Plus de 100 bus, des centaines de v�hicules, tous bond�s, plus de 2 500 participants se sont rendus, jeudi, � la salle omnisports de A�n Defla trop exigu� pour contenir cette foule compos�e de femmes et d�hommes de tous �ges, de toutes conditions, venus de toutes les contr�es de la wilaya pour afficher leur adh�sion � la vieille formation politique. Ils �taient l� depuis la fin de la matin�e � attendre le chef du FLN qui n�est arriv� qu�� 15 h 30 mn. L�allocution de Belkhadem fut assez br�ve en fait. Il a saisi l�occasion de la Journ�e mondiale de la libert� de la presse pour rendre hommage � la presse nationale en d�clarant : �La d�mocratie ne peut se passer de la presse, d�une presse libre�, en pr�cisant �publique ou priv�e�. Apr�s, il encha�ne sur le sujet de la campagne �lectorale en cours et trouve que 50 partis ce sont 50 �toiles mais tout de suite il part � la critique de cette situation. �Certains candidats ne connaissent m�me pas le parti qui les a accr�dit�s�, en ajoutant que �ce n�est pas cela la d�mocratie. La d�mocratie s�inscrit dans le choix des programmes et non pas des all�geances � des personnes�. S�en prenant aux listes ind�pendantes, faisant s�rement allusion aux dissidents qui ont quitt� le parti pour voler de leurs propres ailes, Belkhadem d�clarera qu��ils n�ont aucun programme, ils ont achet� des cautionnements �. L�orateur en vient � parler du 10 mai prochain. �On nous attend, on s�attend � ce qu�apr�s on va s�entred�chirer� Pour les d�cevoir, pour leur montrer que les Alg�riens aiment leur pays et l�ont prouv� plus d�une fois, � vous, � nous de leur prouver que l�Alg�rie est un pays uni, solidaire, jaloux de sa souverainet� en allant voter massivement. Nous avons pay� le prix fort de mis�re, de larmes et de sang.� Il exhorte les participants � convaincre les citoyens qu�ils n�ont pas d�autre pays que l�Alg�rie. S�adressant aux jeunes, le SG du FLN dira : �Ne vous fiez pas � ceux qui noircissent le tableau. Rappelez-vous 1992, nous tendions la main au FMI pour survivre, aujourd�hui c�est le FMI qui sollicite l�aide financi�re de l�Alg�rie. Aussi il faut s�armer de patience, un pays ne se construit pas du jour au lendemain.� Faisant un clin d��il aux citoyennes, il leur demande de �s�investir d�avantage dans le r�le qui leur revient dans la vie du pays�. Par ailleurs, il n�a pu s�emp�cher de glorifier le r�le qu�a jou� le FLN dans l�histoire du pays. �Il (le FLN) est l�assurance pour le devenir de l�Alg�rie� et minimisant les autres, il ajoute �ne vous fiez pas aux fausses promesses, qu�on ne vous mente pas...�.