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Comme un samedi, mine de rien
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 07 - 2021

Hier matin, il y avait comme un air nouveau aux abords du marché de Aïn Benian. Qu'est-ce qui a bien pu se passer pour que ce soit si différent sans que le changement soit perceptible ? L'habitué des lieux se surprend à regarder frénétiquement autour de lui, avec des points d'interrogation en transe devant ses yeux, peut-être bien une pointe d'inquiétude mais tout de même une vague sensation de confort, inhabituelle sur les lieux. Mais ça vient quand même, c'est juste une question de minutes. Ce qui a changé, c'est l'absence des vendeurs à la sauvette qui ne se sauvent jamais puisqu'ils ont carrément érigé un autre marché devant le... marché. Il s'en est fallu de peu et ils l'auraient... fermé, le marché de la ville, tellement ils obstruaient le passage, créant un drôle de climat, limite dissuasif pour les femmes et les hommes... au couffin. Eh oui, c'est qu'ils ont tout, les vendeurs à la sauvette qui, non seulement ne se sauvent jamais mais ne sont pas loin de faire fuir les marchands réguliers qui attendent sagement à l'intérieur, devant leurs étals. Enfin, « sagement » est juste une façon de parler, parce qu'à l'intérieur, au fin fond d'eux-mêmes, ça chauffe, mes amis, ça chauffe. Et comment vous voulez que ça ne chauffe pas ? Ils paient un loyer, des charges et des impôts et voilà que des... concurrents d'une quatrième dimension, voire d'une cinquième, sixième... viennent s'installer à la porte du marché, ne paient rien, ne se font contrôler par personne et cèdent naturellement leurs marchandises à des prix imbattables ! Pour boucler la boucle, ils empêchent... physiquement les gens d'entrer au marché. Et quand on vous dit qu'ils ont tout, ils ont tout ! Des fruits, des légumes, du poisson, des œufs, des vêtements, des chaussures, des téléphones et de la « khourda » en tous genres. Il ne manquerait plus que de la boucherie sur le trottoir et vogue la galère et advienne que pourra ! On ne vous parlera même pas des cohues que leurs amas créent, des « clusters » à Covid que cela doit constituer et des amoncellement de virus que ça donne, avec une tonne au centimètre carré et zéro bavette au kilomètre linéaire. Depuis quelques jours, les vendeurs à la sauvette ne sont plus là. Pour autant, ils ne se sont pas sauvés. De toute façon, personne ne leur fera ça. La police veille mais pour combien de temps? Attention, ce n'est pas parce que l'air est devenu respirable sur place que c'est définitif. Ils sont déjà partis et ils sont revenus. Alors, ils doivent encore guetter, la garde finira par baisser. Ils sont sans boulot et servent à casser les prix ? Voyons.
S. L.

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