Le festival national de la littérature et du cinéma féminins s'est ouvert samedi soir à la salle de cinéma Dounyazed de la ville de Saïda avec la participation d'artistes, cinéastes et romancières. Le wali de Saïda, Louh Seïf El Islam, a donné le coup d'envoi de la 3e édition de cette manifestation culturelle organisée par le commissariat du Festival national de la littérature et du cinéma féminins. La première journée de ce festival a été marquée par la signature, entre la Direction de la culture de Saïda et l'Office national de la culture et de l'information (Onci), d'une convention pour la gestion et l'exploitation de la salle de cinéma Dounyazed pour la projection de films mondiaux et nationaux récents. Le directeur général de l'Onci, Ourad Ouadahi, a souligné, en marge du lancement de ce festival, qu'en vertu de cette convention, la salle de cinéma Dounyazed est placée sous la tutelle de l'Onci, ajoutant que les nouvelles œuvres cinématographiques mondiales et nationales y seront projetées. La salle abritera d'autres activités culturelles dont des soirées musicales, des ateliers de théâtre et des activités pour enfants dans le cadre du programme élaboré par l'Onci, a indiqué le même responsable. L'ouverture du festival a été également marquée par une rencontre littéraire avec le romancier Yasmina Khadra et le coup d'envoi d'une session de formation aux techniques du son au profit de 20 jeunes, encadrée par le cinéaste Salim Hamdi. Cette formation de quatre jours vise à enseigner à ces jeunes les règles de base du son qui est un facteur important dans le domaine cinématographique, a souligné M. Hamdi. Le programme de cette manifestation culturelle comporte la projection de 11 films dont Jusqu'à la fin des temps de Yasmine Chouikh, plusieurs fois primé lors de festivals internationaux, Les bienheureux de Sofia Djama, prix de la meilleure réalisation au Festival de Dubaï (2017), Reconnaissance de Salim Hamdi, London River, Le flic de Belleville de Rachid Bouchareb. Une rencontre littéraire est prévue avec l'auteure, Djamila Talbaoui, et deux récitals poétiques des poétesses Zineb Laouedj et Rabéa Djalti, de même qu'une représentation théâtrale dans le cadre du théâtre de la rue, intitulée Ennadji avec les artistes Massilia Aït Ali et Nazem Heladja. Organisé par le ministère de la Culture, le festival prévoit également un atelier de formation en mise en scène au profit des jeunes cinéphiles, indiquent les organisateurs. Au terme de ce festival, un prix du public sera dédié à la meilleure projection de films participants.