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Vulnérabilité accrue de l'Algérie face au risque majeur inondation : quelle solution ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 15 - 05 - 2021


Par Pr Abdelkrim Chelghoum(*)
(Ing, CHEC, MsC, PhD, DIC, D.E.)
À la mémoire de toutes les victimes des inondations.
Selon l'Institut international de l'eau de Stockholm (Suède), les inondations sont à l'origine de plus de 80% des catastrophes naturelles enregistrées dans le monde entre 1996 et 2006 avec des pertes en vies humaines et des dégâts matériels de plus en plus insupportables pour les communautés sinistrées. L'Algérie est identifiée parmi les régions méditerranéennes les plus affectées par l'apparition soudaine de crues dues généralement aux débordements des oueds traversant les villes et agglomérations.
C'est le cas des récentes inondations qui ont touché cette semaine les wilayas de Médéa (Beni-Slimane), Batna, M'sila, Djelfa, Bouira, BBA, Biskra et Constantine toujours avec leur lot de victimes (12 décès) et des dégâts matériels lourds (en cours d'évaluation) et qui viennent encore une fois gonfler les chiffres calamiteux engendrés par le désastre de l'oued Meknassa (Chlef) 2 mois plus tôt.
Si ces évènements nous interpellent à plus d'un titre en tant qu'experts et acteurs in situ, il est évident qu'ils confirment clairement l'absence totale sur le terrain non seulement de mesures préventives minimales mais aussi des systèmes de veille et d'alerte tant au niveau régional que local et ce, malgré l'annonce des BMS 48 heures avant la survenance des épisodes pluvieux.
Dans la présente contribution, je commencerai d'abord par exposer l'historicité avec les caractéristiques anthropiques du risque «inondation» encouru en Algérie ensuite je procéderais à un inventaire exhaustif des principaux évènements avec une identification des causes à l'origine des défaillances enregistrées par rapport à l'état des lieux actuel et enfin quelques recommandations pratiques sur le plan de la prévention et la gestion organisationnelle de ce risque seront présentées en complément aux batteries de propositions émises lors des deux conférences nationales organisées par le ministère de la Défense nationale les 7 et 8 décembre 2020 et le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire les 27 et 28 mars 2021. Pour commencer, il est important de rappeler que l'Algérie est l'un des pays confrontés aux phénomènes de crues et inondations qui se manifestent le plus souvent de façon catastrophique constituant ainsi une contrainte majeure pour le développement économique et social du pays. Les précipitations caractérisées en Algérie par une très forte irrégularité tant interannuelle que saisonnière entraînent des étiages extrêmement sévères des oueds et cours d'eau et diffèrent d'une région à une autre en fonction des conditions topographiques, géologiques, hydrologiques et météorologiques. Concernant cet aléa, il faut noter que les conditions climatiques de l'Algérie la prédisposent à ces phénomènes qui figurent, par ailleurs, parmi les catastrophes naturelles les plus fréquentes et les plus dévastatrices touchant la totalité du territoire national d'Est en Ouest du Nord à l'extrême Sud atteignant parfois l'ampleur d'une catastrophe nationale (cas de Bab-el-Oued le 10 novembre 2001 et de Ghardaïa le 1er Octobre 2008). Dans la majorité des cas, les effets de ces averses saisonnières sont souvent intensifiés par d'autres facteurs aggravants tels que le gonflement des oueds par la présence des décombres (troncs d'arbres, carcasses de véhicules, animaux, gravats, détritus, etc.), provoquant de fortes turbulences hydrauliques dans la surface des eaux réduisant ainsi considérablement la capacité des lits mineurs et majeurs des oueds à assurer l'écoulement optimal des crues. De plus, l'absence de civisme et le manque de culture du risque du citoyen engendrent souvent des bilans humains et matériels très lourds lesquels, il faut dire, ne sont pas toujours liés à des situations météorologiques exceptionnelles mais surviennent dans beaucoup de régions suite à des épisodes pluvieux saisonniers modérés. De plus, un bref constat sur le terrain montre clairement qu'ils sont en grande partie imputables à une occupation illicite et anarchique des rives immédiats des oueds et cours d'eau. L'inventaire de ces inondations catastrophiques à travers le pays établi pour les 30 dernières années montre qu'il n'existe pas de régions prémunies contre ce risque et que ces événements demeurent récurrents et imprévisibles dans le temps et dans l'espace.
Cet inventaire fait ressortir les grandes inondations engendrées par des pluies exceptionnelles généralisées sur les grands bassins versants ayant touché plusieurs régions atteignant parfois l'ampleur de catastrophes difficilement maîtrisables. Pour mieux comprendre les phénomènes mis en jeu, les données et les connaissances disponibles sur les crues passées sont les prérequis qui permettent l'identification des sites traditionnellement exposés aux inondations en fonction de leur vulnérabilité, de la fréquence de survenance et des résultats d'enquêtes locales. À cet égard, il est important de faire un bref retour d'expérience sur les cas d'école des inondations exceptionnelles de mars 1974 des wilayas d'Alger et Tizi-Ouzou causant des dégâts énormes : 52 morts, 4570 habitations détruites, 18 000 sinistrés et la destruction de 13 ponts et de nombreuses routes. Celles du 1er septembre 1980 de la ville d'El-Eulma (44 morts, 50 blessés et 365 familles sinistrées), Annaba (12 novembre 1982), Djelfa (22 août 1983), Ghardaïa (3 juin 1991), Ghardaïa, Laghouat, Biskra, Mascara, Tissemsilt, Sidi-Bel-Abbès (du 29 septembre au 2 octobre 1994). Le 20 octobre 1993, 20 minutes de pluie ont suffi pour provoquer plus de 50 morts et des dizaines de blessés dans la ville d'Oued-R'hiou. Le 10 novembre 2001 à 7h45 des trombes d'eau se sont déversées sur le quartier de Bab-el-Oued. Les dégâts ont été particulièrement catastrophiques puisqu'on a enregistré en quelques heures des pertes humaines considérables qui s'élèvent à plus de 800 morts et 150 disparus et des pertes matérielles évaluées à plus de 30 milliards de DA (selon la source officielle). Au mois d'octobre 2002, des pluies d'une grande intensité (28,5 mm en 45 minutes) se sont abattues sur la région de Tamanrasset et notamment la région d'Arak.
Le 1er octobre 2008, une inondation exceptionnelle due aux crues de plusieurs oueds convergeant dans la vallée du M'Zab ont décimé plus de 60 personnes par surprise et causé d'énormes dégâts matériels à la ville de Ghardaïa. Le 15 septembre 2015, de fortes chutes de pluie se sont abattues sur la ville de Tamanrasset provoquant des crues de l'oued Amsel entraînant des pertes humaines importantes (13 victimes) et des pertes matérielles considérables.
Ces inondations engendrées par des crues torrentielles appelées aussi crues éclair affectant les petits bassins versants de quelques dizaines de km2 sont le plus souvent liées à des chutes de pluie isolées et localement intenses issues de phénomènes de convection sous forme de tempêtes orageuses se produisant en automne et en été. Les crues de ce type sont particulièrement dangereuses en raison de la soudaineté et la rapidité avec lesquelles elles se produisent.
Des ruissellements extrêmement rapides et violents peuvent intervenir moins d'une heure après la chute des pluies et les débits des oueds passent de quelques m3/s à plusieurs milliers de m3/s au bout de 2 heures seulement ; l'exemple .type est le cas de la ville de Oued-R'hiou le 20 octobre 1993 et Bab-el-Oued le 10 novembre 2001. A contrario, il faut savoir que les inondations des grands bassins versants résultent le plus souvent des précipitations importantes généralisées sur de grandes étendues et caractérisées par leur quantité et leur durée qui peut atteindre jusqu'à 15 jours. Ces crues sont massives, lentes et évolutives sauf lorsqu'elles sont brutalement aggravées par des affluents avals plus courts et plus rapides. Dans pratiquement tous les cas, ces phénomènes résultent d'épisodes pluvieux importants dont les effets sont souvent amplifiés par d'autres facteurs, notamment l'urbanisation archaïque non maîtrisée, les aménagements régionaux inadaptés, les réseaux d'assainissement sous-dimensionnés pour les nouvelles constructions ou des réseaux obsolètes mal entretenus datant de la période coloniale. De plus, il est clair que certaines catastrophes sont aggravées par l'action de l'homme, par exemple la construction de complexes immobiliers, des infrastructures importantes sur des terrains inondables ou au niveau des lits d'oueds sans aucune prise en compte des mesures préventives et des barrières de protection par rapport à l'impact du danger.
Ces évènements demeurent imprévisibles dans le temps et constituent une des contraintes majeures pour le développement durable du pays. En Algérie, les pluies répétées, même sous forme d'averses courtes, leurs intensités sont les principales causes des inondations en secteur urbain où les ruissellements font obstacle à l'écoulement normal des précipitations aux débits très importants, ce qui cause nécessairement un débordement qui renforce les coulées de boue.
Bien que la cause fondamentale de ces inondations soit l'arrivée d'importantes chutes de pluie, cependant, elles ne sont pas toutes dues à des phénomènes exceptionnels mais à des reliefs chahutés et un environnement topographique défavorable dans le cas des villes traversées par des oueds (Médéa, Chlef, BBA, Oued-R'hiou, Sidi-Bel-Abbès, Biskra, Bechar, Tamanrasset, etc.) et celles situées au pied des montagnes (Aïn Defla, Batna, Médéa, Tizi-Ouzou, etc.). Ces agglomérations à forte concentration d'enjeux et une urbanisation débridée et incontrôlée présentent des risques de pertes humaines et matérielles à chaque inondation aussi légère soit-elle. Dans ce cas, c'est la vulnérabilité des sites exposés qui représente l'étalon de mesure des conséquences induites par cette cassure. Depuis plus d'une décennie, on enregistre en moyenne sept à dix inondations de grande ampleur par an touchant essentiellement les grandes villes. À ce jour, il a été recensé plus de 800 communes à risque d'inondation dont la moitié à haut risque impliquant systématiquement une intervention prioritaire suite à l'apparition de crues souvent instantanées. Ce qui est à la fois gravissime et inquiétant, force est de constater que depuis le début de l'année 2018, plus de 32 chefs-lieux de wilaya (Constantine, Tébessa, Alger, Batna, Sidi-Bel-Abbès, Oued-Tlélat, Oran, Tizi-Ouzou, Boumerdès, Bouira, Adrar, BBA, In Amenas, In Gezzam, Setif, etc.) ont été touchés par des inondations dévastatrices.
Il est clair que la même situation vient de se produire ces derniers jours au niveau de dix wilayas avec des dégâts humains et matériels inacceptables sur le plan technique. Il faut dire que cette évolution exponentielle des pertes en vies humaines et dégâts matériels ne peut être justifiée que par l'absence de gestion technique des espaces inondables, d'anticipation et de préparation de la part des collectivités locales. Dans ce contexte et suite à nos enquêtes post-catastrophe, je me dois de noter que sans les interventions structurées, professionnelles, rapides de haut niveau des équipes de la Protection civile, les bilans de pertes en vies humaines seraient multipliés par 2, voire 3 pour tous ces sinistres. Un grand bravo à tous ces combattants des cataclysmes.
Recommandations pratiques
Comme signalé au début de l'article, il est important de noter que depuis la tenue des deux conférences nationales, la première organisée par l'institut IMDEP (MDN) les 7 et 8 décembre 2020 avec comme objectif la «Gestion des risques majeurs dans le cadre de la CIMIC (Civilian Military Cooperation)» et la deuxième par le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire les 27 et 28 mars 2021 sous le thème «Stratégie nationale de prévention et gestion des risques majeurs», on peut constater une véritable prise de conscience du danger encouru en l'absence d'une gestion des risques majeurs par le gouvernement. Ceci s'est traduit par une avancée substantielle dans l'actualisation des mesures préventives avec une véritable dynamique de mise en œuvre d'une politique à la fois pragmatique et cohérente de prévention des dix risques majeurs qui menacent le pays. En matière de recommandations pratiques, trois segments sont proposés pour accélérer la mise en œuvre de repères de vigilance relatives à la prévention qui doit être considérée comme une affaire commune des représentants de l'Etat et de tous les acteurs locaux concernés (walis, conseillés exécutifs, chefs de daïra, P/APC, société civile). Le premier segment proposé a trait à la vision stratégique du développement urbain où la notion de prévention doit être impérativement intégrée dans le choix des sites constructibles. À cet effet, la question de l'intégration des cartes des zones inondables dans l'actualisation du schéma d'aménagement du territoire (SNAT) et des plans d'urbanisme doit désormais être prise en tant que paramètres obligatoires dans l'organisation de l'espace avec les données relatives au danger inondation. Ces paramètres doivent en conséquence être normalisés pour être imposés dans le contenu des études concernées. Le deuxième volet concerne la responsabilité de l'Etat et des collectivités locales dans la mise en œuvre de mesures préventives pratiques circonscrites à des actions d'information et une politique d'entretien et de gestion des oueds et cours d'eau. Les collectivités locales ont à leur charge la prise en compte du risque «zones inondables» dans les documents d'urbanisme et l'Etat (PDAU et POS) et la réalisation des plans de prévention des risques naturels (PPR) pour les communes les plus menacées. La maîtrise de l'urbanisation doit s'exprimer à travers les deux documents qui ont pour objectif le contrôle du développement en zone inondable et par conséquent la réduction de la vulnérabilité et la préservation des champs d'expansion.
Le code de l'urbanisme doit exiger d'imposer la prise en compte des risques dans les documents de base qui doivent refuser ou accepter sous certaines conditions un permis de construire dans des zones inondables. Le refus doit obligatoirement concerner : les biens économiques, les constructions (privées et publiques), les bâtiments industriels et commerciaux, les réseaux de communication, gaz, électricité, eau, fibre optique.
L'évaluation de la vulnérabilité menée jusque-là en Algérie nous révèle qu'une inondation serait dévastatrice avec des conséquences irréfutables, car ni le pays ni la population ne sont préparés à ce genre de cataclysme dont le premier facteur intervenant est le non-respect de la loi.
Le troisième volet doit reposer essentiellement sur l'élaboration d'une carte informative des zones inondables dont l'objectif se résume comme suit : répertorier les zones inondables par des investigations in situ ; utiliser la photographie aérienne et des enquêtes auprès des riverains ; reconstituer les données historiques relatives aux crues avec les périodes de retour et la fréquence de ces évènements ; étudier les caractéristiques hydroclimatiques et topographiques des bassins versants sujets à des inondations ; utiliser les outils de cartographie numérique pour superposer l'ensemble de couches définissant les degrés du risque pour chaque région.
L'élaboration de cette cartographie devrait permettre de cibler et hiérarchiser les régions en fonction du niveau de risque possible avec la prise en compte de l'enjeu humain et économique. Elle doit constituer le véritable socle de la stratégie nationale de prévention des risques annoncée par Monsieur le Ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire. In fine, les acteurs de la prévention, en premier lieu les pouvoirs publics, ont la responsabilité dans l'éducation, la culture et la perception du risque « inondation » des populations ce qui permettrait sans aucun doute une réduction globale de la vulnérabilité de nos sociétés face à ces phénomènes.
A. C.
Email : [email protected]
(*) Directeur de recherche USTHB. Directeur du cabinet G.P.D.S. Président du Club des risques majeurs.
Références :
1. A. Chelghoum «Prévention et gestion des risques majeurs, désertification, Sécheresse et feux de Forêt», séminaire sur les catastrophes naturelles et l'environnement, INESG 19 octobre 2020.
2. A. Chelghoum «Principaux segments permettant d'asseoir une stratégie de prévention et de gestion des dix risques majeurs qui menacent l'Algérie». Séminaire «Prévention et gestion des risques majeurs : Pour un renforcement de la coopération civilo-militaire» 7, 8 décembre 2020, Cercle de l'armée, Beni Messous, Alger.
3. A. Chelghoum «Zones d'ombre-barrage vert : Prévention des risques majeurs encourus», séminaire : Barrage vert-zones d'ombre : enjeux et défis du développement durable de la nouvelle Algérie». INESG, 11 février 2021.
4. A. Chelghoum «Gestion des risques majeurs en Algérie : quelle stratégie de prévention pour le Sud et le Grand Sud ?» Conférence nationale sur la stratégie nationale de prévention et de gestion des risques majeurs, MICLAT 27, 28 mars 2021, CIC (Alger).


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