Changement à la tête d'Algérie Télécom. Une décision scandaleuse selon le... ... requin ! Nous détenons le record ! Attention ! Pas un p'tit record. Un record riquiqui. Un record régional. Un record local à peine repérable par géolocalisation, sur GoogleMaps. Non ! Nous détenons le record mondial ! Le record planétaire. Le record intergalactique. Oui ! Les occasions étant tellement rares, pour ne pas dire inexistantes de nous astiquer le nombril et de nous gargariser avec un bon classement, un record, un truc dans lequel nous serions devant tout le monde, les premiers, les plus forts, que je n'allais pas tout de même pas la rater, cette occasion ! Je m'en fais l'écho ! Je la fête ! Je la célèbre. Je la «Berrah» du verbe «Teb'rah» et du substantif «Berrah» ! En un mot comme en cent, je suis heureux d'accorder ici, la place qu'il faut à ce record dézédien. Je le suis d'autant plus qu'au vu de la nature très spéciale de ce record, et même si l'on a l'habitude de dire «les records sont faits pour être battus», je doute fort que le nôtre soit battu un jour. Voire même approché ! Toutes les salles des ventes du monde pourront s'allier, se liguer contre nous pour tenter de faire tomber notre record, qu'elles n'y parviendraient pas. Les deux gros mastodontes de la vente de luxe et du «tombage» de records, Sotheby's et Christie's, pourraient enfin fusionner dans le seul but de nous priver du record, qu'elles se planteraient lamentablement. Et comment voudriez-vous détrôner un pays, la Principauté de Dézédie où des sièges, un lot de vulgaires sièges en cuir banal, même pas du chevreuil ou du daim traité aux huiles essentielles, cousus de fil provenant de filatures industrielles chinoises, du vilain fil de synthèse, se sont vendus à... 7 milliards l'unité ? IMBATTABLE ! Impossible à battre ce genre de records. Même par un fauteuil désigné, dessiné par Philippe Starck ou Patricia Urquiola ! Face à ça, devant un «Koursi» à 7 milliards, faut juste avoir l'humilité de s'assoir, par terre, surtout pas sur le fauteuil, malheureux, et se contenter de fumer du thé pour espérer rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
