Très convoité suite à sa belle CAN, l'international algérien de l'ES Tunis devrait «migrer» cet été mais pas en Egypte où les deux pôles du football cairote, le Ahly et le Zamalek, l'ont sollicité pour faire partie de leurs effectifs respectifs. Dans une déclaration à la chaîne égyptienne Time Sport, l'enfant d'El-Bahia a repoussé toute idée d'évoluer dans un club égyptien. Mieux, l'ancien joueur du MCO et de l'USMA a fait savoir qu'il ne jouera en Afrique que pour l'ES Tunis, club qui lui a tendu la main alors qu'il traversait des moments difficiles dans sa carrière. Selon la presse égyptienne qui a fait état de sérieux contacts entre les directions des deux grands d'Egypte et le manager du joueur algérien encore sous contrat avec les Sang et Or jusqu'en juin 2020, le transfert de Belaïli serait imminent contre une forte prime de signature. En janvier 2018, l'ES Tunis avait racheté le contrat de Belaïli alors propriété du SCO Angers pour plus de 400 000 euros. En juin dernier, le club qatari d'El-Arabi a formulé une offre de 2 millions d'euros pour s'attacher les services de l'international algérien fraîchement sacré champion d'Afrique avec les Verts. Belaïli s'est vu proposer par les dirigeants de l'ES Tunis une prolongation de son contrat pour une année supplémentaire, période suffisante pour permettre au club de la capitale tunisienne de négocier le transfert de Belaïli en tirant le maximum de dividendes. En plein tournoi africain, des informations relayées par les médias hexagonaux évoquaient des touches de la part de clubs français, les Girondins de Bordeaux plus précisément, pour s'attacher les services de Belaïli. M. B.
