La situation financi�re du grand club s�tifien �tant au plus mal depuis plusieurs mois, fatalement, elle devait d�boucher sur une crise pour cause de non-paiement des arri�r�s de salaires et primes des joueurs depuis plusieurs mois. L�Entente de S�tif pourrait ne pas jouer son prochain match contre les Tanzaniens de Simba SC. Une rencontre comptant pour la manche retour des 16es de finale de la coupe de la CAF. Et pour cause : les Noir et Blanc, qui r�clament leurs arri�r�s, ont d�cid� d�observer une gr�ve. Et ce ne sont pas de simples paroles. Ils ont jur� de ne pas mettre les pieds sur la pelouse du 8-Mai-45, s�ils ne re�oivent pas leurs salaires et primes. La principale revendication des joueurs est le paiement imm�diat des salaires en suspens. Ils exigent aussi le versement des primes de match. Les joueurs ont, selon leur porte-parole, Mourad Delhoum, �t� tr�s patients en accordant le temps n�cessaire (8 mois) � la direction du club pour honorer ses engagements, mais en vain. Ces derniers, lass�s d�attendre, ne croient plus aux promesses de Serrar et Hamar et ne veulent plus de ch�que de garantie. Ils fixent un ultimatum de 48 heures pour la perception de leur d�, faute de quoi, ils boycotteront les prochains matchs, y compris celui de ce vendredi. La venue des responsables du club � la rencontre des joueurs, pour entamer le dialogue et d�samorcer la crise, n'a ni arrang� les choses ni n�a convaincu les joueurs remont�s � bloc, � un moment crucial de la saison. Et l�ESS a d'autant plus besoin de s�r�nit� que dans deux jours, se d�roulera son choc avec les Tanzaniens. Seulement, relever tous ces d�fis et rester en course supposent des joueurs motiv�s et transcend�s par l'enjeu. Au lieu de cela, les joueurs cumulent les salaires et les primes de victoire, qu'ils ne voient toujours pas venir et c'est tout en d�sespoir qu'ils ont refus� de s'entra�ner et donc de pr�parer leur rencontre de ce vendredi. Devant cette situation difficile, les responsables de l��quipe, Serrar et Hamar, ont d�cid� de geler les activit�s du club et de jeter la balle dans le camp des autorit�s locales pour trouver une solution. En attendant, une r�union regroupant les autorit�s locales et les responsables du club devra �tre tenue dans les heures qui viennent pour tenter de trouver une solution � cet �pineux probl�me, qui ne fait que nuire � un grand club comme l�Entente de S�tif.