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Publié dans Le Soir d'Algérie le 05 - 01 - 2022

Décidément, les années vont et viennent comme dans un mouvement d'horlogerie inexorable. Il n'est pas nécessaire de les remonter, elles se suffisent à elles-mêmes. Elles imposent leur cadence. Elles n'ont jamais la même nuance. Elles n'entrent jamais dans le moule humain. Elles n'en font qu'à leur tête ; à croire qu'un esprit malin les manipule suivant un dessein qui échappe à tout entendement. À chaque année suffit sa peine !
C'est toujours une de plus. Pour ne pas dire une de trop. La plasticité de l'homme est incroyable ; il échappe aux griffes de l'année passée et célèbre l'année nouvelle. Nouvelle ? Par quoi ? De quoi ? C'est dans une continuité qui fait de l'homme un fétu de paille dans l'univers. Mais voilà l'homme se prépare à dire adieu à l'année d'avant et accueille la nouvelle avec une table garnie comme jamais des meilleurs mets, de l'alcool pour ne pas se rendre compte de la saignée, des feux d'artifice comme si un nouveau miracle venait de se produire (ce n'est que notre monde, à jamais), comme si lui-même allait sortir de sa chrysalide pour être un papillon immortel.
L'homme a la mémoire courte. D'un simple mouvement de bras, il met de côté tous les aléas de l'année passée. Tout ! La pandémie de Covid. Les amours contrariées. Les malades incurables. Le stress. Les nuits blanches. Les meurtres. La misère mondiale. Les guerres et autres agressions. Les rêves spoliés. Les bagnes et autres prisons. Le cancer. Le temps d'une soirée, il se paie un gueuleton gargantuesque, comme si c'était le dernier, une ivresse à nulle autre pareille, comme si la vigne, demain, allait par miracle arrêter de produire du bon raisin. Et du bon nectar. C'est quoi qu'on fête, pardi ? Une année qui vient de tourner ses talons comme une pimbêche mal dégrossie, laissant l'homme dans son désarroi ? Une année de plus dans l'escarcelle de l'âge ? Ou bien une nouvelle année dont on n'est pas sûr que les vœux soient exaucés ?
De la fin de l'année 2020, je m'en rappelle bien. Il y a eu des vœux, des prières et des appels au secours. C'est bien. Je dirai mieux, c'est très bien. Mais il y a un bémol à opposer à tout cela. Un virus, sorti de je ne sais où, vient falsifier dramatiquement cette année-là. Qu'il vienne de Chine ou d'ailleurs, le résultat est le même. Le monde entier est saisi par ce machin mortel, à plus d'un titre. Notre pays, mon entourage. Puis des incendies terribles sont venus endeuiller toute une région d'Algérie. Dès lors, dois-je fêter l'année 2021 ? Assurément non. Le vide qu'il y a autour de moi me rappelle au vertige de cette année maudite.
Une p'tite voix intérieure m'interpelle : « Arrête tes jérémiades. Fais comme tout le monde. Tu aurais pu t'empiffrer à te faire péter l'estomac. Tu aurais dû boire jusqu'au coma éthylique. Tu aurais abordé l'année 2022 avec un regard flou, un cerveau ramolli, un estomac noué et des guiboles flageolantes. Tu aurais eu, au moins, l'impression d'un renouveau ; au lieu de te complaire dans le rejet de la masse. Voilà, je veux rester lucide jusqu'au bout. J'ai fait des vœux l'année dernière, le résultat est catastrophique. La facture est entre mes mains, elle est salée. Je l'ai ressentie dans ma chair. Aussi, je reste prudent cette année. Je reste tranquille. Je n'ai pas de vœux particuliers ni de résolutions précises. Je fais un simple report de ceux de l'année passée. Si ça se réalise, je serai le plus heureux des mondes. Sinon la lugubrité, on a été servi durant la parenthèse 2021.
Y. M.


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