Le wali de Jijel a annoncé récemment l'ouverture de 18 cantines scolaires en vue d'assurer de meilleures conditions de scolarité pour les élèves du palier primaire pour cette rentrée scolaire qui s'est déroulée dans des conditions particulières en raison de la persistance de la crise sanitaire. Le chef de l'exécutif a souligné par ailleurs, lors de la troisième session ordinaire de l'Assemblée populaire de wilaya que les pouvoirs publics ne ménageaient aucun effort pour prendre en charge les besoins de la famille éducative, notamment la restauration et le transport scolaire dans les régions et les hameaux isolés conformément aux orientations des hautes autorités du pays, lors de la dernière rencontre entre le président de la République et les walis. Ainsi, et selon les services de l'éducation, la wilaya de Jijel compte pas moins de 396 écoles primaires dont 353 sont dotées de cantines scolaires, soit un taux de couverture de 89,14%. Un chiffre qui traduit les efforts importants consentis par l'état pour l'amélioration des conditions de scolarité de ce palier pour lequel 78 296 élèves bénéficient de la restauration sur un total de 93 235 concernés par la restauration, soit un taux de prise en charge de 83,97%. Cependant, il faut reconnaître que 35 cantines scolaires se trouvent dans des logements d'astreinte, 86 dans des locaux professionnels alors que 220 cantines sont structurées, a-t-on appris auprès des services de la wilaya. Bouhali Mohammed Cherif La santé se porte mal à Béni-Meslem La couverture sanitaire dans la bourgade de Béni-Meslerm, relevant de la commune de Kheiri Oued Adjoul, demeure en deçà des attentes des populations locales. Des habitants de ladite localité déplorent l'état critique de l'unique salle de soins qui menace ruine à cause des infiltrations des eaux de pluie en hiver. Ils font état, par ailleurs, du déficit dont souffre cette structure sanitaire en moyens humains et matériels car elle est dépourvue du matériel médical qui permet à son personnel de s'acquitter de sa mission, à savoir assurer une couverture sanitaire plus au moins acceptable au profit des habitants de cette bourgade. Faute de quoi, ils sont contraints de parcourir des kilomètres pour se faire soigner. Un calvaire notamment pour les personnes âgées. Face à cela, ils interpellent les services de la Direction de la santé en vue de réhabiliter cette structure sanitaire et de la doter en moyens humains et matériels. B. M. C.
