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Sami Agli plaide pour une année blanche fiscale et parafiscale
Entreprises en difficulté
Publié dans Le Soir d'Algérie le 05 - 11 - 2020

Qualifiant la situation économique actuelle de «compliquée» et en plein «effondrement», le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) insiste sur l'urgence d'une relance économique. Une relance qui est loin d'être, pour lui, un choix mais plutôt une nécessité voire une obligation.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - «L'économie nationale est en train de s'effondrer. Nous perdons des acquis. Aujourd'hui, beaucoup d'entreprises sont malheureusement en train de fermer», déplore Sami Agli, président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC).
Il évoque ainsi des entreprises qui existent depuis plusieurs années et qui , aujourd'hui, n'arrivent pas à faire face à leurs charges et engagements.
Pour lui, le différé du paiement des redevances fiscales, parafiscales et bancaires des entreprises accordé par l'Etat en ces temps de crise sanitaire, reste tout de même «une dette à payer». «En temps normal, nous soutenons cette éthique fiscale qui est un devoir. Mais aujourd'hui, les entreprises ont le choix entre renflouer leurs caisses pour relancer leur activité, ou aller s'endetter encore plus pour faire face à ces charges», explique-t-il. Ces entreprises en détresse, estime-t-il, devraient être réellement accompagnées dans la relance de leur activité économique. Seul moyen pour se faire : «Arrêter les pénalités, les intérêts et aller même vers une année blanche fiscale et parafiscale. Tout cela afin de préserver l'activité économique, les emplois et par là même, le pouvoir d'achat», dit-il.
Intervenant hier mercredi sur les ondes de la radio Chaîne 3, le président de CAPC considère que la situation économique actuelle est «compliquée», et impose une réforme profonde. «La réforme économique est obligatoire. C'est une nécessité, elle est même vitale. Il faut un autre modèle économique pour pouvoir se projeter à l'avenir et réagir vite face à cette crise qui est en train d'emporter des pans entiers de notre économie», a-t-il souligné.
Il cite ainsi des secteurs nécessitant désormais, un «électrochoc» pour une reprise rapide. «Ce sont des secteurs sensibles et vitaux pour l'économie et qui sont employeurs en masse. Aujourd'hui, nous ne pouvons prétendre à un avenir économique meilleur sans cette relance tant demandée par tous : entreprises, acteurs économiques, citoyens et patronats», précise-t-il. Seulement, une telle relance économique ne peut se faire, reconnaît Sami Agli, sans une débureaucratisation «réelle» et «ressentie sur le terrain».
Pour lui, il est inconcevable qu'on parle de relance économique ,alors que des entreprises ne trouvent même pas de réponses aux autorisations formulées auprès de l'administration. «Il y a des entreprises qui sont aujourd'hui à l'arrêt. Elles attendent des autorisations pour que leurs outils industriels soient mis en marche et créent ainsi des centaines d'emplois», regrette-t-il. L'invité de l'émission note à cet effet, que la bureaucratie est plus que jamais forte , contrairement à l'économie. «La bureaucratie est une réalité amère, encore puissante et dure. Elle bloque de nombreux créateurs de richesse. Il faut commencer par débureaucratiser les actes de gestion, d'investir et de création de richesse», dit-il.
Il a également insisté sur la réforme bancaire. «La réforme bancaire est la priorité absolue à cette relance économique. Le banquier doit reconquérir la confiance et avoir plus de droit pour prendre les décisions adéquates», ajoute-t-il.
Ry. N.


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