Dans le tableau des types de cancers les plus mortels, celui du rein n�appara�t pas imm�diatement et, donc, n�est pas prioris� dans le plan anti-cancer. N�anmoins, ce type de cancer compte en Alg�rie 150 nouveaux cas chaque ann�e, un chiffre donn� lors d�une rencontre r�gionale sur le cancer du rein m�tastatique. La rencontre, qui s�est tenue � l�h�tel Sheraton d�Oran, a permis de regrouper une trentaine d�oncologues venus de tout l�ouest du pays. A travers cette rencontre, l�organisateur, le laboratoire Bayer Schering Pharma, veut sensibiliser les sp�cialistes du rein sur la disponibilit�, depuis quelques ann�es, d�un traitement qui permettrait de stopper la progression de la maladie et de prolonger la vie des personnes atteintes. Les donn�es �pid�miologiques � l�ouest rapportent une incidence annuelle de 200 � 300 cas de cancer du rein, un cancer pour lequel il n�y a pas de facteur de risque, a expliqu� le doyen des oncologues, le professeur Djilali Ouafi. Ce dernier �voquera le travail effectu� depuis 1985 en mati�re de formation, avec, aujourd�hui, quelque 330 oncologues, exer�ant au niveau des services disponibles dans chaque wilaya. Pour lui, les pouvoirs publics doivent travailler au rapprochement des structures de soins et de prise en charge de la population et, donc, � terme, � la cr�ation d�un centre d�oncologie par da�ra. Pour ce qui est des moyens, les �quipements et les m�dicaments, le doyen des oncologues pr�conise une d�centralisation des PCH, seule solution pour r�duire la lourdeur des proc�dures et ainsi mieux g�rer la disponibilit� des traitements. Les malades et les associations d�noncent la r�currence des p�nuries de m�dicaments anti-cancer. �La sant� en Alg�rie n�est pas g�r�e par des sp�cialistes de la sant� mais par des bureaucrates !� dira un sp�cialiste.