Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière s'engage à trouver prochainement des solutions concrètes au problème du manque criant des gynécologues obstétriciens au niveau des établissements publics de santé. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Le Dr Abderrahmane Benbouzid réitère son constat quant à l'échec du système de santé dans le pays, un système que l'Agence nationale de la sécurité sanitaire et le ministre en charge de la Réforme hospitalière se chargent de revoir. Un échec qu'il explique, encore une fois, par la développement de la médecine et la démographie galopante. Intervenant, avant-hier jeudi, dans le sillage d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale consacrée à des questions orales de députés, il a, par ailleurs, soutenu que la situation épidémiologique liée à la pandémie de coronavirus est «stable». Sur un autre plan, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière reconnaît le manque de spécialistes en gynécologie obstétrique au niveau des établissements publics de santé. Il explique ce phénomène national par la migration d'une grande partie de ces spécialistes vers le secteur privé une fois le DEMS en poche et après avoir exercé une année dans le sud du pays et deux autres années dans les wilayas des Hauts-Plateaux. Une situation à laquelle le ministre s'est engagé à trouver des solutions efficaces pour sauvegarder la dignité des femmes enceintes et la santé des femmes et des enfants en ce sens que cela relève d'un droit constitutionnel. Ceci à travers, par exemple, des accords conclus entre la Caisse nationale des assurances sociales et les établissements privés. M. K.
