Abdelkader Tadjer, nous l'avons rencontré un jour au café Tantonville, à quelques mètres du TNA. Il était avec Boualem Bennani. Les deux comédiens nous ont longuement parlé de leur nouvelle pièce, La Valse des innocents. A l'époque, en pleine décennie noire, l'activité culturelle, à Alger et dans tout le pays, était à l'arrêt. Monter une pièce théâtrale ou réaliser un film relevait presque du miracle. Abdelkader Tadjer et Boualem Bennani avaient réussi la prouesse de réussir une pièce de théâtre et de la présenter au public algérois, sevré d'art et de culture, à l'époque. La valeur et l'importance d'une œuvre se mesurent aussi aux conditions et circonstances de sa réalisation. K. B. [email protected]