Mesures barrières renforcées autour de la... ... cellule de Khaled Drareni ! C'est à n'y rien comprendre ! Un ancien footballeur réserviste de l'équipe nationale des locaux qui dirige une bande de présumés criminels composée de cadres des services de sécurité. Et l'autre jour, je vous en parlais déjà ici, nous découvrions qu'un adjudant-chef terrorisait des généraux en faisant office de « filtre » d'accès à feu Gaïd-Salah. L'autre jour, toujours, et toujours ici même, nous abordions le cas de cette Maya-L'abeille, gardienne-butineuse d'une partie du magot de la Içaba, dans une résidence ultra-protégée de Moretti. Y a forcément un truc qui déconne ! Désolé, mais là, mon logiciel crie « ya la garde ! ». Yaaaa la gaaaaarde ! Kifach ? Comment un gars qui chauffait la plupart du temps les bancs de touche a pu se retrouver « éminence grise » d'une bande de crapules bourrée de gradés et de fonctionnaires bien assis sur leurs ronds de cuir ? T'es obligé de te poser des questions ! Et chez moi, les questions entraînent bizarrement des « remontages de souvenirs ». Que m'a remonté à la surface ma mémoire ? Layada ! Ouiiii ! Abdelhak ! Dakka ! Le tango, membre fondateur du GIA, reconverti dans les affaires et s'affichant à l'époque, après son retour en société, dans les meilleurs endroits de la ville, en compagnie des pointures du bled. Layada, dit « Le Tôlier ». En vrai, il était tôlier ! Ce n'était pas juste un pseudo. Nooon ! Il avait été carrossier à Baraki. Attention ! Je n'ai rien contre les carrossiers ou les mécanos. Mais Layada dirigeait et avait sous ses ordres des universitaires, des diplômés, entre autres certains du campus de Bab-Ezzouar ! Des mecs bardés de titres et de savoir. Auxquels il polissait la carlingue pour les envoyer ensuite se faire exploser ou buter en opérations ! Finalement, tout s'explique. Et c'est peut-être pour ça que ce n'est pas une légende. Quelle légende ? Eh ben celle qui veut que les footballeurs, même de seconde catégorie, aiment tant les belles carrosseries ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.