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Les auditions de l'après-midi
Publié dans Le Soir d'Algérie le 05 - 12 - 2019

Les auditions des inculpés se sont poursuivies jusqu'en début de soirée, hier. Après Ouyahia et Sellal, cinq autres prévenus ont défilé à la barre : Youcef Yousfi, Nouria Zerhouni, Mahdjoub Bedda, Abdelghani Zaâlane et Farès Sellal, fils de l'ancien Premier ministre, ainsi que l'ancienne secrétaire générale du ministère de l'Industrie relevée de ses fonctions par Youcef Yousfi.
Au tribunal de Sidi-M'hamed, il se disait que le procès allait se poursuivre tout au long de la soirée, mais des incidents imprévus semblent avoir incité la cour à reporter les auditions au lendemain. Sous pression, Mohamed Baïri, propriétaire d'Ival, a fini par craquer en milieu d'après-midi. Pris d'une crise de nerfs, il s'est mis à se débattre et à pousser des cris. La scène a eu pour effet de plonger plusieurs autres prévenus dans un état de nervosité et de tension extrême. Pour tenter de calmer la situation, le juge a dû lever la séance durant plus d'une heure. La reprise a eu lieu vers 14h30.
Youcef Yousfi, ancien ministre de l'Industrie : «j'ai appliqué ce qu'on me demandait de faire»
«Je n'ai rien fait, rien donné aux hommes d'affaires, j'ai pris connaissance de certains dossiers, je les ai étudiés, mais je n'ai rien donné à Arbaoui (Global Group) que vous venez de citer (…) tout ce que j'ai fait, c'était pour l'investissement, pour diversifier l'économie nationale (…) dans certains dossiers, j'ai reçu une lettre d'Ouyahia et j'ai appliqué ce que l'on m'a demandé de faire, je ne suis pas un homme de loi.» Au juge qui lui demande la raison pour laquelle il ne s'est pas entouré de consultants, l'ex-ministre de l'Industrie répond : «Nous avons étudié 70 dossiers, il était impossible de changer quoi que ce soit dans le mode de fonctionnement.» A une question relative au choix porté sur l'homme d'affaires Mazouz : «J'ai visité plusieurs sites, je ne sais pas pourquoi le nom de Mazouz était inscrit dans la liste, mais je pense qu'il était de son droit de postuler et d'acquérir des marchés.»
Abdelghani Zaâlane, ancien ministre de l'Industrie et directeur de campagne de Bouteflika : «Ali Haddad a retiré ses 19 milliards»
On retient de son passage les réponses apportées au sujet du financement occulte de la campagne présidentielle de 2019. «J'ai été désigné directeur de campagne deux semaines après le début du Hirak, ma mission a duré en tout neuf jours. Je savais que deux comptes avaient été ouverts.» «Qui a versé de l'argent ?» l'interroge alors le juge : «L'argent provenait de partout, Benhammadi (Condor) et Mazouz ont versé des sommes, un citoyen a versé dix millions de centimes, je sais aussi que Haddad a retiré dix-neuf milliards après. Mais personne n'a versé d'argent sur un compte à mon nom, vous pouvez poser la question à tous les hommes d'affaires qui sont ici.» Il avance la somme de 75 milliards de centimes.
Nouria Zerhouni, ex-wali de Boumerdès, refuse de répondre au juge
Elle a comparu comme témoin dans le dossier d'octroi d'avantages aux hommes d'affaires dans l'automobile. Elle est également poursuivie pour l'octroi d'un terrain à Mohamed Baïri. Avant de l'interroger, le juge lui demande si elle désire garder le silence, «qui est aussi un moyen de défense», dit-il. Nouria Zerhouni refuse de répondre.
L'ancienne secrétaire générale du ministère de l'Industrie : «Yousfi m'a dit qu'il ne pouvait pas me donner les raisons de mon limogeage»
Appelée comme témoin dans le dossier automobile, elle déclare : «Je ne suis nullement concernée, je n'ai étudié aucun dossier (…) j'ai été démise de mes fonctions verbalement et lorsque je me suis adressée au ministre (Youcef Yousfi), il m'a répondu qu'il ne pouvait rien me dire à ce sujet.»
Mahdjoub Bedda, ancien ministre de l'Industrie :
«j'ai obéi aux instructions»
Le juge l'interroge sur les exonérations accordées aux hommes d'affaires dans l'automobile. Elles ont atteint les 11 millions de DA, «un grand déficit pour le Trésor public». Il lui demande l'origine de ses nombreux biens immobiliers et de l'argent qui lui a permis de les acquérir. L'ancien ministre déclare avoir obéi aux instructions. Il tente de se défendre, mais la crise de nerfs de Mohamed Baïri, qui se déclare à ce moment, contraint le juge à lever la séance.
Farès Sellal, fils de l'ex-Premier ministre
Sa présence au box des accusés met fin aux rumeurs annonçant sa récente libération. Poursuivi dans l'affaire de l'automobile, il est interrogé sur ses pratiques, à savoir l'utilisation du nom et de l'influence de son père pour l'obtention de marchés. Farès Sellal nie tout ce qui lui est reproché.
A. C.


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