La décentralisation de la gestion de la crise sanitaire de Covid-19 dans la prise de décision est la meilleure démarche dans la lutte contre la propagation du virus. La constitution de comités locaux de suivi de la pandémie de coronavirus a donné des résultats satisfaisants. Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - C'est le directeur de l'Institut national de santé publique (INSP) et membre du Comité de surveillance et de suivi du coronavirus qui l'a affirmé, hier lundi, sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 1. Il estime que le renforcement des prérogatives des autorités locales dans la prise de décision est le meilleur moyen de suivi, de surveillance et de lutte contre la propagation du virus. À ce sujet, il dira que la décision prise récemment par les autorités constitue une « démarche positive », dans la mesure où elle contribue à freiner la contamination au Covid-19. Et pour preuve, « la situation de surpeuplement connue auparavant par nos hôpitaux s'est nettement améliorée ». Ceci pour signaler que la décision de décentralisation de la gestion de la crise sanitaire par l'attribution des prérogatives aux autorités sanitaires locales dans la prise des décisions a donné des résultats positifs et « vérifiables sur le terrain ». À cet effet, il a salué la démarche adoptée par le président de la République à l'issue du dernier Conseil des ministres qui consiste à mettre en place des cellules de veille au niveau de chaque wilaya, sous l'autorité du wali. Pour cela, le directeur général de l'INSP, le professeur Lyès Rahal, estime que l'implication du wali dans le suivi de l'évolution de la pandémie et l'évaluation du bilan de contaminations quotidien confère au chef de l'exécutif au niveau local tous les pouvoirs, dont la décision du « retour au confinement en cas de dégradation de la situation sanitaire». A. B.
