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ENQU�TE-T�MOIGNAGES
L�autom�dication, un recours non sans risque
Publié dans Le Soir d'Algérie le 29 - 09 - 2012

L�autom�dication est une pratique qui s�inscrit dans les m�urs. Ses adeptes se recrutent au sein de diff�rentes cat�gories sociales. N�gligence, nostalgie, �legs� parental, m�fiance vis-�-vis des praticiens de la sant� sont autant de facteurs incitateurs.
Abdou, 52 ans, cadre � la zone industrielle de Skikda
�Je suis un adepte de l�autom�dication depuis des ann�es. Je garde de mon enfance une image r�f�rentielle : les sachets d�aspirine que l�on ach�te chez l��picier du coin. Donc, j�y recours par nostalgie. De toute fa�on, cela reste mon avis, pour les maux de t�te, les maux d�estomac, les maux de gorge et les courbatures, on n�a pas besoin de m�decin. La preuve, je prends du parac�tamol quand j�ai de la fi�vre, une douche froide accompagn�e d�un sommeil lorsque j�ai un mal de t�te.�
Fatima, 49 ans, institutrice
�J�ai des crises chroniques du c�lon depuis plus d�une d�cennie. Les nombreuses consultations m�dicales m�ont permis d�apprendre par c�ur les m�dicaments � prendre. Je connais aussi les m�dicaments � consommer lorsque la crise est accompagn�e d�une diarrh�e. C�est dire que depuis un certain temps, j�ai pu me passer du conseil d�un m�decin ou d�un sp�cialiste.�
Dounia, 24 ans, dipl�m�e de l�INSFP
�C�est en de rares occasions que je me d�place chez le m�decin : c�est lorsque je lui fais confiance. Sinon, je me d�brouille toute seule : un suppositoire � la glyc�rine pour la constipation, du parac�tamol pour des douleurs dentaires. Et le soulagement est au bout ! R�cemment, j�ai eu une douleur au cou, mon p�re m�a achet� une pommade, et apr�s un traitement de quelques jours, je ne ressentais plus rien.�
Zoubir, 51 ans, praticien de la sant� publique
�C�est un risque que sont en train de prendre ces gens-l�. Le non-respect de la posologie et la dur�e du traitement provoquent un �norme danger de sant� publique. Il y a aussi le fait que le malade puisse d�velopper, sans qu�il le sache, une pathologie pour laquelle le m�dicament pris est n�faste. On peut fermer l��il sur la lev�e de l�urgence : le patient consomme des pilules pour �viter des complications de sa maladie. Mais, le lendemain, il doit prendre attache avec un m�decin. Car � la longue, la g�n�ralisation de la pratique de l�autom�dication appelle � une question : � quoi servira donc le praticien si tout le monde s�amuse � faire de l�auto-consultation ?�
Radia, 23 ans, universitaire
�C�est ma m�re qui nous administre les m�dicaments. Par exemple, quand j�ai des douleurs dorsales, elle me conseille Voltar�ne 75 mg quand c�est atroce, et 50, quand c�est l�ger. Je vous donne �galement le cas de la fausse couche de ma cousine, accompagn�e par des �coulements de lait.
�Je suis un adepte de l�autom�dication. Je garde de mon enfance une image r�f�rentielle : les sachets d�aspirine que l�on ach�te chez l��picier du coin. Donc, j�y recours par nostalgie.�
Lorsque cette derni�re a rendu visite au m�decin, ce dernier lui a prescrit des m�dicaments. De retour � la maison, c�est ma m�re qui a relev� les m�dicaments qui lui ont caus� cette pathologie. Chose que confirm� le m�decin. Donc, ce dernier s�est tromp�. Heureusement que ma m�re est une chevronn�e en consommation m�dicamenteuse�.
Kader, 45 ans, cadre de l�administration
�G�n�ralement, j��vite le m�decin quand il s�agit de grippe pas tr�s grave, de diarrh�e ou de maux de t�te. Je juge utile, surtout lorsque cela a donn� de bons r�sultats dans le pass�, d�aller dans une officine ou chez un herboriste. Mais lorsque la situation empire, quand �a d�passe les 4 ou 7 jours, le recours au m�decin devient imp�ratif, voire urgent.�
Rachid, 31 ans, cadre dans un organisme priv�
�Le recours � l�autom�dication est une mani�re pour moi de d�couvrir les rem�des. Au pr�alable, je surfe sur le Net pour en conna�tre les principaux, pouvant �tre utilis�s pour telle ou autre pathologie. Sit�t mon �go satisfait, je peux, lorsque je constate que la gu�rison n�a pas �t� au bout du traitement, consulter un m�decin. Pr�coniser l�autom�dication est pour moi, dans la majorit� des situations, l�option appropri�e pour lever l�urgence.�
Lotfi, 43 ans, investisseur
�C�est dans le cas extr�me seulement que je consomme des m�dicaments, le plus souvent contre les maux de t�te et d�estomac et les douleurs dentaires. Je m�en tiens quand m�me au respect de la posologie. Au cas o� la pathologie persiste, je cours chez le m�decin.�
Taher, 32 ans, cadre � la wilaya �Oui, � plusieurs reprises.
Quand je connais la maladie et les m�dicaments, je n�ai pas besoin de voir le m�decin. Je consulte quand il s�agit d�allergies ophtalmiques, d�abc�s ou de grippe et lorsque je r�cidive pour telle ou autre maladie pour laquelle le m�decin m�a prescrit des m�dicaments. Il y a aussi un cas � relever : des m�decins qui donnent le m�me m�dicament pour tous les malades. Cela m�a un peu encourag� � consommer le m�me m�dicament � chaque rechute.�
Lamine, 49 ans, agent � l�APC
�J�ach�te tout seul des m�dicaments pour le traitement des infections ophtalmiques. Ce sont des m�dicaments � consommer dans une dur�e ne d�passant pas les 15 jours, donc, au-del� de ce d�lai, et lorsque je constate que des larmes coulent de mes yeux, je cours chez le pharmacien le plus pr�s pour acheter deux autres flacons. A chaque apparition des sympt�mes, c�est ce traitement que je m�auto-prescrits�.


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