Le président de la Ligue nationale de football amateur (LNFA), Ali Malek, a affirmé que son instance a pris des mesures «exceptionnelles», sur le plan financier, pour faciliter aux clubs le retrait de leurs nouvelles licences, en vue du coup d'envoi du Championnat de Ligue 2 qui a eu lieu hier. «En raison des problèmes financiers qui secouent l'intégralité des clubs algériens, nous avons jugé utile de les aider pour pouvoir retirer les licences de leurs joueurs, en réduisant de 50% le montant de leurs dettes. Nous savons pertinemment que les clubs sont dans l'impossibilité de payer l'intégralité de leurs dettes cumulées au niveau de la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL) », a déclaré à l'APS, le premier responsable de la LNFA. Après trois mois de vacances, le Championnat de Ligue 2 a repris ses droits hier après-midi, suivant une nouvelle formule de compétition, avec deux groupes de seize clubs chacun, mais offrant déjà un panel de duels intéressants. Le siège de la LNFA a connu la veille une journée mouvementée, puisque plusieurs clubs ont dû attendre le dernier jour pour retirer les licences de leurs joueurs, en prévision de la nouvelle saison. Tout en indiquant que l'ensemble des clubs ont payé leurs frais d'engagement, Ali Malek a déploré l'attitude du représentant du SKAF El-Khemis, qui voulait récupérer l'intégralité des licences, alors qu'il n'avait pas honoré ses amendes disciplinaires cumulées depuis la saison dernière. «Je suis outré par le comportement indigne du représentant du SKAF El-Khemis, qui a usé d'un langage inapproprié pour récupérer les licences. Nous avons décidé de lui octroyer 17 sur 27 licences, mais il a fini par les prendre toutes. Le jour du match, il n'aura pas le droit de les utiliser intégralement». Plusieurs formations, dont les dettes sont importantes au niveau de la CNRL n'ont pas pu retirer les licences de leurs nouveaux éléments, à l'image du CABB Arréridj, USM Annaba, JSM Béjaïa, et autres USM Bel-Abbès.