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Rentrée des classes peu classique
L'ANNEE SCOLAIRE 2021-2022 S'OUVRE AUJOURD'HUI
Publié dans Le Soir d'Algérie le 21 - 09 - 2021

Tout comme l'année dernière, la rentrée scolaire 2021-2022 se déroule, elle aussi, sous le signe de la Covid-19. Seulement, le variant Delta qui sévit actuellement change la donne. Plus contagieux et affectant même les enfants, ce virus impose une vigilance accrue et l'observation de strictes mesures barrières. La rentrée des classes sera inédite à plus d'un titre.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - C'est la rentrée scolaire. Plus de dix millions d'élèves retrouvent aujourd'hui le chemin des écoles, collèges et lycées. Leurs enseignants ont rejoint leurs postes depuis déjà deux semaines. Ils étaient plus de 400 000 à reprendre le travail le 7 septembre dernier.
Intervenant pour la seconde fois consécutive en pleine pandémie de Covid-19, la rentrée des classes s'annonce inédite. Le variant Delta du Sars-CoV-2 qui sévit actuellement est non seulement plus contagieux mais touche également les enfants et les adolescents. Il ajoute un surplus de crainte.
Pour préserver la santé de chacun, le ministère de l'Education nationale a maintenu le même protocole sanitaire mis en place l'année dernière et adopté un autre mode de fonctionnement. La répartition des élèves d'une classe en deux groupes reste toujours de mise. Une démarche qui évitera justement la promiscuité dans les salles de cours. Le volume horaire a été par contre modifié. La durée du cours réduite l'année précédente à 45 minutes revient pour cette rentrée à la normalité. Les leçons dureront ainsi une heure pleine.
Selon les syndicats des enseignants, ce nouveau volume horaire pose problème. «Le ministère a mis en place un planning exceptionnel mais ce nouveau volume horaire est très volumineux, ne peut être casé dans un emploi du temps», affirme le président du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura. Il cite, à cet effet, l'exemple de certains établissements secondaires qui n'ont pas trouvé d'autre alternative que de concevoir un emploi du temps surchargé. «Ces lycées ont mis en place des emplois du temps de 8h à 13h et de 13h à 17h sans qu'il y ait un temps de pause. C'est inconcevable pour les enseignants qui vont se retrouver à enchaîner des cours sans relâche», fait-il remarquer. Il assure, d'ailleurs, que la plupart des enseignants n'ont pas à ce jour, à la veille de la rentrée scolaire, reçu leur emploi du temps.
À la veille de la rentrée des classes, la question de la préparation des établissements scolaires se pose avec insistance. Nombre de ces structures croulent encore sous des couches de poussière qui se sont accumulées depuis la fin de l'année scolaire 2020-2021. «Beaucoup d'établissements primaires n'ont été ni nettoyés ni désinfectés pour accueillir aujourd'hui les élèves», s'indigne Boualem Amoura qui condamne la démission des maires dont relève la gestion des écoles primaires.
Aujourd'hui, la plupart des communes des zones d'ombre ne sauraient fournir les moyens nécessaires pour faire face à la pandémie de coronavirus, tels que les détergents et les produits désinfectants. Idem pour assurer l'eau courante dans les écoles primaires.
La crise de l'eau que vit notre pays depuis quelques mois complique la tâche des élus communaux mais aussi celle des directeurs des établissements moyens et secondaires. Le président du Satef évoque justement l'«insuffisance» du budget alloué aux établissements scolaires pour faire face à la crise sanitaire.
Vaccination des enseignants, une campagne au ralenti
Lancée le 22 août dernier, la vaccination contre la Covid-19 des enseignants et du personnel administratif des établissements scolaires n'a pas suscité l'adhésion de ces fonctionnaires. Les Unités de dépistage et de suivi (UDS) des établissements scolaires, les centres de médecine du travail et les centres médicaux des œuvres sociales des travailleurs du secteur mobilisés pour cette opération n'ont pu drainer un grand nombre de ces travailleurs.
Le ministère de l'Education nationale a annoncé, récemment, que sur 740 000 employés du secteur, seuls 62 000 employés ont été vaccinés. Dans l'objectif d'accélérer le processus de cette opération au profit des travailleurs du secteur et de rattraper le retard enregistré, la tutelle a pris l'initiative de leur injecter la dose sur leur lieu de travail.
Pour ce faire, des médecins seront dès aujourd'hui envoyés dans les établissements scolaires. Pas suffisant pour les syndicats des enseignants qui réclament la généralisation de cet acte aux élèves âgés de plus de 12 ans. Une question sur laquelle le Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie de coronavirus s'est prononcé favorable et jugé envisageable à partir du mois d'octobre prochain. Cette décision a été pourtant démentie par le directeur général des services de santé au ministère de la Santé.
Le poids du cartable revient sur la table
Le président de la République a donné une instruction ferme pour trouver des solutions immédiates à la souffrance des élèves quant au poids du cartable. Une problématique à laquelle le ministère de l'Education nationale n'a pas donné de réponse.
Selon le président du Satef, ce problème resurgit à chaque rentrée scolaire sans pour autant qu'il soit résolu. «Pour régler le problème de la lourdeur du cartable, il faut une refonte radicale du système éducatif. Il faut toucher aux programmes scolaires et revoir leur contenu puisque nombre de leçons sont dépassées», dira Boualem Amoura.
Ry. N.
FAMILLES SINISTREES
Des enfants sans écoles
À la veille de la rentrée des classes 2021-2022, de nombreuses familles sinistrées, victimes des incendies du mois d'août dernier, sont toujours hébergées dans des établissements scolaires.
Selon le président du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura, des classes d'écoles de la commune de Tidjelabine dans la wilaya de Boumerdès abritent, à ce jour, des familles sinistrées. Il cite également l'exemple d'autres familles qui occupent une auberge de jeunes à Aïn-el-Hammam dans la wilaya de Tizi-Ouzou. «Toutes ces familles ont des enfants scolarisés mais elles ignorent dans quelle école iront leurs enfants le jour de la rentrée des classes», regrette-t-il. Un sérieux problème, note-t-il, auquel les autorités concernées auraient pu remédier bien avant la rentrée scolaire.
Ry. N.


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