La section judiciaire relevant de la S�ret� de wilaya d�Alger, en charge de faire toute la lumi�re sur l�incendie qui a touch� l�H�tel des monnaies d�Alger, n�a toujours pas remis ses conclusions aux autorit�s concern�es, a-t-on indiqu� de source s�re. Les �l�ments de la police judiciaire en charge de ce dossier sont dans l�attente d�un compl�ment d�information : celui de la police scientifique. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - L�incendie de l�H�tel des monnaies d�Alger, survenu le 19 du mois en cours, aux environs de 21h50, a caus� des d�g�ts mat�riels importants, dont la destruction d�un important lot de billets de banque et de pi�ces. Depuis, rien n�a filtr� quant � l�origine de cet incendie ou encore ses causes exactes. D�s lors, plusieurs questions se posent : y aura-t-il manque de liquidit�s au niveau des bureaux de poste et autres banques ? Autre question : assisterons-nous � une p�nurie des documents administratifs rentrant dans le cadre de la fabrication des passeports biom�triques et l�acte de naissance 12 S ? A ce titre, les premiers �l�ments d�information parvenus de la police judiciaire, �les flammes ont s�rieusement endommag� les bureaux des services des �tudes et un espace de transit du papier fiduciaire�. D�origine criminel ou pas, cet important incendie ayant mobilis� 37 �quipes d�intervention de la Protection civile a occasionn� des blessures � 13 sapeurs-pompiers. Au niveau de la banque, on privil�gie pour le moment la piste de l��accident�, et ce, �m�me si la piste criminelle n�est pas � �carter�. Cette th�se fait ressortir, ajoute notre source, �une �tincelle �lectrique, qui a provoqu� une flamme ravageuse �. �Cette flamme ravageuse aurait �pargn� un compartiment compos� de deux ateliers destin�s � la fabrication de machines industrielles et de divers �quipements de production de m�me que le bloc administratif, sauv�s in extremis par les sapeurs-pompiers qui ont employ� les grands moyens�, explique une autre source de la Banque d�Alg�rie. Ceci �tant, les �l�ments de la police scientifique de la S�ret� nationale poursuivent leurs investigations. Premi�re constatation : le dysfonctionnement relev� le jour m�me de l�incendie, � savoir le non-fonctionnement du syst�me de d�tection de fum�e et du r�seau d�incendie. Pour rappel, le syst�me de d�tection incendie (SDI) assure la d�tection d�un ph�nom�ne li� au d�veloppement d�un feu. Le signal le localise et envoie des informations en vue de faire activer les commandes ad�quates tout en �vitant de d�livrer des alarmes non justifi�es. Le syst�me de d�tection automatique d�incendie comprend au minimum les d�tecteurs automatiques d�incendie et l��quipement de contr�le et de signalisation (ECS). Chacun de ces �quipements peut �tre reli� � un centralisateur de mise en s�curit� incendie afin de commander les fonctions de compartimentage, de d�senfumage, d�extinction automatique, d��vacuation et d�arr�t des installations �lectriques. �L�objectif d�un syst�me de d�tection incendie �tant �galement de confiner le feu dans un volume le plus restreint possible tout en assurant la protection des personnes gr�ce � des zones de refuge et d��vacuation�, indique-ton. Cela dit, bien que la Banque d�Alg�rie ait inform� le public que toutes les dispositions sont prises pour �assurer la continuit� du processus d��mission de la monnaie fiduciaire�, la peur de faire face � un manque de liquidit�s hante les Alg�riens qui se ruent sur les guichets de la Poste pour retirer leur argent dans les meilleurs d�lais. En t�moignent, d�ailleurs, les interminables files d�attente constat�es au niveau des diff�rents bureaux de poste dans le centre du pays.
