Force est de constater, malheureusement, que les Blidéens ont tendance, ces jours-ci, à faire montre d'un certain relâchement en matière de respect des gestes barrières, comme si la pandémie avait complètement disparu. S'il est vrai que le nombre des nouveaux cas a sensiblement baissé jusqu'à atteindre zéro cas vendredi dernier, cela ne peut en aucun cas, justifier la baisse de vigilance, et ce, en prévention d'une nouvelle vague. D'ailleurs, même en matière de vaccination, il a été également remarqué une nonchalance flagrante des Blidéens à aller se faire vacciner malgré les appels répétés dans ce sens. La campagne lancée par le ministère de la Santé et de la Population pour une vaccination de masse, et qui a été prolongée d'une semaine à partir d'hier, ne semble pas intéresser au plus haut point les Blidéens. Les équipes mobiles drainent peu de gens, alors qu'il était attendu une affluence record durant la semaine dernière. Que nenni ! Les gens passent devant les bus réservés à cet effet sans manifester le moindre intérêt qui soit. Dans les souks, rares sont les personnes qui portent des masques de protection. À quelques jours de la rentrée sociale, un retour à la normale semble toucher tout le monde, alors que le virus est toujours là et peut, avec le relâchement de tous, ressurgir en une quatrième vague avec, notamment, les variants qui pointent à l'horizon. Et pourtant, les spécialistes n'ont eu de cesse d'alerter sur une éventuelle recrudescence des cas de contamination si les gens se relâchent, d'autant plus que dans la wilaya de Blida, le taux des 70% de vaccinés n'a pas encore été atteint pour aspirer à une immunité collective. Pour le moment, seulement 250 000 personnes environ ont reçu leurs doses de vaccination. C'est très peu, disent les spécialistes. Les campagnes de sensibilisation ne semblent pas avoir l'effet escompté sur une population qui refuse toujours d'aller se faire vacciner bien qu'il lui a été prouvé que les personnes décédées par le Covid-19 ou ayant connu des formes très graves sont celles qui n'ont pas été vaccinées. Dans l'attente que les réfractaires au vaccin changent d'avis, la crainte d'une prochaine vague très nocive est toujours présente dans les esprits des uns et des autres même si elle n'est pas du tout souhaitée. M. B.
