Le vice-président de l'APN appelle depuis Jakarta à des mesures concrètes pour soutenir la cause palestinienne    Sadaoui s'enquiert de la disponibilité des directions de l'Education à organiser les examens scolaires    Cinéma : Appel à candidature pour le prix "Jazair Awards 2025"    Dissolution d'"Urgence Palestine": une ONG dénonce "la dégradation des libertés d'expression" en France    Le député Benhamouda participe à Jakarta à la réunion du Comité exécutif de l'UPCI    Le Président de la République quitte Alger à destination de la Slovénie pour une visite d'Etat    CS: consultations à huis clos sur la Mission de soutien et de stabilisation de l'UA en Somalie    Les deux banques algériennes en Mauritanie et au Sénégal, un atout pour l'intégration économique africaine    Oran: la transition et l'efficacité énergétiques au cœur du SNEE7    Belmehdi souligne la nécessité d'une plus grande contribution de l'Université à la recherche sur les savants algériens    Le Président de la République en visite d'Etat en République de Slovénie    Toutes les conditions réunies pour accueillir les hadjis algériens dans les Lieux Saints    « Retailleau est le pollueur de la relation entre Alger et Paris »    Des victoires qui sauvent et… des défaites qui menacent    L'OM et Monaco en Ligue des champions, Saint-Etienne garde l'espoir    Les contraintes des services et l'absence de réponse aux doléances du public    Pour la réhabilitation de la Cour des comptes en hibernation, comme institution de prévention et non de coercition    Journées de sensibilisation destinées à la préparation psychologique des candidats aux examens de fin de cycle scolaire    Plus de 30.000 Algériens franchissent le pas    Les souffrances s'aggravent !    Sur les chemins de la mémoire    «1830-2025 : Du plan enfoui à l'histoire d'une relation fracturée »    Sonatrach/FAF : renouvellement de la convention de sponsoring pour trois ans    Ghardaïa : instaurer des canaux de dialogue constructif avec les acteurs de la société civile    Arrivée du premier groupe de hadjis algériens à Médine    La gestion totale des structures de la jeunesse tributaire d'une autorisation du ministère    La marque de fabrique des Renseignements algériens    Aymeric Caron reproche à Anne Sinclair son silence tardif sur Ghaza    Les Verts s'identifient dans la course au sommet final    Vers une approche pragmatique !    Présentation à Alger, de l'avant-première du film "La Gare Aïn Lahdjar"    Coupe d'Algérie de Cyclisme sur route à Oran/course en ligne : victoire de Abdallah Benyoucef et Ziani Amine    Des averses orageuses, vendredi et samedi, sur plusieurs wilayas du pays    L'Algérie A' dispose de la Gambie (3-0) et valide son ticket pour le CHAN 2025    Le port de couteau, une menace publique !    Une pratique démocratique à l'abri de toute forme de dérive    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



De plus en plus de femmes investissent les terrasses de café
LIEUX PUBLICS
Publié dans Le Soir d'Algérie le 06 - 08 - 2019

Pendant de nombreuses années, les terrasses des cafés d'Alger étaient majoritairement occupées par des hommes. Les femmes n'osaient pas s'y aventurer par peur d'être insultées, voire chassées.
Aujourd'hui, le décor a changé. Il suffit de se balader en ville, pour constater que les femmes ont réinvesti le terrain. Seules, en couple ou flanquées de leurs enfants, elles s'attablent aux terrasses des cafés rue Didouche-Mourad, place de la Grande-Poste, boulevard Sidi-Yahia pour siroter un café, déguster une glace ou consulter leurs mails. Un défi pour toutes ces femmes qui ont longtemps été exclues de ces espaces publics.
Un café svp !
Il y a comme un effet d'entraînement. Une, deux, trois... dix... vingt. Elles sont de plus en plus nombreuses à mettre les pieds sous les tables des terrasses de cafés et de glaciers de la capitale. C'est comme si un vent de liberté avait soufflé sur la ville comme le souligne Mounia (28 ans), rencontrée sur la terrasse du Milk Bar (rue Larbi-Ben-M'hidi). « Avec les marches citoyennes et le Hirak du 22 février, les femmes ont à nouveau investi les espaces publics. Après la marche du vendredi, j'ai pris l'habitude de me reposer avec mes copines à une terrasse de la rue Didouche-Mourad. Beaucoup de femmes, d'abord hésitantes puis confiantes, nous ont emboîtées le pas. Avant, nous nous réfugions à l'intérieur des cafés, à l'abri des regards. Par peur d'être vues et d'être mal jugées.Déguster un thé en profitant de l'animation de la ville semblait être un plaisir réservé uniquement aux hommes. Les femmes ont conquis de nouveaux espaces publics et elles comptent bien les garder».
Nouveaux espaces de liberté
Les femmes profitent des terrasses sur les rues et les boulevards au même titre que les hommes. Samia et Hind, deux étudiantes en architecture aiment se reposer pour profiter d'un moment de détente sous un parasol, en fin de journée. «Avant, nous n'osions pas trop le faire. Les regards curieux et parfois hostiles des passants nous décourageaient. Ces derniers temps, la gent féminine investit les cafés en extérieur. Cela ne choque plus personne. D'ailleurs, en y réfléchissant un peu, on se dit que nous nous sommes mises des barrières à nous-mêmes. L'espace public a trop longtemps été la chasse gardée des hommes dans notre société. Boire un café sur une terrasse dans l'espace urbain, en partageant un moment de convivialité est un plaisir qu'il faut prendre, même s'il reste quelques résistances dans l'esprit des machistes».
Que pensent les hommes de cette «invasion féminine» ?
«J'ai pris l'habitude de m'attabler le plus normalement du monde avec mes sœurs ou des amies, nous confie Fayçal (26 ans). Certes, dans les quartiers populaires d'Alger, vous ne verrez pas de femmes aux terrasses des cafés. Mais grâce au métro, la fréquentation des cafés d'Alger-centre par la gent féminine a nettement augmenté. Pourquoi les femmes n'auraient-elles pas le droit de lire le journal, de prendre l'air ou de papoter avec une amie sur la terrasse d'un café ? Avant, ces lieux étaient des espaces exclusivement masculins. Il faut vivre avec son époque et suivre la modernité. C'est mon avis !» Longtemps réservées aux hommes, les terrasses des cafés et autres glaciers s'ouvrent de plus en plus aux femmes dans les grandes villes.
La gent féminine les fréquente, désormais, en toute sécurité. Seules ou accompagnées, les femmes ont reconquis ces lieux publics où on papote, rigole et refait le monde, en toute simplicité.
Soraya Naili


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.