En prévision d'une éventuelle quatrième vague de la pandémie de la Covid-19 annoncée par les spécialistes du secteur de la santé, les responsables de la Direction de la santé d'Oum-el-Bouaghi ont déjà pris les devants . En application des instructions des pouvoirs publics en vue d'élever le degré de vigilance à tous les niveaux pour face à toute nouvelle propagation de la pandémie, les différentes structures du secteur de la wilaya ont fait l'objet de visites de responsables pour situer avec précision, les capacités et les moyens qui pourront être mis en œuvre pour prendre en charge les patients atteints par cette pandémie. Selon des sources proches de la Direction de la santé, ces visites faites par les cadres de la direction permettront de mettre en place un certain nombre de mesures et avoir une idée sur le nombre de lits au niveau de chaque établissement public hospitalier (EPH), réservés à cet effet, où pas moins de 400 lits sont retenus dont une trentaine seront réservé exclusivement pour la réanimation, en plus d'un équipement générateur d'oxygène pour chaque établissement possédant un concentrateur d'oxygène d'une capacité de 48 000 litres. Dans ce cadre, les responsables du secteur ont gardé la même cadence de sensibilisation contre cette pandémie, en collaboration avec des associations et le mouvement associatif, pour vulgariser et convaincre les citoyens du danger de la Covid-19, et ce, en maintenant les centres de vaccination ouverts avec la disponibilité des équipes médicales et paramédicales . En application des dernières orientations du ministère de la Santé homologuant les pharmacies d'officine à effectuer des actes de vaccination après une formation qualifiante de leurs personnels, ceci pour accélérer la cadence de la vaccination et atteindre l'objectif des 70% de la population vaccinée pour une immunité collective. Pour rappel, et à l'instar de pratiquement toutes les structures de santé du pays, le secteur de la santé d'Oum-el-Bouaghi a connu de grandes perturbations aussi bien en matière de capacités d'accueil qu'en matière de disponibilité de l'oxygène, notamment quand la pandémie avait atteint son paroxysme. Moussa Chtatha
