Mettant à profit la campagne d'information et de sensibilisation, lancée depuis quelque temps par l'organisation de portes ouvertes, distribution de dépliants et autres prospectus, conférences de presse et émissions radiophoniques, relative à la déclaration annuelle des salariés dont le délai est fixé au 31 du mois de janvier en cours, la Cnas de Mila ouvre un autre volet relatif à la déclaration de la main-d'œuvre étrangère, qui est une obligation légale et dont peu d'employeurs s'y conforment. Et pourtant, la loi relative aux assujettis en matière de Sécurité sociale stipule «l'obligation de l'affiliation de cette catégorie exerçant une activité salariée ou assimilée, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit et quels que soient le montant ou la nature de leur rémunération et la validité de leur contrat ou leur relation de travail». De ce fait et selon nos interlocuteurs, il est fait obligation à tout employeur concerné d'engager, dans les plus brefs délais, la procédure de déclaration en déposant un dossier d'immatriculation et d'affiliation, conformément à la réglementation en vigueur. C'est ce qui a été constaté lors du passage, jeudi, du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale au siège de la Cnas de Mila. Sous des chapiteaux dressés à l'entrée du siège de la Cnas il est procédé à la vulgarisation tous azimuts pour tous les points cités, appelant tous les employeurs à s'y conformer. Ainsi donc, la Cnas et sa consœur la Casnos font du recouvrement leur cheval de bataille, elles qui assurent une couverture sociale à plus de 39 millions d'Algériens et permettent à plus de 3,5 millions de retraités de percevoir leurs pensions. A. M'haimoud