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IL PARAÎT QUE C'EST LE DEBUT DE LA FIN DU COVID
Publié dans Le Soir d'Algérie le 02 - 02 - 2022

Selon les spécialistes d'ici et d'ailleurs, il paraît que c'est le début de la fin du Covid. En voilà une nouvelle qui est bonne. Ce variant Omicron, nous dit-on, n'a pas les mêmes capacités de nuisance que le Delta. C'est clair comme discours. Même s'il y a encore ceux qui meurent de ce maudit virus. Sous un autre aspect, on nous demande de nous vacciner sans attendre. Mais qu'un vaccin n'est pas suffisant ; il en faut trois sous forme de rappel. Qu'il faut également respecter la distanciation sociale et, surtout, ne pas omettre de mettre le masque, de préférence le FFP2 ; au prix où il est, ce n'est pas tout le monde qui peut l'acquérir. Au point où certains mettent le prix, en oubliant de le changer quotidiennement. Un ami a décidé de le porter une semaine pour en prendre un autre ; économie oblige, me semble-t-il.
Ce discours dérange beaucoup d'entre nous. Car il est admis qu'un vaccin est là normalement pour couper court à une maladie. Avec le Covid, ce n'est malheureusement pas le cas. On nous dit que c'est comme la grippe ; il faut un vaccin annuellement. Sauf qu'avec le Covid, le vaccin est répétitif ; chaque six mois, puis cinq mois et, maintenant, chaque quatre mois. Tout ce protocole déboussole les plus récalcitrants d'entre nous qui, du haut de leur entêtement, rétorquent à qui veut les entendre, si le vaccin n'arrête pas ce virus autant ne pas le faire ; d'autant que la médecine n'a pas le recul voulu. Les spécialistes ont beau s'égosiller à dire à ce beau monde que le vaccin prévient les formes graves, les plus têtus d'entre nous refusent d'entendre raison.
Que faire, dès lors ? Mettre en place un pass vaccinal ? Sera-t-il opérationnel dans notre tchektchouka nationale ? Pourtant, ce serait une excellente solution, me semble-t-il. A moins de lâcher la bride de la situation sanitaire et d'attendre que l'immunité collective se fasse spontanément, en ayant une situation hospitalière intenable, ingérable et incontrôlable. A quel prix de vies humaines ? A quel coût social ? Economique ? Quand je vois tout ce beau monde s'agiter dans les rues le visage totalement découvert, je me dis que nous allons droit dans le mur. On ne plaisante pas avec ce genre de pandémie. Beaucoup considèrent qu'avoir un masque, c'est bien, mais qu'on peut le garder indéfiniment. Aussi, je considère que nous sommes loin du début de la fin du Covid. Puis si je me goure dans ma prédiction, je serai le plus heureux du monde.
Sinon, ce matin, j'avais dans l'intention de m'acheter un kilo de mandarines. Mais voilà, arrivé devant «mon» épicier, j'ai dû remettre l'achat à une date ultérieure. Quand j'ai vu le prix du fruit affiché, j'ai eu un mouvement de recul. J'ai perdu l'envie de manger du dessert quel qu'il soit. Trois cent vingt dinars le kilo ! C'est cher vendue la mandarine ! Je l'ai regardée longuement, réprimé l'envie d'en manger, ravalé ma bave, serré fort mon poing de dépit et d'impuissance. La pomme ? Elle est à quatre cent quatre-vingt dinars (480 dinars). La banane ? Elle est à trois cents (300) dinars. Je n'ai pas demandé mon reste ; je me suis contenté de deux pots de yaourt naturel ; c'est le dessert le moins cher.
Un confrère du Soir, dans son billet, s'indigne que le nom d'Iguerbouchene n'occupe aucun fronton d'aucun édifice public. Je partage naturellement son indignation. Pire encore, il n'y a pas que ce musicien, connu mondialement, qui est dans ce cas. Ils sont nombreux nos illustres concitoyens, dans tous les domaines, aujourd'hui disparus, dont le nom et l'œuvre restent soumis à un possible oubli. Je ne connais pas de rue Mohammed Dib ni de lycée Cheikh Mohand Ou Lhocine. Je ne connais pas de station de métro bataille du Djorf ni d'une place bataille d'Icheriden. Au fait, la bibliothèque d'El Hamma a-t-elle sur son fronton le nom de Mostefa Lacheraf ? Le palais de la Culture d'Oran porte-t-il le nom d'Alloula ou de Hasni ? Je n'en ai aucune idée, sincèrement. Je peux citer des noms à l'envi : Sadek Abdjaoui, Abdelkrim Dali, Malek Ouari, Taous Amrouche, Nadia Guendouz, Ahmed Azeggagh, Ben Messaïb, Azeddine Medjoubi, Mohia, Cherif Kheddam, Ben Guittoun, etc. Il y a bien un lycée au nom d'El Khansa à Tizi ; mais il n'y a rien au nom de Nna Cherifa. A-t-on pensé à l'auteur de l'hymne national, Moufdi Zakaria le bien nommé ?
Et on vient nous parler de guerre des mémoires, parce que la France reste figée dans son regard à notre guerre de Libération. Nettoyons d'abord notre mémoire nationale, ensuite on ira déterrer l'histoire ailleurs que chez nous. La mémoire nationale est sélective. Et ce n'est pas rien ! On ne prête qu'aux riches et aux puissants. Il y a maldonne quelque part ; le choix des noms, qui se fait généralement à la veille d'une date historique comme le 1er Novembre, ce que je comprends parfaitement, est le fait d'une commission dont la composante n'a pas bougé, me semble-t-il, depuis des lustres. Il faudrait l'élargir aux gens de la culture, à la société civile, etc.
Sinon, les boulangers font toujours la grève du pétrin. Cette grève ne touche que Tizi, selon mes informations ; elle n'est pas nationale. Ihi, pour acheter sa baguette, il faut se lever très tôt ou faire une chaîne en double file qui, sans distance entre personnes, me fait honte. Les citoyens risquent de choper le Covid juste pour s'acheter le pain quotidien. En parler, c'est simple, me diriez-vous ; mais vivre ce phénomène est autrement plus compliqué. Je ne comprends pas comment ces boulangers qui ne font pas grève arrivent-ils à s'en sortir ; puisque cette grève est due essentiellement au fait que ces artisans ne rentrent pas dans leurs frais, même en baissant illégalement (selon la rumeur) le poids de la baguette. Alors que faire ?
Sinon, la sécheresse fait des siennes. L'hiver est sec. Nous avons eu un semblant de pluie, heureusement, puis plus rien. Il faut remarquer que janvier est passé sec, têtu et droit dans ses bottes, comme la rumeur. Janvier n'a pas versé une seule larme sur une terre dont le cœur craquelle déjà de soif. Le Djurdjura est nu sans son burnous à la blancheur immaculée. Le barrage de Taksebt est frappé d'asthme. Au fait, nos prieurs ont-ils accompli la prière de la pluie ? Rien ne poussera à cette allure. Le matin, il givre ; l'après-midi, la température s'affole. On ne sait plus comment s'habiller. La grippe est là, le Covid aussi. A croire que c'est la fin du monde. A moins d'implorer l'ancêtre de faire bouger Anzar de notre mythologie !
Y. M.


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