pour le rachat de Sky. Les jeunes délaissent Facebook pour commenter l'actualité Selon une enquête réalisée pour l'Institut Reuters, le recours des jeunes à Facebook pour s'informer a commencé à reculer aux Etats-Unis. De nombreux jeunes préférent se tourner vers des messageries comme WhatsApp pour commenter l'actualité, souligne l'enquête. Le taux d'utilisation de Facebook, qui demeure numéro un au niveau mondial, a reculé de neuf points de pourcentage en 2017 aux Etats-Unis et de 20 points chez les jeunes, selon cette enquête réalisée auprès de 74 000 personnes dans 37 pays, indique Reuters. «Le recours au réseau social pour s'informer a commencé à reculer sur un certain nombre de marchés clés après des années de hausse continue», relève Nic Newman, chercheur associé à l'Institut Reuters pour l'étude du journalisme, un centre de recherche rattaché à l'Université d'Oxford, au Royaume-Uni. «Nous continuons à constater une augmentation de l'usage des applications de messagerie pour commenter l'actualité car les utilisateurs sont à la recherche d'espaces plus privés (et moins conflictuels) pour communiquer», ajoute-t-il. A noter que la plus grande partie de l'enquête réalisée par YouGov pour l'Institut Reuters a été réalisée avant que Facebook, critiqué pour ses algorithmes tendant à favoriser la diffusion de fausses informations à caractère sensationnel, ne modifie en janvier dernier le fonctionnement de son fil d'actualité. De nombreux utilisateurs continuent de chercher l'information sur Facebook et Twitter, mais préfèrent la commenter avec leurs amis, sur des espaces plus privés comme WhatsApp ou Snapchat, ajoute Reuters. Les régulateurs européens et indiens s'associent pour défendre la neutralité du net Des représentants de l'ORECE (Organe des régulateurs européens des communications électroniques) et de la TRAI (Autorité de régulation des télécommunications de l'Inde) se sont réunis vendredi dernier pour signer une déclaration commune visant à promouvoir un internet ouvert. Le document décrit un ensemble de règles pour garantir la neutralité du net. Ce sont quelques règles de base, telles que l'égalité de traitement du trafic internet et une évaluation au cas par cas des pratiques de détaxation. L'Union européenne et l'Inde ont toutes deux mis en œuvre une réglementation pour assurer la neutralité de l'internet, mais veulent aller plus loin et travailler ensemble sur les même règles. La neutralité du net est en constante évolution et les règles doivent être mises à jour régulièrement. La déclaration intervient au moment où la FCC (régulateur américain) a officiellement abrogé le lundi d'avant la neutralité du net aux Etats-Unis. Alors que d'autres régulateurs ne peuvent rien faire aux Etats-Unis, ils peuvent s'assurer que la neutralité du réseau reste intacte dans leur propre pays. Ils tentent, en tout cas, de réduire le risque que la décision de la FCC ne déclenche un effet domino. Les sociétés de télécommunications d'autres pays pourraient faire pression sur les régulateurs pour qu'ils mettent fin à la neutralité du Net. Avec l'Inde et l'Union européenne, une bonne partie de la population mondiale défend désormais clairement la neutralité du Net. D'autres pays pourraient désormais se joindre à cette alliance et prouver que la neutralité du Net est importante pour l'innovation, la concurrence et les clients finaux.