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Des ruptures dans les structures de santé publique
MOYENS DE PROTECTION CONTRE LA COVID-19
Publié dans Le Soir d'Algérie le 17 - 01 - 2022

Les moyens de protection contre la Covid-19 se font rares dans les structures de santé publique. Selon le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), ces structures ne sont approvisionnées qu'en masques chirurgicaux. Les masques de type FFP2 et de type N 95, recommandés pour les professionnels de la santé, qui sont les plus exposés à ce virus, font défaut.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Le problème des moyens de protection contre le Sars-CoV-2, virus responsable du nouveau coronavirus, ressurgit dans les établissements de santé publique. Ces structures font face, une nouvelle fois, à un manque de masque de type FFP2 et de type N 95, mais aussi de sur-blouses et de lunettes de protection. «Nous manquons de beaucoup de moyens de protection. Lorsque ces moyens jetables et à usage unique sont disponibles, ils le sont en quantités insuffisantes qui n'arrivent pas à couvrir les besoins du personnel de la santé», affirme le président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), le Dr Lyes Merabet.
Selon lui, seules les bavettes chirurgicales, destinées généralement au grand public, aux malades et à leurs accompagnateurs, sont actuellement mises à la disposition des professionnels des établissements de santé publique. Or, précise-t-il, «les normes imposent que le personnel soignant médical et paramédical soit doté des masques de type FFP2 et de type N 95». Il rappelle, à cet effet, l'instruction du ministère de la Santé qui définit les moyens de protection nécessaires par service et par activité. «Elle spécifie le type de moyen de protection selon le lieu de travail, la spécialité par rapport à l'activité à commencer du chauffeur d'ambulance, à la femme de ménage, aux personnels des laboratoires, des services radiologies, Covid-19, consultations, et des unités de réanimation», note-t-il.
Le Dr Merabet évoque ainsi l'activité dentaire qui, souligne-t-il, est à l'arrêt dans la plupart des établissements de santé publique à cause du manque de moyens de protection. «Ces professionnels qui travaillent directement sur la bouche du patient sont exposés d'une façon très importante à une contamination au virus. Ils ont besoin d'un maximum de moyens de protection et ce n'est pas disponible», explique-t-il.
Déplorant que la réglementation qui régit ce secteur n'ait pas du tout évolué, il souligne que les établissements de santé publique dont le budget dédié aux moyens de protection est limité, sont instruits de s'approvisionner auprès de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH). «Celle-ci n'arrive pas à satisfaire à chaque fois les besoins de ces établissements et les quantités commandées ne sont pas assurées, puisque ses stocks sont souvent limités. Jusqu'à présent, seuls les masques chirurgicaux sont dispensés par la PCH, ceux de type FFP2 ne sont pas disponibles. Selon les informations dont nous disposons, les quantités des masques FFP2 sont limitées à la PCH et sont réservées uniquement à certains services hospitaliers, notamment les réanimations», fait-il savoir.
Soucieux de leur santé, des professionnels de la santé n'hésitent pas apparemment à se procurer certains moyens de protection avec leurs propres moyens. «Beaucoup de soignants, au moins ceux qui peuvent se permettre la dépense dédiée aux moyens de protection, achètent d'eux-mêmes ces produits», assure le président du SNPSP.
Il relève, d'ailleurs, que les pénuries des moyens de protection dans les structures de santé publique se répètent à chaque nouvelle vague de la pandémie de Covid-19. «Nous avons connu la même situation lors de la troisième vague de la pandémie et nous avons même attiré l'attention des responsables, notamment le ministre de la Santé.» Selon lui, toutes ces ruptures se répercutent sur la santé, le moral et la mobilisation du personnel de la santé. «La contamination augmente chez les professionnels de la santé parce qu'ils ne sont pas protégés et peuvent être contaminés plus facilement», dit-il.
Le Dr Merabet rappelle, à la fin, le nombre «effarant» des professionnels de la santé des secteurs public et privé qui ont succombé au Covid-19 qui s'élève, selon les chiffres dont dispose son organisation, à 446 décès depuis le début de la pandémie.
Ry. N.


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