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«La Bourse algérienne n'est pas efficiente»
Abdelhakim Berrah, président de la Cosob, à «LSA direct» :
Publié dans Le Soir d'Algérie le 19 - 10 - 2020

Avec seulement cinq entreprises cotées, le niveau de capitalisation de la Bourse d'Alger s'illustre par un montant dérisoire et bien loin du potentiel économique national. Un constat qui témoigne du sérieux retard pris en Algérie sur le plan du développement du marché boursier.
Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - Le président de la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob), Abdelhakim Berrah, conviendra lui-même que le marché boursier algérien est à la traîne et peine à se développer.
Intervenant hier, dimanche, dans l'émission hebdomadaire du Soir d'Algérie, «LSA Direct», le patron de la Cosob l'atteste : « Chez nous, la Bourse n'est pas efficiente .» Car tout simplement « le nombre d'entreprises cotées à la Bourse d'Alger est minime », précisant, toutefois, qu'il est bien loin de refléter les potentialités économiques du pays.
Un tableau qui s'est dessiné, selon lui, par le poids de certains facteurs que nous connaissons tous, à l'image du « manque de transparence des entreprises ou de l'absence d'éducation financière des gestionnaires». Il impute également cela au manque des professionnels du marché, capables de conseiller ou, mieux, d'accompagner ces entreprises.
Définissant, par ailleurs, le rôle de la Cosob, Abdelhakim Berrah souligne qu'il consiste à réguler la Bourse et que sa mission est « de protéger les investisseurs et de contrôler les sociétés de capitale investissement ». En résumé, la Cosob fait office de gendarme de la place financière. « Elle édicte le règlement et surveille son application », fait-il savoir.
À propos de l'indice de cotation algérien
Le président de la Cosob a, en outre, expliqué que notre indice de cotation « Djazaïr Index » existe, sauf que celui-ci n'est pas représentatif de « l'économie nationale ». Elément qui fait que, souvent, lorsqu'un événement se produit sur la scène économique, « il n'est pas répercuté dans la Bourse ». Plus étonnant encore, Abdelhakim Berrah révèle que la place boursière palestinienne est plus importante que celle de l'Algérie. Développant ce point, il détaille d'abord que contrairement à l'Algérie, la Palestine compte un plus grand nombre d'entreprises cotées en Bourse. En second lieu, il est plus difficile pour les entreprises palestiniennes petites ou grandes de bénéficier d'un financement bancaire. Ces dernières sont de ce fait « plus transparentes et arrivent ainsi plus facilement à la Bourse ».
Qu'en est-il du marché boursier algérien ?
Evoquant ce point important, Abdelhakim Berrah a rappelé que ce marché a été mis en place à l'époque où le Fonds monétaire international (FMI) avait engagé certaines réformes structurelles. « Mais dans les années 2000, nous n'avons pratiquement pas eu recours à la cotation en Bourse», a-t-il indiqué. Il défendra que peu d'obligations « ont été émises par les entreprises algériennes et donc très peu ont été introduites en Bourse ».
Un état de fait qu'il impute aux facilités de financement via le secteur bancaire, à travers « des prix bonifiés que l'on accordait aux entreprises », qualifiant cette démarche d'erreur. Il développe son propos en soutenant que « pour entrer en Bourse, l'entreprise se doit d'être totalement transparente », et qu'il est exigé que les états financiers doivent être publics et publiés régulièrement.
Entreprises cotées en Bourse en Algérie
L'invité de «LSA Direct» a, sur le même plan, indiqué que nous avons en tout cinq entreprises cotées en Bourse, mais qu'elles représentent un noyau plutôt performant.
Et pour cause, « ce sont d'excellentes entreprises qui donnent des rendements supérieurs à 10 ». Il s'agit, entre autres, de Biopharm, Saidal, l'hôtel El-Aurassi, Alliance assurances... Abdelhakim Berrah a, néanmoins, émis son souhait de voir d'autres entreprises publiques ou privées « faire leur entrée en Bourse ».
Quelle éligibilité pour l'entrée d'une entreprise en Bourse
Abdelhakim Berrah a, toutefois, précisé que si une entreprise aspire à faire son entrée en Bourse, elle se doit de remplir certaines conditions. « Seules les meilleures arrivent en Bourse car elles sont obligées de donner des dividendes », a-t-il relevé. Il poursuivra en relevant qu'une entreprise déficitaire ne peut pas être cotée.
M. Z.


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