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LE SOIR DU CENTRE
Publié dans Le Soir d'Algérie le 28 - 11 - 2012

IMPLANTATION D�UN CENTRE DE TRAITEMENT DES ORDURES M�NAG�RES � R�GHA�A
Les citoyens stoppent les travaux d�am�nagement
Des citoyens de R�gha�a et Heuraoua, � l�est de la wilaya d�Alger, de Boudouaou, Boudouaou El Bahri et Ouled Heddadj, � l�ouest de la wilaya de Boumerd�s s�organisent pour s�opposer � l�implantation d�un centre de traitement des ordures m�nag�res qui n�est pour eux qu�une �d�charge�.
Ce projet sera �rig� sur le terrain de l�EAC n�5 de la ferme A�ssa Boura�da sur une superficie de 25 ha. Cette ferme est situ�e � quelques centaines de m�tres � l�est de la ville de R�gha�a. L�endroit choisi est un plateau, situ� au centre des localit�s cit�es plus haut. Selon les citoyens qui nous ont rendu visite, les autorit�s comptent transf�rer la d�charge d�Ouled Fayet vers l�est d�Alger. Les contestataires ont d�ores et d�j� stopp� les travaux d�am�nagement de ce site et le 16 octobre dernier, ils ont ferm� la route (ex RN5) reliant Boudouaou � R�gha�a. Parall�lement � cette action de rue, les opposants � ce projet font circuler une p�tition. Cette r�solution citoyenne sera envoy�e au pr�sident de la R�publique pour demander son intervention en vue d�annuler l�implantation de cette unit� de r�ception d�ordures dans la r�gion. �Nous agissons pacifiquement et nous essayons de calmer les jeunes mais nous ne garantissons pas le calme dans le cas o� ce projet serait maintenu �, nous diront nos visiteurs. Il est clair que des jeunes sont pr�ts � en d�coudre avec les pouvoirs publics � cause de ce projet. Les citoyens craignent des nuisances et une atteinte � leur cadre de vie, et surtout leur sant�. Dans ce dossier, seul le maire sortant de R�gha�a, Bachir Lezhari, a consenti � r�pondre � nos questions en nous donnant quelques vagues indications. Il nous a d�clar� que l�institution qu�il g�re n�est pas concern�e par ce projet. �La commune n�a aucune relation avec ce projet mis en ex�cution par le gouvernement en 2006 bien avant notre arriv�e � l�APC.� Selon lui, c�est un centre de triage et de recyclage des ordures m�nag�res dot� de moyens modernes et qui sera r�alis� par une entreprise europ�enne. De son c�t�, le pr�sident de l�EAC, touch�e par ce projet, Amar Malaoui, nous a confirm� que les travaux ont �t� lanc�s sur une parcelle de 25 ha d�une ferme qui en compte 90. Selon lui, cette ferme produit des c�r�ales, du raisin de table et une partie est utilis�e comme p�pini�re. Questionn� sur les modalit�s de l�expropriation, il dira qu�il n�a re�u � ce jour aucun document officiel. �Au d�but des travaux, j�ai avis� la subdivision agricole de Rouiba qui m�a inform� verbalement que le gouvernement a d�cid� d�implanter cette d�charge. Evidemment, nous les membres de cette EAC, nous nous opposons � ce projet mais que pouvons- nous faire contre la puissance de l�Etat�, dira-t-il. Ignore-t-il que la loi lui donne des droits ? De son c�t�, un sp�cialiste de l�environnement, membre de l�Association �cologique de Boumerd�s (AEB), nous a d�clar� : �A ma connaissance, ce n�est pas une d�charge mais un centre d�enfouissement technique des d�chets m�nagers.� Notre vis-�vis pr�cisera en outre : �Un tel centre requiert une gestion tr�s stricte pour �viter des d�sagr�ments aux populations. Or, le seul va-et-vient quotidien de centaines de camions charg�s d�ordures qui laisseront une bonne partie de leurs cargaisons en cours de route sera source de d�sagr�ments.�
Lois sur l�environnement et l�expropriation viol�es ?
Nous avons tent� d�avoir plus d��claircissements de la part des responsables d�institutions concern�es par ce projet. Pour ce faire, nous avons joint par t�l�phone la Direction de l�environnement de la wilaya d�Alger que nous avons, par ailleurs, relanc�e par courrier par le biais de la cellule de communication de la m�me wilaya d�Alger. Nous avons �galement pris attache avec le cabinet du wali d�l�gu� de Rouiba. Aucun responsable n�a daign� �clairer notre lanterne. En l�absence d�une pr�cision officielle, c�est la d�signation citoyenne de ce projet qui reste pour nous la bonne. Plus important, ces �claircissements restent n�cessaires d�autant que, a priori, les autorit�s ont viol� la r�glementation en mati�re d�implantation d�unit�s class�es, notamment les articles 74, 83, 90, 91 et 131 de la loi n�03/10 du 19 juillet 2003 portant sur l�environnement dans le cadre du d�veloppement durable mais surtout l�article 10 du d�cret ex�cutif n�07/145 du 19 juillet 2007, concernant les obligations du promoteur, s�agissant de l��laboration de l�enqu�te sur l��tude d�impact et le droit des citoyens d��tre associ�s et par cons�quent inform�s du processus. La loi leur donne, en effet, le droit d��mettre un avis lors de l�enqu�te. Au passage, les pouvoirs publics auraient �galement malmen� quelques articles de la loi 83/03 du 5 mars 1983, relative � la protection de l�environnement. Par ailleurs, si les propos du pr�sident de l�EAC, disant qu�il n�a re�u aucun document lui notifiant l�expropriation de la parcelle o� sera implant�e cette �d�charge� sont confirm�s, il y a donc violation des articles 11, 13 et 25 de la loi 91/11 fixant les r�gles relatives � l�expropriation pour utilit� publique et l�article 11 du d�cret ex�cutif 93/186 portant modalit�s d�application de la loi susmentionn�e.
Abachi L.
TIPASA
Elle a �t� agress�e et viol�e par six personnes
La d�nomm�e A. N., 23 ans qui r�side � Tipasa, a eu le malheur de se trouver dehors aux environs de minuit � proximit� de la gare routi�re de la m�me ville.
Cette jeune fille qui se rendait chez elle vers les nouveaux b�timents situ�s � la p�riph�rie ouest de la ville fut abord�e aux environs de minuit par un groupe d�individus roulant � bord d�un camion. Alors qu�ils la harcelaient pour monter dans le v�hicule, elle refusa et s�enfuya avec l�espoir de leur �chapper. Ce furent six personnes arm�es d�armes blanches qui descendirent du camion et partirent � sa recherche. Elle fut rattrap�e et tra�n�e vers le camion, malgr� ses cris et ses supplications. Bloqu�e � l�int�rieur du camion qui d�marra en trombe, la jeune fille fut emmen�e vers un bois isol� sur les hauteurs de Tipasa. Et c�est l� que commen�a son calvaire qui n�a pris fin qu�aux environs de cinq heures du matin. Ces agresseurs ont commenc� leur salle besogne en se relayant pour abuser d�elle. Ni ses cris, ni ses supplications, n�ont dissuad� cette horde de sauvages � arr�ter leur sale besogne. Ceci alors que le 25 novembre a �t� comm�mor� la Journ�e internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Peine perdue, car cette horde d�agresseurs ne comprennent que le langage de la violence. Ils savent qu�ils risquent la prison, mais ils esp�rent� une gr�ce. Alors que la jeune fille essayait d��chapper � ses agresseurs, ces derniers l�ont rattrap�e et ramen�e sous la menace d�armes blanches. Ce fut le 4 novembre 2012, aux environs de cinq heures du matin, que cette femme fut lib�r�e. Elle s�est rendue dans le commissariat de police de Tipasa, qui, sur la base d�indices pr�cis notamment des portraits robots, le type de camion, son immatriculation, les pr�noms des malfrats, des investigations furent lanc�es. En date du 20 novembre 2012, l�ensemble des indices fournis ont permis � la police scientifique et � celle des renseignements g�n�raux de Tipasa d�appr�hender un premier suspect, qui passa aux aveux et donna le signalement de ses autres complices, qui furent arr�t�s et pr�sent�s au procureur de la R�publique du tribunal de Tipasa, qui les a plac�s sous mandat de d�p�t.
Larbi Houari
A�N DEFLA
Une adolescente kidnapp�e � Arib
Il �tait 10h environ, jeudi dernier, en plein centre-ville d�Arib, � 20 km � l�est de A�n Defla quand l�enl�vement de l�adolescente, A. R., ag�e de 15 ans, a eu lieu, au moment o�, en compagnie de sa tante, elle rejoignait son CEM situ� � Fegha�lia, une localit� situ�e dans la da�ra de Djelida. Pour ce faire, un v�hicule Dacia Logan, s�arr�ta � hauteur des deux filles et trois individus descendent, s�emparant de force de la jeune A. R. et l�embarquant � bord du v�hicule qui, � pleins gaz, fon�a vers une destination inconnue. Ce sont des t�moins oculaires qui avis�rent la compagnie de la gendarmerie de A�n Defla et donn�rent le signalement du v�hicule et son num�ro d�immatriculation. Prenant au s�rieux l�incident, les gendarmes lancent une enqu�te en commen�ant par rechercher le v�hicule signal�. Le fichier fit ressortir que le v�hicule appartient � un habitant de Bathia, une commune situ�e � l�extr�me sud-ouest de A�n Defla. Les enqu�teurs, poursuivant leurs investigations, apprirent alors que le v�hicule avait �t� revendu � un habitant de A�n Defla. Les gendarmes le recherch�rent toute la journ�e de vendredi en vain, mais r�ussirent � obtenir son num�ro de t�l�phone et � entrer en contact avec lui. Il �tait alors averti qu�il �tait identifi� et qu�il devait s�aviser � maltraiter l�adolescente et que dans son int�r�t, il devait la rel�cher. L�attente dura des heures. Cependant, vendredi aux environs de 20 h, la jeune fille est retrouv�e dans la nature, rou�e de coups, au niveau de la commune de M�khatria, commune limitrophe de celle d�Arib o� r�side la jeune fille. Gr�ce aux signalements fournis par la jeune fille, les quatre ravisseurs sont alors interpell�s et arr�t�s samedi dans la journ�e, en m�me temps que trois autres individus impliqu�s indirectement dans l�enl�vement. Les sept malfrats, apr�s la garde � vue r�glementaire, ont �t� d�f�r�s au parquet d�A�n Defla, lundi. Apr�s les avoir entendus, l�accusation d�enl�vement et de s�questration de personne mineure ayant �t� retenue par le magistrat instructeur qui a plac� les quatre ravisseurs impliqu�s directement dans le kidnapping en d�tention provisoire tandis que les trois autres ont �t� plac�s sous contr�le judiciaire. Quant au mobile de cet enl�vement, l�intention du quatuor qui m�ne une vie dilu�e �tait d�abuser collectivement de la fillette. N��tait la c�l�rit� avec laquelle l�enqu�te a �t� men�e par les gendarmes, le crime total aurait �t� commis. La jeune fille, choqu�e, a �t� prise en charge par un psychologue.


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