J�ai lu l�article paru dans le journal Le Soir d�Alg�rie du 15/01/2013, p .9, rubrique �Vox populi, le quotidien des lecteurs� sign� : Groupe de cadres Sonatrach Sud. Dans l�esprit du libre d�bat, profitant de la tribune ouverte par le journal, en tant que retrait� de Sonatrach, je rejoins l�avis du groupe de cadres qui ont lanc� l�appel aux autorit�s du pays pour d�noncer les agissements des hauts cadres sup�rieurs de l�Etat et de Sonatrach, qui ont ouvert la bo�te de Pandore en proc�dant au rachat, sans aucune approximation, des clubs de football (MCA-CSC-MCO-JSS) en opposition � toute logique �conomique et justice sociale �galitariste. Le rachat de ces clubs endett�s, d�structur�s, aux buts et fins inavou�s (motus et bouche cousue), d�cid� par la haute autorit� (on ne sait plus qui a d�cid�, le PDG-SH a affirm� la chose la veille et son contraire le lendemain !), aurait �t� accueilli dans l�all�gresse si tous les clubs professionnels �taient concern�s. La d�cision de choisir 4 clubs sur 32 peut para�tre subjective m�me pour les plus sceptiques. L�Etat providence doit se manifester et faire ses effets dans la forme �galitaire pour la fourniture des biens aux collectivit�s. L�aide doit aller aux d�favoris�s en premier. �Le bien-�tre ne vaut que s�il est partag� par tous, � commencer par les moins nantis.� Une action punitive contre les retrait�s En plus de ce qui a �t� d�nonc� par le groupe de cadres, je tiens � signaler que m�me les retrait�s ne sont pas �pargn�s par la f�odalit� financi�re de la Mutuelle (MIP) et de Sonatrach qui ont spoli� les pensionn�s d�une partie de la PCR (Pension compl�mentaire de retraite) obligeant un groupe de retrait�s � recourir � la justice pour demander les r�parations p�cuniaires (voir gen�se reprise par l�article du Soir d�Alg�rie du 15/01/2013, p.10) La mutuelle, avec le soutien de Sonatrach, se complait dans son iniquit� par l�obstruction abusive quant � l�application des jugements rendus en faveur des retrait�s. Par contre, l� o� le b�t blesse, pour les retrait�s partis depuis janvier 2012, la PCR leur a �t� calcul�e sur la base de 20% du salaire CNR qui est l�une de nos revendications obtenues par jugement. (n.b. la MIP continue d�appliquer 14% pour les autres pensionn�s). En signe de repr�sailles, la MIP m�ne une action punitive sournoise contre les retrait�s qui ont port� le diff�rend devant la justice. Certains membres de la MIP versent carr�ment dans le discours outrageux du m�tayer et l�arrogance du satrape pour peu qu�un retrait� tente de les rappeler � leurs obligations de bonne gouvernance. Si Sonatrach se targue d��tre une �entreprise citoyenne�, elle doit faire preuve de pragmatisme, de pr�voyance et s�adonner � des investissements fiables, valoriser ses ressources humaines, r�tribuer d�abord ses collectifs qui sont � l�origine des richesses, prot�ger ses retrait�s en vertu du pacte de solidarit� interg�n�rationnel (Cf. article 320 de la CCE), avant de se complaire dans les op�rations de m�c�nat et �uvres philanthropiques sans aucun rapport avec ses m�tiers. La part l�onine engrang�e dans la �corne de l�abondance� doit �tre redistribu�e aux travailleurs, aux retrait�s et leurs ayants droit. (Charit� bien ordonn�e commence par soi-m�me.) Quant � l�op�ration de rachat des 4 clubs, m�me si Sonatrach a trouv� un subterfuge (qui ne trompe pas tous les acteurs) d�impliquer ses filiales Naftal, Enafor, TAS (on ne met pas tous ses �ufs dans un m�me panier� ni sous la m�me poule�), le labyrinthe dans lequel s�est engouffr� Sonatrach (sans le fil d�Ariane�) ne sera pas sans cons�quences, en fin d�ann�e, sur le montant de la prime int�ressement. Le C.A-SH ne doit pas leurrer ses collectifs, les managers savent pertinemment que les bilans comptables des filiales seront consolid�s au niveau du Groupe Sonatrach et que toutes les charges financi�res (salaires, primes, transport, restauration et autres pr�bendes) des filiales et des clubs de football seront int�gr�es dans les comptes de gestion et d�exploitation du bilan consolid� Groupe Sonatrach. Le d�bat est ouvert La �part distribuable� de la prime d�int�ressement s�amenuisera apr�s consolidation du bilan. Les charges (en termes de ratios financiers) des joueurs, staff dirigeant et du personnel des clubs d�passeront celles des travailleurs. A moins que le C.A de Sonatrach agisse contre la logique de la performance et de la rentabilit� et d�cide de maintenir la prime d�int�ressement, sous perfusion, � un niveau factice, pour avoir la paix sociale. Sur le plan de la gestion, comment Sonatrach va g�rer les contrats, les d�clarations sociales et fiscales ? (sachant que les joueurs et gestionnaires des clubs n�ont jamais �t� assujettis !). En cas de force majeure, le joueur sera-t-il revers� parmi les effectifs de Sonatrach ? Sous quel statut ? Avec quel salaire ? Par extension, quel serait le statut des employ�s qui activent (et ceux qui gravitent) au sein des clubs ? Le d�bat �tant ouvert, nous esp�rons lire dans les prochaines �ditions du Soir d�Alg�rie des contributions qui �maneraient des personnes qualifi�es aux th�mes du : management, GRH, finances-comptabilit�, marketing, etc. A vos plumes messieurs, �clairez nos lanternes et merci d�avance. Youcef Sa�di, Bordj El Bahri, le 20 janvier 2013