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Le Soir du Centre
Publié dans Le Soir d'Algérie le 17 - 07 - 2013


TIPASA
Les prix des viandes continuent leur envolée
En cette période de Ramadhan, les prix des fruits et légumes, dans les principales villes de la wilaya de Tipasa, amorcent des baisses inespérées et inattendues au profit des ménages et des petites bourses.
Les viandes rouges et blanches demeurent, quant à elles, toujours inaccessibles aux bourses faibles et moyennes. Comme attendu, la viande de mouton avoisine les 1 600 dinars le kilogramme. Le prix du poisson, notamment la sardine, demeure d'une stabilité intrigante, malgré la période de Ramadhan, le sar, la sole, l'espadon, dont les prix prohibitifs frôlent les 1 500 voire 2 000 dinars le kilo, tout en restant très peu consommés, se trouvent concurrencés par les prix accessibles du congelé, notamment le filet de sole, de merlan et la crevette.
Au niveau du principal marché de Koléa appelé Souk el Mexique, la mercuriale des prix est étonnante : la tomate oscille toujours entre 25 et 50 dinars aux premiers jours du Ramadhan. La pomme de terre, elle, continue toujours son envolée et se vend entre 35 et 45 dinars. Ces prix, quoique très accessibles en ce mois de Ramadhan, constituent une véritable bouffée d'oxygène en comparaison avec les viandes locales et importées prévues pour submerger le marché à des prix très abordables tout en restant très chères, malgré les promesses d'importation de grosses quantités de viandes.
Les marchés des fruits et légumes de Hadjout et de Cherchell, réputés être alimentés par le croissant fertile agricole de Gouraya et de Damous, offrent un spectacle féerique au niveau de leurs étals de fruits et de légumes où nous apercevons de la belle pomme, des raisins, des pêches, de grosses prunes de saison à des prix variant entre 35 et 60 dinars excepté les raisins dont les prix demeurent élevés. Au niveau du marché de gros de Attatba, la mercuriale des prix en vigueur au sein de ce marché de gros reste très raisonnable, ce qui dénote de la férocité de la concurrence. Plus loin, à la sortie de Douaouda, c'est Magtâa Kheira, le célèbre tronçon routier, qui se présente aux automobilistes venus s'approvisionner en dinde. Ce marché de la dinde à ciel ouvert, situé dans la périphérie immédiate de Douaouda-Ville, en se prolongeant vers Koléa, vit en plein marasme. En effet, malgré la construction à prix fort d'un abattoir municipal à Magtâa Kheira, des commerces informels jouxtent un mini-marché intégré de 360 mètres carrés, doté de chaînes de froid et d'abattoirs.
L'expérience et la notoriété de Magtâa Kheira avaient dépassé les frontières de la wilaya. Mais pourquoi ce mini-marché est-il boudé et peu fréquenté, malgré l'interdiction faite aux revendeurs à la sauvette d'étaler leur marchandise ? Pourtant, les automobilistes de passage qui empruntent ce célèbre tronçon s'arrachent au prix fort les quartiers de dinde étalés pêle-mêle sur des étals de fortune. Ainsi, à propos de ce mini-marché, un boucher rencontré à Magtâa Kheira nous révèle : «Les prix extérieurs sont inférieurs à ceux du marché intégré qui dispose de sa propre tuerie, de chambres froides et d'étals dotés d'un design particulier. L'abattage n'est plus clandestin, et les tueries sont gérées légalement et contrôlées par les services sanitaires.»
Lors des périodes de pointe, ce mini-marché regroupait pourtant jusqu'à 200 revendeurs de dindes. En marge des commerces légaux et licites, notamment au cours de ce mois de Ramadhan, le prix de la dinde a atteint son cours le plus fort, c'est-à-dire 500 dinars le kilogramme. Ainsi cette paisible contrée se retrouve envahie et bordée de commerces à la sauvette de fruits, légumes, poissons frais, et galettes de pain. La dinde découpée en quartiers trône sur ces étals.
Des centaines de jeunes revendeurs arborent leurs étals chargés et garnis, dans l'attente de cette précieuse clientèle qui se déplace de Blida, de Boufarik, d'Alger et de Tipasa pour acheter de la dinde de Magtâa Kheira.
Larbi Houari
M'sila
Saisie d'un quintal de viande rouge et 45 kg de viande blanche impropres
Les services de contrôle de la direction de commerce de M'sila a saisi au début du mois de juillet, un quintal de viande rouge pourrie dont 90 kg ont été contôlés et saisis au souk hebdomadaire de la commune de M'cif, sis au sud-est du chef-lieu. 
Les contrôleurs de ces mêmes services ont saisi en outre, plus de 45 kg de viande de volailles dans les communes de M'sila et Magra. Un PV de poursuite judiciaire a été établi contre ces commerçants véreux et un autre pour détruire la quantité saisie et impropre à la cosommation.
Une campagne de contôle notamment de viande, produit le plus demandé en ce mois de Ramadhan par le citoyen continue dans les communes de la wilaya pour faire face à la fraude en infligeant de graves sanctions aux fraudeurs qui opèrent un abattage clandestin sans passer par le médecin vétérinaire, selon le rapport de la direction de commerce ; sanctions pouvant aller jusqu'à la fermeture du magasin.
A. Laïdi
OUED ROMANE (EL ACHOUR)
Les habitants de la cité El Yasmine se sentent délaissés
Les habitants de la cité El Yasmine, mitoyenne de celle de la police, se sentent abandonnés par les autorités locales.
L'insécurité est grandissante, l'éclairage public est totalement défectueux, les ordures sont, certes, enlevées mais une bonne partie est abandonnée sur place. En matière d'AEP, certaines habitations ne reçoivent l'eau que trois ou quatre heures toutes les 48 heures.
Cette pénurie d'eau dure depuis des années. La population dément, par ailleurs, les assertions de Abdelmalek Sellal, du temps où il dirigeait le secteur de l'hydraulique, où il ne manquait pas d'affirmer à chaque occasion que l'eau coule en h24 des robinets des habitants de la capitale. Eh bien, à la cité El Yasmine, ce n'est pas le cas.
En tout état de cause, les habitants de cette cité, du moins les civils, se sont regroupés pour étudier la situation. Il y a des partisans de la manière forte pour attirer l'attention des responsables concernés sur leurs problèmes (sécurité, hygiène publique, éclairage, AEP), mais la sagesse a fini par l'emporter. Un comité provisoire de dix membres a été désigné par les présents. Il s'occupera des formalités pour convoquer une seconde fois l'assemblée générale des résidents en vue d'élire un nouveau comité de quartier. De plus, il a été habilité par les résidents, présents au rassemblement, pour contacter les autorités afin de leur exposer les doléances de la cité El Yasmine. Il est également mandaté pour négocier avec un administrateur en vue de lui confier le gardiennage de la cité et le recrutement des personnes qui s'occuperont de l'entretien et de la propreté des immeubles. Il est clair que la majorité des habitants voudrait bien se prendre en charge.
Cette majorité attend naturellement un coup de main des autorités. Le dévouement des membres de ce comité est dans l'intérêt des autorités, puisque l'instance en question sert de trait d'union entre elles et les habitants du quartier.
Par ailleurs, la disponibilité de ce groupe «provisoire» ou de celui qui sera désigné par la prochaine AGE est positive d'autant qu'elle permet de tempérer la colère des citoyens. Le comité du quartier est, en outre, en mesure de prendre en charge un grand nombre de problèmes de la cité. La balle est, désormais, dans le camp des autorités.
Abachi L.
Réponse à la mise au point du CHU de Tizi-Ouzou
L'article «Le manque de paramédicaux compromet les chances de guérison des cancéreux», publié le 7 juillet nous a valu une mise au point de la direction du CHU de Tizi-Ouzou qui, pour battre en brèche nos arguments, a cru bon de présenter un tableau idyllique du service d'oncologie médicale. L'article incriminé porte la signature d'un cancéreux qui se bat contre la maladie et se soigne dans ce service depuis plus de quatre ans après quatre interventions chirurgicales. Un service dont il connaît parfaitement les moindres soubresauts. Si ce service fonctionne, c'est uniquement grâce à la conscience professionnelle du personnel médical, paramédical et de l'administration. Car les conditions de travail sont d'un autre âge. Les malades admis en chimiothérapie sont parqués à cinq dans des chambres de 9 m2. Et au lieu de lits confortables, ils reçoivent leurs éreintantes cures, qui peuvent durer 8 heures, sur des fauteuils roulants ou des chariots pour les plus chanceux. La dernière cure de l'auteur de l'article l'a été sur une chaise en plastique ! Les premiers à se plaindre de ces impossibles conditions de travail sont les médecins et les infirmiers(ères). Elles sont deux à s'occuper quotidiennement d'une trentaine de malades qu'il faut piquer, perfuser, auxquels il faut changer de médicaments et surveiller constamment avec ce souci constant d'éventuels malaises qui peuvent survenir à tout moment sur ces malades lourds. Avec les biologistes qui évoquent une surexploitation avec ces 8 000 DA mensuels, les paramédicaux sont exposés au risque de stérilité, d'interruption de grossesse et d'avortements. Beaucoup ont d'ailleurs fui ce service et celles qui sont restées le font par sacrifice aux malades. Des risques d'interruption de grossesse dus à la manipulation et l'inhalation des produits de chimiothérapie existent selon elles. Dernièrement, les malades ont été privés de cure deux jours durant après que deux biologistes sont tombées malades. Nous persistons et signons quant au manque de paramédicaux qui a pour conséquence d'éloigner les rendez-vous des patients rendant caduques leurs cures qui doivent s'effectuer tous les 21 jours.
Les médecins crient leur impuissance devant ces coups du sort indépendants de leur volonté, évitant les regards implorateurs des cancéreux qui, à défaut de guérison, espèrent vivre encore quelques mois ou quelques années de plus. Ce qui n'est pas trop demander à une institution qui devrait se préoccuper un peu plus du sort de malades luttant contre la mort.


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