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DU FLN MYTHIQUE AU FLN MYSTIQUE
Des r�volutionnaires du devoir aux r�volutionnaires de la mangeoire
Publié dans Le Soir d'Algérie le 25 - 06 - 2012

Invit� par la cha�ne de TV Ennahar � donner ses impressions et dire ce qu�il compte faire en faveur des jeunes ch�meurs � la proclamation des r�sultats du vote donnant le FLN grand vainqueur, � la surprise g�n�rale, Belkhadem parlait ainsi :
�Je ne dispose pas de la bague de Salomon pour changer leur condition de mis�reux. D�ailleurs, Dieu avec toute sa puissance et qui peut sur une parole tout transformer : �soit et il en sera n�a rien fait et a voulu qu�il en soit ainsi. Et moi un mortel, vous voulez que je change leur situation. Oui, Dieu a cr�� des riches et des pauvres. Et s�il a voulu qu�il en soit ainsi. C�est lui qui le veut. Il a cr�� des pauvres pour les tester et voir leur comportement.� Des propos en d�calage avec la r�alit� et l�h�ritage de la R�publique d�mocratique et sociale du FLN mythique. Non, monsieur le secr�taire du FLN, ce n�est pas Dieu qui a voulu qu�il en soit ainsi. C�est votre syst�me de gestion des richesses du peuple bas� sur le laxisme, le clanisme, le r�gionalisme et l�absence de rigueur et de responsabilit� qui a engendr� tous les maux qui habitent l�administration en particulier corruption, d�tournement, pr�ts non rembours�s qui en sont la cause. L�abus des biens du peuple en toute impunit�. Le FLN n�est � personne en particulier mais il est � tous. A tous les Alg�riens et encore plus aux militants (tout le peuple en Alg�rie et en France de toutes les cat�gories et �ges confondues) de la cause de l�ind�pendance que nous f�mes. Tous nous avions particip� d�une mani�re ou d�une autre � ce combat. Des plus jeunes aux plus �g�s. Et Dieu sait que chez les gens de l��poque, les domin�s par le syst�me colonial, le mercantilisme, l�arrogance, l�autosuffisance �taient un vice et le plus grand nombre �tait vertueux. Tous, dans un m�me �lan, poussaient avec le FLN contre les Fran�ais. Les derniers oppresseurs des Alg�riens, pour leur lib�ration de trois mille ans de colonisation ininterrompue. Les Ph�niciens sont les premiers du cycle � s�y installer en 1 200 avant J�sus-Christ, les Romains, les Vandales, les Byzantins, les Arabes, les Turcs suivront apr�s. En 1962, le FLN (de Ben Bella, A�t Ahmed, Didouche, Ben M�hidi, Bitat, Boudiaf, Krim, Ben Boula�d) lib�re l�Alg�rie de trois mille ans de colonisation et non de cent trente-deux ans (132) (?) On veut encore (esprit colonialiste) entretenir l�amn�sie pour tromper le peuple et reproduire sa division. Ces h�ros l�gendaires doivent avoir leurs statuts � l��chelle 2 au moins de leur grandeur expos�es dans les places publiques de toutes les communes d�Alg�rie ayant ex�cut� l�ordre d�insurrection de Novembre 1954. Ils m�ritent bien cette reconnaissance, monsieur le pr�sident, monsieur le ministre de la Culture, monsieur le secr�taire du FLN. Monsieur le secr�taire de l�OM. Les neuf h�ros m�ritent bien �a. C�est le moins qu�on puisse faire pour lever toute ambigu�t� � pour toujours � sur les p�res fondateurs du FLN, parti lib�rateur de l�Alg�rie en 1962. Ceux qui sont int�ress�s par la mat�rialisation de cette id�e sont invit�s � entrer en contact avec l�association culturelle �Status des h�ros de l�ind�pendance de l�Alg�rie� � l�adresse �lectronique suivante. [email protected]
Il y a 22 200 000 Berb�res en Alg�rie
Unis comme ils n�ont jamais �t� auparavant derri�re le FLN, combattant (Monsieur N. Boukrouh, journaliste �crivain, a fait un expos� d�une valeur inestimable par les �clairages qu�il fournit sur les causes lointaines des malentendus du pr�sent des Alg�riens (� consulter dans le journal Le Soir d�Alg�rie du dimanche 3 mai 2012). �R�volutionnaires� de la mangeoire autoproclam�s h�ritiers du FLN ont pris le flambeau pour, en fin de compte, ressusciter les d�mons du pass� de colonis�. Leur strat�gie, �touffer toute volont� �mancipatrice des autochtones en usant des arguments en usage dans l�ancien temps chant�s par les retourn�s contre quelques avantages. Pour les Ph�niciens, les anc�tres des autochtones sont ph�niciens et la culture et la langue ne peuvent �tre autres. Pour les Romains, idem. Pour les Vandales, idem. Pour les Byzantins, idem. Pour les Arabes, idem. Pour les Turcs, idem. Pour les Fran�ais, idem, nos anc�tres les Gaulois. La raison du plus fort est toujours la meilleure� Et ils ne nous y prendraient plus au jeu du colonis� avec le colonisateur. �Notre destin est entre nos mains, �crivons quelques bonnes pages de notre histoire qui commence comme nation dans le concert des nations.� L�acte n�1, si on veut devenir une nation respectable, c�est de r�habiliter la langue et la culture berb�res. Il faut les sortir du ghetto et arr�ter leur marginalisation entam�e avec les Ph�niciens et reconduite par les Romains, les Vandales, les Byzantins, les Arabes, les Turcs, les Fran�ais. Il faut promouvoir cette langue au rang qui est naturellement le sien : langue officielle pour l�unit� plus large du Maghreb. Sortons-la du ghetto L�Inde par exemple compte 15 langues officielles outre l�anglais, langue de civilisation. La Suisse a quatre langues officielles. Les communaut�s par ordre d�importance � l�arriv�e des Fran�ais selon Andr� Savelli, professeur agr�g� d�histoire : Berb�res : 600 000, Arabes : 300 000, Turco-alg�riens : 100 000. Au total 1000 000. En 1962, 10 000 000. Soit une augmentation de 1 000%. Actuellement, la population alg�rienne est de 37 000 000. Soit une augmentation de 3 700%. Berb�res : 600 000x3 700%=22 200 000. Arabes : 300 000x3 700%=11 100 000. Turco-alg�riens : 100 000x3 700%= 3 700 000. On dit chez nous pourquoi on s�aime. C�est parce qu�on se comprend. Et comment on se comprend, c�est parce que nous dialoguons.
Al Jazeera : la passerelle vers le khalifat
Pour rayonner, il faut des rapports apais�s entre tous. Il faut respect et consid�ration chacun � sa juste valeur. Qu�aucune communaut� ne se sente frustr�e par d�autres qu�elle verra alors comme la cause de son malheur et par cons�quent l�ennemi. Il faut que ces communaut�s, comme au temps du FLN de Ben Bella & Cie, tournent leur regard vers l�int�rieur du pays, du reste assez vaste, et n��couter que ce qui se dit � l�ONU pour les affaires ext�rieures. L�unit� n�a de sens que si les conditions de sa r�alisation sont r�unies. Pour r�aliser l�unit� arabe, il faut une mise � niveau politique, �conomique, culturelle et sociale. Il faut une certaine harmonisation dans tous ces domaines. Et en cas d�une volont� sinc�re d�unit� et non d�une volont� de puissance dominatrice, il faut agir sur l�homog�n�isation des conditions fondatrices de l�unit�. En ce moment, il se trame des choses pas orthodoxes par ceux qui pensent que tout est possible avec l�argent. Des riches par la rente p�troli�re pensent que m�me le r�ve de grandeur se r�alise par l�argent disponible � profusion dans leurs caisses. C�est cela le printemps arabe. Il est motiv� par la volont� de puissance de gens � l��troit � l�int�rieur de leurs petites fronti�res (la grenouille et le b�uf de J. De La Fontaine). Leurs puissances audiovisuelles pour allumer le feu et l�attiser sont en alerte rouge et toutes voiles dehors (Al Jazeera est � qui d�autre que le CCG). C�est celui-l�-m�me qui r�ve de khalifat : une vision tr�s pass�iste, tr�s r�trograde et tr�s r�ductrice de la valeur humaine.
Les chefs de l�ANP sont des h�ros ayant emp�ch� la vente en gros du pays
La strat�gie est simple et simpliste. Organiser des mouvements islamistes locaux et les aider � s�emparer du pouvoir. Une fois le pouvoir entre leurs mains, il faut attendre la seconde �tape qui consiste � les f�d�rer au pouvoir centrale du khalifat. Abbassi et consorts ont agi dans ce cadre et voulu entra�ner l�Alg�rie dans ce pi�ge. C�est pourquoi avec la lev�e du voile, l�ANP, digne h�riti�re de l�ALN, et ses chefs sont des h�ros ayant emp�ch� la vente en gros du pays. L�ANP a sauv� l�Alg�rie d�une d�rive mortelle. A ce titre, ses chefs m�ritent une reconnaissance officielle de l�Alg�rie. Il doit �tre mis fin � la loi sur la concorde par un appel solennel aux chefs terroristes s�ils existent pour n�gocier si leurs revendications portent sur des droits, tous les droits constitutionnels. Si l�action cadre avec le projet de khalifat, il faut les combattre comme les ennemis de l�Alg�rie et demander � leurs commanditaires identifi�s les indemnisations contre le pr�judice caus� au pays. Le peuple, qui commence � entrevoir le jeu malsain qui vise seulement les dictateurs pour les remplacer par d�autres dictateurs islamistes, a compris. Comme il a compris le pi�ge de l�Azawed aux fronti�res qui s��tendent � la limite du d�sert et qui visent le d�membrement de l�Alg�rie en la d�poss�dant du Sahara. L�ANP doit agir vite aux c�t�s des Maliens. Le nationalisme des autres n�est pas aussi av�r� que le nationalisme du FLN. D�ailleurs, un chef d�Aqmi au Sahel n�a pas cach� cela en renvoyant les n�gociateurs de la ran�on des otages fran�ais � leur chef qui n�est autre que Dhaouahri. Rien que �a. Dans l�organigramme d�Al-Qa�da, Aqmi est une subordonn�e. Le FLN a beaucoup de d�fauts mais il pr�sente une qualit� essentielle, sa jalousie de l�ind�pendance acquise avec un torrent de sang. L�Alg�rie, qui a souffert dans un pass� r�cent de trois mill�naires de colonisation, a jur� qu�on ne l�y prendrait plus � ce jeu. Almagharibia peut encore, � partir de London, chanter chaque soir la messe de minuit.


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