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LA DERNIERE
L'�IL EN COIN T�l�, pouvoir et popularit�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 11 - 11 - 2010

Des hommes politiques qui �noncent et d�noncent p�lem�le et � la pelle injustices sociales, dysfonctionnements et r�formes � la noix de coco, il y en a dix � la douzaine sur les plateaux t�l� et� sous tous les cieux, � la diff�rence pr�s que chez nous, c�est la d�f�rence (au programme pr�sidentiel) alors qu�ailleurs, c�est l�outrance politique � tous les niveaux.
A chacun son �quart d�heure de c�l�brit� et le champ des possibles ne se r�duit aucunement � une peau de chagrin quand bien m�me libert� d�expression et service public sont bien souvent antinomiques en politique. A ce propos, notons que la prestation de Jean Luc M�lenchon, d�put� europ�en, chez Drucker, dimanche dernier, est � inscrire dans les annales. De sa naissance � Tanger, sous le sultanat de Mohammed V en 1951, � la cr�ation de son parti r�cemment en passant par les laquais-journalistes au service de Sarko et les stars de la t�l� (producteurs et animateurs) qui snobent le petit personnel de plateau (techniciens et intermittents du spectacle), le M�lenchon avait tout bon ! Homme de gauche, il aura �t� tr�s adroit en recadrant Serillon sur ses �d�rapages m�diatiques� et les coups de gueule politiques. Elogieux � l��gard de notre Souad Massi et de Francis Cabrel, il aura fait le fier chez Drucker et il n�est pas dit que sa c�te de popularit� ait p�ti de celle de son h�te, le Michel, le Mimi qui vient de publier un livre intitul� Rappelle-moi.
L�incontournable Drucker
D�j� incontournable pour ses nombreuses �missions en soir�e (des �Sp�ciales� en tous genres) ou en apr�s-midi (Vivement dimanche, notamment), Drucker l�aura �t� chez les autres. De �On n�est pas couch� � (Ruquier) � �La grande librairie � (Fran�ois Busnel) et en passant par les JT de France 2, FR 3 (et bien d�autres que nous avons s�rement d� rater), l�autodidacte �tait partout pour dire ses souvenirs, parler de ses parents juifs (arriv�s en France en 1925 et naturalis�s fran�ais en 1937) et se rappeler de son fr�re a�n�, Jean Drucker (ex-patron de M6), disparu en 2003. Pour la promotion de son livre, celui qui ne veut pas entendre parler de retraite (il a 68 ans !) r�v�le qu�il a un demi-fr�re pr�nomm� Patrick et qu�il remontera le temps, d�s samedi prochain, 13 novembre, avec �Champs-Elys�es� ressorti de derri�re les fagots, 27 ans apr�s. On a fini par conna�tre �la fille cach�e de Mitterrand�, Mazarine, conna�trons-nous le demifr�re cach� de Drucker ? C�est bien connu, � la t�l� comme en litt�rature, c�est dans les vieux pots qu�on fait les meilleures confitures� Mais bon, pour le �Champs-Elys�es� nouvelle version de samedi, c�est soir�e chic et glamour, m�me sans le Gainsbourg disparu, qui s�enflammait en direct devant Withney Houston. Charles Aznavour, Julien Clerc, Pierre Perret, Bruel, Benabar, Grand Corps Malade, etc. croiseront les humoristes Anne Roumanoff, Nicolas Canteloup ou le duo Chevalier et Laspal�s et tous ne risqueront pas d��tre revendus � un cirque comme c�est le cas, para�t-il, des candidats de la derni�re t�l�r�alit� de TF1, �Secret Story�� Et en parlant de cirque, il est une autre b�te m�diatico-politique (plus c�l�bre que Jean-Luc M�lenchon) qui fait scandale en ressuscitant la pol�mique, � sa mani�re.
Berlusconi, le scandale de trop ?
C�est le dernier �pisode d�une s�rie-t�l� que l�Italie et l�Europe connaissent d�sormais tr�s bien. S�rie avec ses jolies filles, ses parties fines et ses abus de pouvoir et dont le h�ros n�est autre que le Premier ministre, Silvio Berlusconi. Cette fois-ci, l�objet du scandale est une jeune fille d�origine marocaine, de 17 ans, aux courbes avantageuses et surnomm�e Ruby, la Karima� Il Cavali�re aurait personnellement t�l�phon� aux policiers pour la faire lib�rer (apr�s un vol) en pr�textant que la Karima �tait la ni�ce de Moubarak. A 74 ans, le pr�sident du Conseil italien a d� confondre entre Moubarak et Mohammed VI, mais toujours est-il que la prot�g�e aux m�urs l�g�res fait baver la Vieille Europe qui joue l� aux vierges effarouch�es. Homme de communication et de marketing, Berlusconi s�est vendu et a �t� �lu par trois fois comme un produit aux Italiens. Ce produit et son empire m�diatique (Mediset, ses sept cha�nes de t�l� des radios et quelques journaux) est encore point� du doigt par notamment la presse �crite catholique. Mais l�opinion publique le condamne-t-elle pour autant ? L�Italien lambda, qui a vu et entendu Il Cavaliere pr�f�rer �tre �fan de jolies femmes plut�t qu��tre gay�, n�est-il pas dans son �l�ment de macho rejetant tout compromis avec les homosexuels ? L�Italien fanfaron ne se reconna�t-il pas en ce play-boy, m�me vieillissant avec ses millions, ses implants capillaires et sa peau lift�e et bronz�e artificiellement ? Le pouvoir par l�image, �a s�entretient et Berlusconi, entre deux tourmentes politiques, s�en sert pour rebondir � chaque fois. L�affaire de la mineure aux m�urs l�g�res remonte au mois de mai dernier. Elle sort en ce d�but novembre, dans un pays min� par la crise �conomique mondiale, tout autant que la Gr�ce, l�Espagne ou le Portugal. Parfait contre-feu � toutes revendications sociales, syndicales ou politiques, l�affaire Ruby polarise et utilise les m�dias pour que l�Italie puisse fantasmer encore une fois� Et en beau parleur, Berlusconi lui vend le Colis�e � Rome comme il vendrait la tour Eiffel � Paris via son empire m�diatique. Le scandale de trop ? Ils ne se comptent plus dans une Europe qui se veut traditionnellement puritaine, mais qui materne, par souci de modernit�, gays et lesbiennes � l�ann�e ! Il Cavali�re le sait et avec tous les m�dias qu�il contr�le, il joue son r�le social en suscitant irritation, exasp�ration, admiration et parfois m�me envie. Point barre.
La m�tamorphose Houellebecq
Connu pour ses nombreuses pol�miques suscit�es au gr� de ses romans, Michel Houellebecq est un autre �bon client� des plateaux t�l�. Son cynisme et son humour noir port� sur ceux et celles qui ha�ssent prostitution et tourisme sexuel, ses d�clarations � l�emporte-pi�ce sur l�Islam, ses r�glements de comptes avec la g�n�ration de Mai 68 et ses propos d��crivain blas� par le politiquement correct ne le pr�destinaient gu�re � un Goncourt, le plus convoit� des prix litt�raires de la langue de Voltaire. Et pourtant, il l�a eu ce prix prestigieux� Il l�a eu pour avoir parad� sur les plateaux t�l� (Canal +, TF1, France 2, France 5, LCI, it�l�, etc.) de septembre � octobre pour la promo de son dernier n� La carte et le territoire. Accueilli par une critique tant�t tatillonne, tant�t �logieuse, son roman avait �t� n�anmoins �tiquet� �favori� pour le Goncourt. Une �tiquette handicapante quand on sait l�aversion qu�ont les membres du jury pour les pronostics des gens de la t�l�. Mais le grandissime favori a �t� couronn�, lundi dernier. Sit�t dit, sit�t fait et revoil�, revoilou, le Houellebecq un peu partout� Auteur de seulement cinq romans depuis 1994, l��crivain est du coup �celui qui a os� un roman � la Balzac�, �le plasticien contemporain�, �celui qui comble les attentes de diff�rents lectorats�, etc, etc. Oubli�e sa forme litt�raire faite de cruaut� rageuse, aux oubliettes son nihilisme, voire m�me son antihumanisme ! Quant � son cynisme, ce n�est plus que de la dimension m�lancolique� En fait, cette �m�tamorphose� est le fruit d�un matraquage, d�un battage m�diatique dont a finalement le secret ce Houellebecq (s�rement talentueux en �crivain), qui aura multipli� les tam-tam t�l� juste quand il fallait, � deux mois du jour J, celui du jury Goncourt. Encore un qui aura compris que la t�l� fabrique des grands hommes pour de petites gens�
M. N.
La t�l�commande f�te... ses 60 ans !
En 1955, le fabricant am�ricain Zenith pr�sente un curieux bo�tier. Il permet de changer de cha�ne depuis son canap� et m�me de couper le son pendant les publicit�s. Seul probl�me : il g�ne les chiens. La t�l�commande souffle cette ann�e ses 60 bougies. Le principe de gestion t�l�command�e d'appareils ou de v�hicules remonte en fait � plus d'un si�cle : l'inventeur Nicolas Tesla avait d�pos� des brevets d�s 1898 ! La t�l�commande moderne est cependant apparue en 1950. L'invention fut sign�e par Zenith Radio Corporation, un fabricant am�ricain de t�l�viseurs.
60 ans d'avanc�es techniques
Baptis�e Lazy Bones (�flemmard� en fran�ais), la premi�re t�l�commande grand public de l'histoire permettait alors de changer de programme sans quitter son canap�. Une r�volution � cette �poque. Le petit module en question �tait toutefois reli� au poste par un fil. Cinq ans plus tard, en 1955, la m�me soci�t� met au point la premi�re t�l�commande sans fil, nomm�e Flash-Matic. D�velopp�e par Eugene Polley, ce module � l'aspect de pistolet d'arrosage �mettait un faisceau lumineux vers un capteur install� sur le t�l�viseur. Il fallait donc bien viser... Un an plus tard, le prolifique ing�nieur Robert Adler (1913-2007) perfectionna l'invention de son coll�gue en utilisant un proc�d� � ultrasons hautes fr�quences, inaudibles par l'homme, mais d�rangeant pour les animaux domestiques. La marque sort donc en 1956 la t�l�commande Space Command. Il devenait alors possible de changer de cha�ne ou r�gler le volume depuis son fauteuil, mais aussi de pouvoir couper le son pendant les annonces publicitaires. Trop de touches sur ma zapette Bien que co�teuse au d�part, la Space Command constitua une v�ritable avanc�e �lectronique tr�s appr�ci�e des t�l�spectateurs aux �tats-Unis. Son principe fut rapidement adopt� par tous les autres fabricants. Fonctionnant d�sormais gr�ce � une diode infrarouge, la t�l�commande sert aujourd'hui � piloter aussi bien un t�l�viseur qu'un lecteur DVD, une cha�ne hi-fi, un d�codeur ou un ordinateur. Les �t�l�commandes universelles� permettent m�me de g�rer plusieurs appareils. Elles devront bient�t servir � surfer sur le Web sur les t�l�viseurs connect�s � Internet et se passeront peut-�tre un jour de piles. � l'occasion du 60e anniversaire de la t�l�commande, la soci�t� Logitech, sp�cialis�e dans les p�riph�riques high-tech, publie une �tude sur l'usage du fameux bo�tier. En France, par exemple, 18% des t�l�spectateurs interrog�s disent pr�f�rer se passer de relations sexuelles pendant un mois plut�t que de renoncer au contr�le de leur zappette.
Futura-Sciences
Isabelle Adjani pr�sente la derni�re production Disney
L'actrice Isabelle Adjani a pr�sid�, samedi soir � Disneyland-Paris, l'avant-premi�re europ�enne de Raiponce, le dernier dessin anim� en 3D des studios Disney � dans lequel elle pr�te sa voix � la m�chante de service � en pr�sence de nombreuses personnalit�s, de Romain Duris � Rafael Nadal en passant par Raymond Domenech. Point d'orgue du lancement de la saison de No�l avec neige artificielle et c�r�monie d'illumination du sapin, la pr�sentation de la nouvelle princesse Raiponce a �t� �galement supervis�e par Isabelle Adjani, �amus�e� d'avoir �t� choisie pour doubler une mar�tre mal�fique obs�d�e par la jeunesse �ternelle. �Raiponce est un Disney de grand classicisme, mais avec une vraie modernit� : ce n'est pas la princesse d�livr�e par son prince, mais une jeune fille qui r�ve d'�tre libre. Elle ne vise pas le mariage, mais la d�couverte du monde (...). On n'est plus dans la soumission f�minine et l'attente du beau prince�, a encore dit Isabelle Adjani, engag�e depuis des ann�es dans des causes f�ministes.
TUNISIE
D�c�s de Tahar Chria�, fondateur du festival du cin�ma de Carthage
Figure embl�matique du cin�ma africain et arabe, le Tunisien Tahar Cheria� est d�c�d� jeudi soir � l'�ge de 83 ans � Tunis, a annonc� vendredi le minist�re tunisien de la Culture.
Fondateur des
Journ�es cin�matographiques de Carthage (JCC), l'un des plus anciens festivals du cin�ma du Sud, Tahar Cheria� contribua � faire conna�tre plusieurs talents, parmi lesquels l'Alg�rien Mohamed Lakhdar Hamina, le S�n�galais Ousmane Semb�ne ou le Mauritanien Mohamed Hondo.


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