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R�CHAUFFEMENT CLIMATIQUE
La Banque mondiale d�clenche l�alerte rouge !
Publié dans Le Soir d'Algérie le 26 - 11 - 2012

La Banque mondiale a publi� le 18 novembre un rapport scientifique sur la probl�matique du r�chauffement climatique. Elle y d�crit notamment les cons�quences d�sastreuses qu�encourt l�humanit� si des actions vigoureuses ne sont pas prises pour respecter le seuil limite de l�augmentation de la temp�rature de la plan�te telle que fix� par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'�volution du climat (GIEC).
La Banque mondiale a publi� le 18 novembre un rapport scientifique sur la probl�matique du r�chauffement climatique. Elle y d�crit notamment les cons�quences d�sastreuses qu�encourt l�humanit� si des actions vigoureuses ne sont pas prises pour respecter le seuil limite de l�augmentation de la temp�rature de la plan�te telle que fix� par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'�volution du climat (GIEC). De l�avis de la quasi-totalit� des experts, ce seuil, qui est de + 2�C � l�horizon 2050, est inatteignable au vu des politiques environnementales men�es actuellement. C�est sans doute cela qui a amen� la Banque mondiale � �tudier un autre sc�nario plus probable, � savoir celui d�une �l�vation de la temp�rature de + 4�C. La vision de la Banque mondiale sur ce qui nous attendrait si ce scenario se r�alisait rel�ve franchement du cauchemar. Parmi la pl�thore de fl�aux qui frapperaient le monde, selon ce rapport, citons la chute drastique de la production agricole qui aggraverait la famine dans le monde. Plus de 500 000 nouvelles �mes viendraient s�ajouter au milliard de personnes qui souffrent d�j� de famine. La s�cheresse s�virait plus durement encore. Les ressources en eau se rar�fieraient et provoqueraient un stress hydrique d�une ampleur sans pr�c�dent. Le niveau des oc�ans continuera � monter et menacerait carr�ment de disparition certaines �les et r�gions c�ti�res du Madagascar, du Venezuela, de l�Inde, du Bangladesh, d�Indon�sie, etc. Il s�ensuivrait un flux massif de r�fugi�s climatiques que certaines sources estiment � plus d�un milliard. Les d�sordres sociaux et politiques qui en d�couleraient sont tout autant impr�visibles qu�ing�rables. Le r�chauffement climatique n��pargnera pas non plus la faune et la flore. Il mettra en p�ril la diversit� biologique. L�acidification des oc�ans sera fatale � l��quilibre de l��cosyst�me marin et notamment aux r�cifs coralliens qui jouent un r�le primordial dans la pr�servation de plusieurs esp�ces de poissons. La d�forestation acc�l�rera l�extinction de nombre d�esp�ces animales et v�g�tales dont certaines sont d�j� en voie de disparition. Selon ce rapport, ces effets, dont l�ampleur est consid�rable, ne toucheront pas toutes les diff�rentes r�gions du monde avec la m�me intensit�. Ils seront beaucoup plus dramatiques pour l�Afrique et certaines r�gions pauvres de l�Asie. S�agissant de la r�gion qui nous concerne, l�Afrique du Nord, ce rapport pr�voit des augmentations de temp�rature inimaginables. Elles pourraient atteindre 10 degr�s de plus que les temp�ratures les plus chaudes observ�es � ce jour. De telles vagues de chaleur auraient un effet ravageur sur les for�ts, l�agriculture et les ressources hydriques. Elles amplifieraient le ph�nom�ne de d�sertification que nous vivons d�j� et provoqueraient une multitude de maladies tropicales. Une fois ces effets, dignes des films d�horreur, expos�s, la question importante qui se pose est : que faire pour �pargner � l�humanit� ce sort funeste ? La r�ponse du GIEC est claire et sans appel : il faudrait r�duire les �missions de CO2 qui sont les principaux responsables du r�chauffement climatique. Plus facile � dire qu�� faire. La communaut� internationale qui s�est saisie de ce dossier depuis la fin des ann�es 1980 s�avoue impuissante pour prendre des actions concr�tes dans ce sens(1). Le protocole de Kyoto et les nombreuses conf�rences internationales tenues sur ce sujet (Copenhague, Cancun, Durban�) ont toutes lamentablement �chou�. R�sultat : aucune limitation des �missions de CO2 ne sera impos�e jusqu�en 2020. L�objectif de r�duire le niveau des �missions de 2010 de 5% par rapport � 1990 a �t� totalement ignor�. Ces �missions repartiront de plus belle � la hausse compte tenu des modes de d�veloppement adopt�s aujourd�hui. L�exploitation des ressources �nerg�tiques les plus polluantes a le vent en poupe. A titre d�exemple, le charbon reste promis � un bel avenir malgr� son bilan carbone calamiteux. D�apr�s l�Agence internationale de l��nergie, plus du tiers des nouvelles centrales �lectriques qui seront construites d�ici � 2035 fonctionneront au charbon. Devant une telle situation, on est en droit de se demander � quoi peut servir aujourd�hui la publication par la Banque mondiale d�un rapport aussi alarmant ? A se donner bonne conscience. Peut-�tre pas, si l�on se fie � la pr�face de ce rapport dans laquelle le pr�sident de cette institution dit esp�rer que cela �nous fasse un choc tel qu'il nous pousse � agir�. Esp�rons surtout que cela provoquerait un �lectrochoc au niveau de l�opinion publique internationale, seule � m�me de pouvoir infl�chir les politiques environnementales incons�quentes men�es par les pays les plus puissants de ce monde.
S. A.
* Ing�nieur en raffinage et p�trochimie. [email protected] (1)
Voir �Le r�chauffement climatique : un d�fi qui divise le Nord et le Sud�, contribution du m�me auteur publi�e dans Le Soir d�Alg�rie du 29 mai 2012.


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