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LE SOIR DE L'EST
Publié dans Le Soir d'Algérie le 24 - 11 - 2012


COMMERCE INFORMEL � JIJEL
Silence, on squatte
En d�pit de la r�cente campagne engag�e par les pouvoirs publics pour la r�sorption du commerce de l'informel dans plusieurs villes du pays, force est de constater que des trottoirs et des espaces publics principalement dans les villes de Jijel et de Taher demeurent squatt�s par une �arm�e� de vendeurs � la sauvette au vu et au su de tous.
Une simple vir�e au quartier de Camp chevalier sur les hauteurs du chef-lieu de la wilaya nous renseigne sur l'ampleur de ce ph�nom�ne : une nu�e de vendeurs � la sauvette ont �rig� de baraques de fortune au milieu des trottoirs tout au long de la route longeant la cit� administrative . Un �tat de fait d�plorable qui provoque des d�sagr�ments aux pi�tons qui ne savent plus � quel saint se vouer face � cet envahissement de l'espace public r�serv� aux pi�tons. Nous avons du mal � se frayer un chemin au milieu de ce souk � ciel ouvert : on trouve des sous-v�tement pour des femmes, des ustensiles de cuisine, des jouets pour enfants, des produits p�rissables expos�s jusqu'� 16 heures. Diff�rentes marchandises expos�es sur des �tals de fortune et parfois � m�me le sol. Tirant profit de l'absence de l'Etat, agissant en caids de quartiers, ces vendeurs � la sauvette dressent souvent des �tals de fortune devant les devantures des commerces et parfois m�me devant le portail des maisons, ce qui p�nalise lourdement les riverains qui ne cessent d'exprimer leur ras-le-bol face � ces squatteurs, qui agissent en toute impunit�. Par ailleurs, le visiteur du march� situ� en plein centre-ville de Jijel sera frapp� par l'anarchie qui r�gne en ma�tresse des lieux : des produits p�rissables expos�s jusqu'� une heure tardive de l'apr�s-midi sur des cageots et des casiers en plastique et des marchandises expos�es � m�me le sol au milieu de la chauss�e. Une vraie pagaille g�n�rale, pour reprendre fid�lement l'expression d'un confr�re. De son c�t�, la ville de Taher, la troisi�me ville de la wilaya en mati�re de densit� de population est fortement touch�e par le commerce informel qui aura de beaux jours devant lui face � l'absence totale de l'Etat. Les avis sont unanimes � dire que le village adoptif de feu Ferhat Abbas est le mod�le type de l'anarchie organis�e : le lieu de stationnement des bus desservant les lignes Taher-Chekfa, Djimar-Chehna situ� � la sortie est de ladite ville s'est transform� en un souk � ciel ouvert avec la b�n�diction des services de contr�le et o� on trouve des ustensiles de cuisine et des fruits et l�gumes. Des vendeurs � la sauvette dressent leurs �tals devant les acc�s de bus desservant la ligne Taher-Djimar, Taher-Chekfa, Taher- Zouitina. Les passagers ont du mal � se frayer un chemin au milieu de cette �Dlala� qui se tient quotidiennement sous le nez des agents de l'ordre. A quelques m�tres de l�, un particulier b�n�ficiant d'un projet d'investissement pour la r�alisation d'une station-service a converti son terrain en parking payant. Une aubaine pour ce genre de rentiers qui imposent leur loi face � la d�liquescence de l'Etat dans une ville dont le premier magistrat a du mal � se d�barrasser d'une �Dlala� des portables qui se tient quotidiennement � un pas de son bureau. Le comble dans la gestion hasardeuse de cette commune dont le service technique trouve refuge dans le si�ge de la gare routi�re est la tenue du march� hebdomadaire de cette commune au milieu du chemin de wilaya 135 reliant la da�ra de Taher � celle de chekfa. Un choix qui exprime la panne d'id�es chez certains de nos �lus qui se sont retrouv�s accidentellement sur le strapontin du premier magistrat de la ville dans une R�publique o� l'incomp�tence et la m�diocrit� se conjuguent au pr�sent. Face � cette �Fawda monadama �, des citoyens avec un grand C lancent un appel pour dire �Basta � cette mascarade�
Bouhali Mohamed Cherif
SKIKDA
La cit� Bel-Air en plein air !
Le comit� de la cit� Bel-Air, sur les hauteurs de la ville de Skikda, lance un �ni�me SOS en direction des autorit�s locales sur l�imp�ratif d�entretenir les trois immeubles datant de la colonisation (1956-1957).
Dans une correspondance adress�e au wali le 4 ao�t de l�ann�e en cours, et dont nous d�tenons une copie, il est fait exhaustivement r�f�rence aux lacunes et � leurs cons�quences sur le cadre de vie des habitants. L��tanch�it� d�fectueuse a oblig� � la coupure d��lectricit� les jours de pluie en guise de pr�vention contre le danger d��lectrocution. Il a �t� aussi d�cid� par les r�sidents d��vacuer les enfants dormant dans les chambres les plus expos�s aux chutes de ciment des plafonds et murs. Les caves sont devenues, du fait du laisser-aller, un lieu o� prolif�rent rats et insectes, les eaux stagnantes et les odeurs naus�abondes. Les regards �tant obstru�s, ce qui a eu, selon toujours ladite correspondance, pour cons�quence de provoquer un continuel d�versement � ciel ouvert des eaux us�es. Le quatri�me point signal� est relatif � la peinture des fa�ades, la derni�re datant de l�ann�e 1988. Une situation qui a incit� les r�dacteurs de la missive � comparer leur immeuble � des grottes moyen�geuses. Le cinqui�me �l�ment attentatoire � leur cadre de vie relev� a trait aux balcons, ceux-ci risquent de s�effondrer si jamais des travaux de r�fection ne sont pas entam�s dans les d�lais requis. La situation n�a pas laiss� de marbre le comit� du quartier. En t�moignent, selon toujours la missive, les correspondances transmises � la wilaya (f�vrier 2006, septembre 2008, f�vrier 2008 et ao�t 2010) et � l�OPGI (novembre 2006, octobre 2007, mai 2008, avril 2009 et octobre 2010). Ce n�est qu�en 2011 que du baume a �t� mis dans les c�urs des habitants de Bel-Air, � la faveur d�une visite des services techniques de l�OPGI. Le recensement des carences sera � l�origine du lancement d�un avis d�appel d�offres pour le projet d�entretien et de r�fection des terrasses et des caves des immeubles. L�espoir n�a �t� que de courte dur�e : le 14 juillet 2012, dans le journal arabophone An-Nasr, est ins�r� un placard publicitaire annon�ant l�annulation de l�appel d�offres ayant trait � 3 projets dont celui de Bel-Air. Depuis cette date, les occupantes des logements de cette cit� croisent les doigts pour qu�aucun probl�me n�empoisonne leur vie en plus des fr�quentes perturbations touchant l�AEP et l��lectricit�.
Zaid Zoheir
CONDAMNATION � MORT � OUM EL BOUAGHI
Un repris de justice tue une voisine
La cour criminelle d�Oum El Bouaghi a condamn� � mort, avant-hier, en session ordinaire, l�accus� principal et � des peines d�emprisonnement cinq personnes impliqu�es dans un meurtre � Khenchela.
Le proc�s, qui a dur� plus de huit heures, a �t� suivi par les familles de l�accus� et de la victime, venues de Khenchela ; la cour d�Oum El Bouaghi chapeaute aussi cette wilaya. Selon le proc�s de renvoi, les faits remontent � la fin de l�ann�e 2011 quand un jour de repos, la petite Hadjar �g�e � peine de 14 ans, coll�gienne, est all�e rendre visite � des parents. Inquiets de son retard, ses parents sont partis � sa recherche, mais ils ne la trouveront nulle part. Hant� par la peur, le p�re signalera la disparition de Hadjar, sans cependant �carter aucune piste. En plus des services de s�curit�, tout le monde est all� � la recherche de Hadjar, mais vainement, aucun indice ne donnait l�espoir � sa famille de la retrouver. Apr�s plus de vingt jours de recherches, la nouvelle est tomb�e tel un couperet, le corps de Hadjar est retrouv� sans vie emball� dans un sac poubelle et dissimul� sous un amas de gravats et de sable jet� dans un coin d�une habitation en construction. L�assassin a conduit la petite Hadjar � l��tage sup�rieur d�une b�tisse en construction o� il a abus� d�elle avant de l�achever � coups de couteau. Selon le m�decin l�giste, la fille a succomb� des suites de ses blessures, une dizaine de coups lui ont �t� port�s. Dans ce drame qui a plong� toute la r�gion de Khenchela dans une grande anxi�t�, l�auteur principal s�est fait assister dans sa salle besogne par cinq membres de sa famille. La d�fense, assur�e par un nombre d�avocats, n�a pu amener le juge � accorder les circonstances att�nuantes aux pr�venus. Le verdict est tomb� tard dans la nuit. Peine capitale pour l�accus� principal et des peines d�emprisonnement pour le reste des complices, dont deux fr�res et la m�re de l�assassin.
Moussa Chtatha
S�TIF
Importante saisie de kif trait� et de psychotropes
Les �l�ments de la Gendarmerie nationale du groupement de S�tif ont r�ussi un joli coup de filet en mettant la main sur une importante quantit� de kif trait�, plus de 11q, ainsi que des psychotropes, plus de 500 000 comprim�s. L�affaire remonte au 13 novembre dernier quand des informations sont parvenues aux �l�ments de la gendarmerie de la localit� de Bir Haddada faisant �tat d�un vaste trafic de drogue dans la r�gion d�A�n Azel. Apr�s avoir mis l�un des suspects sous �troite surveillance et confirm� sa d�tention de drogue, et apr�s avoir boucl� toutes les issues pouvant permettre au dealer de s�enfuir, les gendarmes ont proc�d� � son interpellation. La fouille du v�hicule du suspect a permis de d�couvrir une quantit� importante de psychotropes de marque Rivotril, estim�e � 3 400 comprim�s. L�enqu�te qui s�en est suivie a permis l�arrestation de quatre autres personnes, dont le fournisseur principal, habitant � El Eulma, chez qui les gendarmes ont d�couvert 2 000 comprim�s de psychotropes. Vu l�importance de ce vaste trafic, les enqu�teurs ont �t� assist�s dans leur t�che par plusieurs sections de recherches et d�interventions ainsi que par une brigade cynophile. L�enqu�te les conduira dans la ville de Batna, o� apr�s avoir arr�t� un autre suspect, la perquisition de son domicile � permis la d�couverte de 1165,800 kg de kif trait� et 80 800 comprim�s de psychotropes de marque Rivotril. La fouille du domicile d�un autre membre de la bande, qui demeure en �tat de fuite et qui est consid�r� comme le baron de ce trafic, permettra de mettre la main sur 43 326 plaquettes de Rivotril (comprim� de couleur rouge), �quivalentes � 425 650 comprim�s. En attendant de mettre la main sur deux personnes en fuite, dont le principal instigateur de ce trafic, l�op�ration de la Gendarmerie nationale s�est sold�e par l�arrestation de sept membres de la bande et la saisie de 1 165 800 kg de kif, et 511 860 comprim�s de psychotropes ainsi que la saisie de 5 v�hicules ayant servi dans ce vaste trafic.


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