EGYPTE-MAROC (17h) Après des apparitions en demi-teinte pour ne pas dire décevantes, le onze égyptien a rassuré ses supporters face aux Ivoiriens. Il leur a rappelé la grande formation de Shehata en jouant juste et surtout en s'impliquant physiquement. La sélection la plus titrée du continent africain (7 Coupe d'Afrique remportées) a pourtant démarré timidement cette CAN. Candidat inattendu au titre, l'Egypte affrontera un autre favori dans un match aux allures de finale. En face, le Maroc de Halilhodzic qui s'est amélioré au fil des rencontres. Les forces en présence semblent d'égale valeur et le pronostic reste difficile. Hakim et Boufal, d'un côté, Salah et Hegazy de l'autre, les individualités peuvent faire la différence dans ce match qui sera celui de la prudence. On s'attend à des tactiques défensives qui installeront le jeu au milieu du terrain. Les buts seront probablement marqués sur des contre-attaques rapides et inattendues. SENEGAL-GUINEE EQUATORIALE (20h) Le Sénégal, grand favori de cette CAN, n'a rien prouvé jusqu'à présent. Sa qualification fut laborieuse et il a peiné aux huitièmes de finale face au Cap-Vert jouant à neuf ! Les poulains d'Aliou Cissé doivent se ressaisir et utiliser toutes leurs potentialités et ce ne sont pas les stars qui manquent. La formation compte outre Mané, les Koulibaly, Sarr, Dia, Mendy et Gueye ! Leur adversaire du jour, la Guinée Equatoriale qui compte à son tableau de chasse le champion d'Afrique, peut créer la surprise. Ne disposant pas de vedettes connues, le onze de la G.E. développe un jeu collectif basé sur une défense bien regroupée autour du gardien Owono, avec des contre-attaques dangereuses. LES MATCHS D'HIER Hier, deux rencontres au programme. Nous n'avons pas pu attendre Tunisie-Burkina Faso qui se jouait en nocturne mais nous avons suivi la partie opposant le pays hôte à la Gambie. Cette dernière a joué le béton en première mi-temps mais sans savoir se relancer pour profiter des espaces vides laissés dans l'arrière camerounaise. Il a fallu attendre la moitié de la seconde mi-temps pour voir les attaquants gambiens tenter quelques incursions sans danger apparent. Jusque-là, le Cameroun dominait outrageusement la rencontre et sans la précipitation de ses attaquants et le regroupement massif des Gambiens en défense, le score aurait été plus lourd. M. F.
