Le secr�taire g�n�ral de l�UGTA (Union g�n�rale des travailleurs alg�riens) plaide pour la r�forme de la loi portant prise en charge des personnes �g�es. Pour lui, ce texte a �t� �labor� sans concertation des acteurs concern�s. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Le patron de la Centrale syndicale, Sidi-Sa�d, appelle � la r�forme de la loi sur la sant� de 2010 sur la protection des personnes �g�es. Selon lui, ce texte de loi est aujourd�hui �obsol�te� et �d�pass�. �Cette loi a �t� r�dig�e sans concertation des acteurs concern�s, notamment les m�decins sp�cialistes. C�est une loi � la mode pondue juste pour faire plaisir�, a-t-il d�clar� hier, lors d�une journ�e de r�flexion sur la prise en charge m�dicale des personnes �g�es en Alg�rie, organis�e par l�association nationale SOS 3e �ge en d�tresse Ihc�ne, � Alger. Il a ainsi plaid� pour la �reformulation� de la loi actuelle et la mise en place d�un cadre juridique permettant de �redonner une place � cette frange fragile de la soci�t�. Le SG de l�UGTA a �galement �voqu� le volet de la s�curit� sociale. �La prise en charge des personnes �g�es est lourde. Hormis les personnes �g�es qui per�oivent des pensions de retraite, nombre d�entre elles sont d�pourvues d�une couverture sociale et se retrouvent dans une situation dangereuse�, a-t-il affirm�. Sidi-Sa�d estime qu�il est temps de mettre en place les �l�ments n�cessaires afin d�assurer la protection des personnes �g�es sur les plans m�dical, �conomique et social. �Il faut r�fl�chir � mettre en place un projet de loi bas� sur l�actuel texte. D�ailleurs, nous sommes en train d��uvrer pour p�renniser la s�curit� sociale�, a-t-il soulign�. Dans le m�me sens, la pr�sidente de l�Association nationale de soutien aux personnes handicap�es El Baraka, Mme Flora Boubergout, a �voqu� l�aspect financier de la prise en charge de ces personnes. �Certaines familles n�arrivent pas � subvenir aux diff�rents besoins des personnes �g�es � leur charge. Il faut inclure la prise en charge des personnes du 3e �ge par la S�curit� sociale ainsi que le mat�riel orthop�dique (cannes, matelas anti-acariens�) �, dira-t-elle. De leur c�t�, les sp�cialistes ont insist� sur le d�veloppement de l�hospitalisation � domicile notamment pour les malades lourds et l�instauration des structures de soins alternatives. �En 2020, le nombre des personnes �g�es augmentera consid�rablement, ce qui impliquera une prise en charge beaucoup plus importante�, dira le Pr Rachid Bougherbal, sp�cialiste au service cardiologie � l�h�pital Maouche d�Alger. La pr�sidente de l�association nationale SOS 3e �ge en d�tresse Ihc�ne, Me Chikhi, a pour sa part plaid� pour l�hospitalisation � domicile. Elle rappelle ainsi que seulement 40 centres d�accueil pour personnes �g�es sont implant�s � travers le territoire national. �Le centre de Sidi Moussa est le plus grand d�entre eux et abrite 250 personnes �g�es dont la plupart est atteinte de maladies mentales.�