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Nouvel appel à la libération de Ali Ghediri
Son comité revient à la charge
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 04 - 2021

Un nouvel appel à la libération de Ali Ghediri vient d'être lancé par son comité de soutien qui se dit inquiet et dubitatif face à la tournure prise par les évènements le 21 février dernier. Ses avocats espèrent, eux, une programmation rapide d'un procès.
C'est le second communiqué du genre publié en moins d'une dizaine de jours par les membres du comité qui se bat pour la libération de Ali Ghediri. Dans un premier texte intitulé « Paradoxe », un appel à l'intervention du chef de l'Etat a été lancé pour faire la lumière sur un dossier qualifié de « vide » par les différents avocats qui ont eu à le consulter.
Cet élément est d'ailleurs au centre du second communiqué qui nous est parvenu jeudi et dans lequel le comité cite une phrase lâchée par Me Miloud Brahimi, lors de sa première visite au détenu à la prison de Koléa : « En 52 ans de barreau, je n'ai jamais vu un dossier aussi vide .»
Les interrogations ne font que s'amplifier, poursuit le communiqué, depuis la dernière décision de la chambre d'accusation de transférer le dossier à la chambre criminelle. Une décision qui a fait envoler tous les espoirs nés après une précédente décision prise par la Cour suprême. Cette haute instance de justice avait, en effet, accepté la cassation introduite par l'ancien candidat à l'élection présidentielle de 2019, et noté le ton péremptoire utilisé par le magistrat qui avait eu à étudier le dossier.
Les avocats de Ali Ghediri ont fait savoir que la mention faite par la Cour suprême voulait dire que le magistrat avait usé d'un ton qui laissait penser qu'il s'agissait d'un avis tranché. Le fait que la cassation ait été acceptée a soulevé surtout l'espoir de voir la dernière charge retenue contre le concerné tomber. Le premier chef d'inculpation « transmission de document à des parties étrangères pouvant nuire à l'intérêt national » avait été annulé au cours de l'année précédente, suite à une longue bataille judiciaire menée par le collectif d'avocats. Restait un chef d'accusation
unique : « Atteinte au moral de l'armée .» « Sur le plan juridique, il n'y a plus rien à faire, déclare Me Aouicha Bekhti.
La seule accusation qui pèse contre lui, à savoir atteinte au moral de l'armée, a été battue en brèche par la Cour suprême. Après des semaines d'attente de la programmation du dossier au niveau de la chambre d'accusation, le dossier a été renvoyé devant la chambre criminelle de Dar-el-Beïda ».
Au niveau de cette instance, la liste de procès programmés pour la session est déjà établie. Les avocats sont dans la crainte de voir Ali Ghediri passer une nouvelle année en prison sans procès. « Il boucle vingt-deux mois de détention provisoire sans procès et, pour l'instant, rien n'indique qu'il y aura une programmation rapide, il n'y a pas de perspective de le voir passer au plus tôt.
Endurer deux années de détention provisoire, c'est déjà terrible, au-delà c'est encore pire, c'est de l'injustice, il faut qu'il soit jugé dans les meilleurs délais, qu'on le laisse se défendre.»
A. C.


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