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ISLAMISME � LA MODE TURQUE
Alerte, les Ottomans sont de retour ! (3e partie)
Publié dans Le Soir d'Algérie le 30 - 07 - 2012


Par Ali El Hadj Tahar
Dop�s par les r�voltes des �printemps �, les islamistes arabes jurent qu�ils sont devenus mod�r�s et que leur mod�le est le Parti de la justice et du d�veloppement (AKP) du Premier ministre turc, Tayyip Erdogan.
Le c�t� visible de l�AKP est, certes, positif avec une croissance �conomique importante, mais les m�rites reviennent d�abord et avant tout � la Constitution d�Atat�rk qui garantit la la�cit� et la d�mocratie ainsi qu�� l�arm�e qui veille au grain. Malgr� cela, les travers de l�AKP sont nombreux, et le bakchich, le piston et la hogra ne sont pas ses moindres d�fauts. Le succ�s des islamistes turcs a aussi �t� dop� par la cr�ation, en 1990, d�une association patronale, le M�S�AD, par des hommes d�affaires fondamentalistes. Aujourd�hui, cette association repr�sente pr�s de 15 000 entreprises qui font 17 milliards de dollars d�exportation et une production de 80 milliards de dollars, tout en assurant un million deux cent mille emplois. Le M�S�AD sert de vivier pour l�islamisme, m�me si le patronat turc est surtout constitu� de la�cs et que la vie �conomique est plus bas�e sur le concret de l�int�r�t que sur la foi, mouvante selon le gain. Car l��ang�lisme religieux�, pour utiliser le terme d�Andr� Comte-Sponville, est contradictoire avec le domaine �conomique, un domaine versatile selon les int�r�ts. Morale et affaires ne font pas toujours bon m�nage. D�ailleurs, le M�S�AD n�est pas une association d�sint�ress�e et plus que l�islam, elle sert d�abord ses propres int�r�ts : l�AKP lui renvoie la balle en lui octroyant des parts importantes des appels d�offres �tatiques, notamment dans le domaine militaire. Le piston, la concussion et le client�lisme permettent donc � l�AKP de rallier une bourgeoisie pr�tendument fervente pour se maintenir au pouvoir et rafler des suffrages. Quant � la T�skon, la tr�s puissante conf�d�ration patronale islamiste cr��e seulement en 2005, elle organise m�me les visites du pr�sident Abdullah G�l ou du ministre du Commerce ext�rieur � l��tranger ! C�est elle qui a organis� le sommet de la coop�ration Turquie-Afrique qui a r�uni 49 pays du continent en 2008. A ces deux corporations de pression et de lobbying � l��tranger, il faut ajouter la fondation milliardaire de Fethullah G�len (dont nous parlerons plus loin), ce qui forme un trio qui fait du poids non seulement dans le pros�lytisme religieux contre l�Arabie Saoudite et l�Iran mais parfois dans la comp�tition commerciale contre la Chine ! Flexible, l�islam est soluble dans la modernit�, s�il en accepte les lois. Ce n�est pas le cas de l�islamisme, qui est limit� pas sa rigidit� et qui ne s�adapte � l�exercice du pouvoir qu�en perdant la moralit� suppos�e �tre sa caract�ristique. C�est pour cela que Mohamed Laroui �crit (dans Islam et modernit�, ed. Bouch�ne, 1990) que le califat id�alis� par les islamistes devrait rester une utopie, l�Etat �tant condamn� � porter les tares du temporel. �Le n�o-islam est le reflet de la crise historique que vit la soci�t� arabe, sans en �tre � aucun moment la solution�, �crit ce philosophe qui pr�cise que l�islamisme est un reflet de la �crise historique de la soci�t�, c�est-�-dire la d�structuration n�e avec sa confrontation avec le capitalisme occidental moderne�, une incapacit� � �pouser la modernit� et l�incapacit� de s�adapter au changement social. Les tergiversations et contradictions de l�islamisme traduisent cette incapacit� d��tre moderne et d�assumer pleinement la modernit�, croyant que le pass� donne la solution aux probl�mes � chaque fois qu�il y a une incapacit� � trouver une solution contemporaine et nouvelle. C�est le cas de l�AKP qui parfois se r�tracte et recule dans l�archa�sme et parfois donne l�impression d�assumer le pr�sent. Cette modernit� de fa�ade ne le met pas � l�abri d�un recul totalitaire si les forces antagoniques qui le constituent penchaient du mauvais c�t� ou si les garants (les militaires) de la Constitution la�que venaient � dispara�tre. D�ailleurs, cette d�rive totalitaire appara�t de temps en temps car en 2008, l�AKP lui-m�me a failli se faire interdire pour atteinte � la la�cit� mais il s�est d�fendu devant la justice en se d�finissant comme un parti �d�mocrate conservateur � et en disant avoir rompu avec l'islam politique. Issu d�un parti dissous (Refah, Parti de la prosp�rit�, interdit en 1998), l�AKP veille � ne pas se faire �pingler : pour maquiller son jeu, il ne se dit plus parti islamiste. La Constitution et les institutions de contr�le ont donc contraint l�AKP � adopter un islamisme hybride, soi-disant mod�r�, mais avec une marge de man�uvre suffisamment large pour faire changer les choses et m�me les institutions � son avantage, progressivement. Parfois, ce subterfuge donne l�impression que l�AKP est soluble dans la d�mocratie et que certaines de ses d�clarations rel�vent du simple fait religieux, d��tre sinc�res et n�avoir rien � voir avec l�islamisme. En septembre 2011, Erdogan a visit� la Tunisie, la Libye et l��gypte et y a fait des d�clarations o� il a d�fendu la la�cit� ! Un AKP qui tant�t lisse son discours et tant�t montre ses �pines peut-il �tre cr�dible ? Cet AKP qui s�attaque aux la�cs turcs et les met en prison peut-il tromper en faisant des discours pro-la�cit� pour conqu�rir les masses arabes ? Et si la vision d�Erdogan �tait r�ellement conciliable avec la�cit�, pourquoi ne r�cuse-t-il jamais de mani�re claire et d�finitive le terme d�islamisme qui lui est souvent accol� ? Pourquoi s�accroche-t-il � ce terme qui est antith�tique avec la la�cit� ? �videmment, le titre de parti �d�mocrate conservateur � n�est qu�un subterfuge pour leurrer la galerie, car d�autres d�clarations sont d�bit�es en m�me temps par l�AKP pour rassurer ses troupes et militants qu�il garde le m�me cap. En tout cas, ce sont les contraintes nationales et internationales, les int�r�ts �conomiques et strat�giques, qui ont forc� l�AKP � parfois mettre au placard ses oripeaux anciens pour s�articuler sur plusieurs cat�gories sociales : une classe bourgeoise islamiste pragmatique, une classe moyenne qui doit suivre pour survivre, ainsi que la masse qui croit qu�Allah interc�de par le biais d�Erdogan. Surfant sur l��thique et les principes, le pragmatisme de l�AKP s�est adapt� � un lib�ralisme qui m�ne toujours au tiroir-caisse, au profit et au b�n�fice financier et �conomique. Ce lib�ralisme n�est donc incompatible ni avec l�affichage ostentatoire du culte ni avec une europ�anisation du mode de vie et un consum�risme effr�n�, car Allah accepte le luxe et tol�re la pauvret�. L�habit ne faisant pas le moine, Erdogan utilise un double discours selon l�auditoire, pour doper un mod�le �conomique rationnel et pragmatique qui valorise la performance et le profit. Le profit n�est contradictoire ni avec Islam ni avec la�cit�, mais nul ne sait o� il peut mener� Parfois loin de cette authenticit� � laquelle certains ont adh�r� dans leur fougueuse jeunesse.
Islamisme cool sans burqa ni qamis ?
L�AKP adopte, certes, les contours capitalistes mais son rapport � l�islam est flou, tant�t archa�que tant�t plus tol�rant et moderne, ce qui met toujours ses adversaires sur leurs gardes. En tout cas, il sait qu�il y a avantage � tirer de certaines id�es archa�ques attribu�es � l�islam. Cependant, ce populisme opportuniste qui joue sur diff�rentes registres � la fois l��loigne d�une v�ritable modernit�, la modernit� �tant suppos�e faire avancer le peuple pas le faire reculer vers les mythes. Il faut donc se m�fier des �mules qui autrefois disaient que toutes les barbes menaient au paradis, et qui aujourd�hui disent que toutes les barbes m�nent � la prosp�rit� �conomique : d�ailleurs, les r�ussites de l�AKP ne sont pas � la port�e du premier chef de parti politique venu, surtout s�il n�a pour seul bagage qu�un dipl�me sur la �sahwa� d�une universit� islamique. Ce n�est pas avec les slogans creux d�une �sahwa� (�veil) hypoth�tique que l�AKP a amen� la prosp�rit� �conomique mais avec l�observance des r�gles strictes d�un lib�ralisme ma�tris� et des lois draconiennes impos�es par l�Union europ�enne. Les r�ussites �conomiques de la Turquie ne s�exportent pas, contrairement au qamis et au djilbab ou m�me au hidjab multicolore des �khanou�. L��conomie est une affaire de comp�tences, de lois et de syst�me, pas de versets appris par c�ur. Or, les gourous du Maghreb croient que la prosp�rit� �conomique turque tient � une formule de �roqya� ou � une amulette. Dop�e par les victoires islamistes dans les pays arabes, la Turquie cherche � conqu�rir des march�s dans des r�gions auxquelles elle a tourn� le dos un si�cle durant, l�id�ologie fondamentaliste �tant un argument pour percer �conomiquement, voire imposer son influence ou son h�g�monie politique. Se pla�ant comme un �agent de changement� pr�t � partager son exp�rience et son know-how islamique, l�AKP table sur une politique �trang�re offensive qui veut profiter de la faiblesse des pouvoirs arabes et des vell�it�s des islamistes en leur donnant un petit coup de pouce, en d�autres termes � s�ing�rer dans les affaires internes des pays. Opportuniste, l�AKP a pu s�imposer comme acteur essentiel au sein des �r�volutions d�mocratiques� que sont ces �printemps arabes� concoct�s par le Qatar. En se repla�ant dans un monde arabe qu�elle a perdu depuis plus d�un si�cle, Ankara propose une alternative au salafisme saoudien. Mais c�est une fausse alternative en somme car le fondamentalisme, l�int�grisme ou l�islamisme, quel que soit son nom, ne porte pas les couleurs du drapeau qatari ou saoudien ni celles du drapeau turc mais la couleur noire du deuil permanent. En fait, emprunter un mod�le politico-religieux �tranger est une perte d�identit� et une d�personnalisation mais les islamistes qui brandissent le mod�le turc ne sont m�me pas conscients qu�ils aspirent au retour d�une vassalit� sous les ordres de khodjas et de janissaires � d�faut d��mirs et de mollahs ! Le pays qui nous a l�gu� le mot bakchich a maintenant la pr�tention de nous ramener au beylik ! L�AKP ne semble pas consid�rer le pass� ottoman comme un handicap, notamment en Afrique du Nord dont les pouvoirs et l�intelligentsia ne qualifient pas de colonialisme cette sombre histoire de leur pass�. Des intellectuels comme Mouloud Kacem Na�t Belkacem la consid�raient m�me comme f�conde et prestigieuse ! Seul l�historien Mahfoud Kaddache a os� appeler colonialiste cette sombre p�riode de notre pass�. C�est sur cette ignorance de leur histoire par les Maghr�bins que table Erdogan pour gagner des points dans ces pays. Ne se satisfaisant pas du fait que les produits turcs emplissent les vitrines arabes, il veut encore une domination cultuelle avec son islamisme n�o-ottoman ! Cela rendra p�renne la domination �conomique. L�AKP turc mise sur les m�mes donnes que le Qatar qui a compris que les Etats et les peuples arabes sont � la merci de n�importe quel opportuniste qui exploiterait leurs sentiments pour les dominer. Aujourd�hui, la le�on de Lawrence d�Arabie est appliqu�e par des musulmans contre des musulmans. La Turquie n�a pas tard� � s�engouffrer dans la br�che faite par un pays, le Qatar, qui n�a m�me pas de Constitution et qui a la pr�tention de conqu�rir la plan�te, croyant que les Etats sont des clubs de foot � racheter. Contrairement au Qatar, la Turquie est un Etat stable b�ti sur des institutions, qui ne qu�mande pas des alli�s, des oblig�s ou des protecteurs � coups de p�trodollars ni une hypoth�tique reconnaissance diplomatique, �conomique, financi�re, culturelle, sportive au d�triment de la dignit� de son peuple et du peuple arabe dans sa totalit�... Car, aux yeux des Arabes, l��re des casinos et des cabarets fr�quent�s par les princes et rois des Etats f�odaux du Golfe est plus honorable que celle d�aujourd�hui o� ils dilapident sans compter. Croyant qu�Al Jazeera le met au-dessus de ces tares, il ne se rend m�me pas compte que cette arme de politique internationale s��rode et se discr�dite car les peuples arabes qu�il veut hypnotiser le d�passent de plusieurs mill�naires d�histoire et de civilisation. L��gypte et la Syrie qu�il veut acheter ou d�stabiliser s�ancrent dans un patrimoine qu�aucun gratte-ciel dernier cri de Doha ou d�ailleurs ne peut concurrencer ni rabaisser. Nul n�ignore que Hamed, l'�mir du Qatar, s'est rendu en Isra�l lors d'une visite secr�te en mars 2010 et qu�il s�affiche souvent avec la ministre isra�lienne Tzipi Livni. Ce pays peu fr�quentable mais tr�s fr�quent� de la classe politique fran�aise ne cherche pas � cacher ses relais terroristes, et a d�ailleurs ouvert un bureau des Talibans � Doha en janvier pass�, certainement avec l�aval des �tats-Unis qui pr�parent un nouveau r�le pour ceux qu�ils pr�tendaient combattre en Afghanistan. Erdogan table sur ces alibis pour damer le pion aux pays du Golfe, mais cela ne l�emp�che pas de s�allier � ses concurrents saoudiens et qataris pour d�truire des r�gimes plus ou moins d�mocratiques, r�publicains et la�ques comme la Libye ou la Syrie. Les �tats-Unis, eux aussi, ont pris acte des changements impos�s par un surprenant Qatar qui ne peut pas avoir d�cid� de fomenter ces �contre-r�volutions� appel�es �printemps arabes� sans leur consentement. Ils tol�rent qu�une Turquie tr�s agissante au sein de l�OTAN veuille avoir sa part du g�teau dans la r�gion du Mena (Afrique du Nord et au Moyen-Orient) dont 8 pays (sur 24) d�tiennent 60% des r�serves mondiales de p�trole et 45% des r�serves mondiales de gaz naturel. Peu importe pour les �tats-Unis si les b�n�fices des �r�volutions � qataries soient aussi partag�s avec une Turquie qui fait passer ses missions atlantiques avant les vrais pr�ceptes religieux suppos�s imposer une solidarit� entre gens d�un m�me culte. S�attaquer � la Syrie est une mission atlantique, pas une mission islamique, car � cause d�Ankara des milliers de Syriens sont assassin�s par un terrorisme barbare qui impute ses crimes au pouvoir.
A. E. T.


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