Partie pour �tre un mod�le dans la gestion et la propret�, la cit� 132 logements AADL de Bouira meurt � petit feu devant le regard complaisant de ceux qui sont cens�s g�rer cette cit� pr�sent�e en son temps comme un mod�le surtout de par son mode de gestion, initi� dans cette cit� � la faveur des nouvelles donnes introduites par le minist�re de l�Habitat et de l�Urbanisme dans la gestion des parties communes. La cit� 132 logements achev�e en 2006 et dont les propri�taires avaient pris possession de leurs biens en mai 2006, comptait au lendemain de son inauguration une soci�t� qui s�occupait de la gestion des parties communes. Elle comportait, outre le g�rant, deux concierges qui jouent en m�me temps le r�le de gardiens de la cit� et de nettoyeurs, charg�s de pr�parer les bacs � ordures le soir et de les cacher pendant la journ�e apr�s le passage des �boueurs t�t le matin et de deux femmes de m�nage qui travaillaient � plein temps. Moins de trois ann�es plus tard, et les charges impos�es aux locataires qui sont pourtant importantes, avec plus de 2 300 dinars pour les propri�taires des F4 et 1 500 dinars pour ceux des F3, les deux femmes de m�nage ont �t� r�duites � travailler � mi-temps en r�duisant leurs salaires de moiti�. En plus de cette r�duction drastique qui s�est r�percut�e n�gativement sur la qualit� de la propret� des blocs, sont venus s�ajouter d�autres probl�mes tels que la gestion chaotique de l�ascenseur du bloc F, ainsi que l��tanch�it� au niveau de certains blocs dont le I. Au niveau de ce dernier, plusieurs correspondances ont �t� faites et les responsables locaux ont �t� maintes fois avis�s par le g�rant de la cit� mais, malgr� le caract�re urgent de ce probl�me, la d�t�rioration des lieux, les photos prises au niveau des deux logements situ�s au dernier �tage de ce bloc par des experts d�p�ch�s par l�AADL, les travaux d��tanch�it� ne sont toujours pas engag�s. Lors des derni�res pluies du mois de mai, d�autres d�g�ts au niveau de ces deux logements ont �t� constat�s et signal�s aux responsables de l�AADL. Auparavant et � chaque intemp�rie, les infiltrations s�accentuent et des blocs de ciment et de b�ton s�arrachent d�eux-m�mes au voisinage des deux tuyaux d��coulement des eaux pluviales. Des �coulements qui s�infiltrent au-dessous de la dalle de sol vers l��tage inf�rieur en d�truisant dangereusement son plafond. Pendant que la cit� se meurt, les responsables nous apprennent que le montant des r�parations de l��tanch�it� a �t� d�gag� et l�entreprise de r�alisation d�sign�e. Cependant, les travaux n�ont toujours pas commenc�.